Le Purgatoire est il une invention catholique ?

Tous les chrétiens, de par leur foi en Jésus-Christ et en la Parole de Dieu contenu dans les Saintes Ecritures, croient au paradis et à l’enfer. 
Que l’on songe par exemple au grand récit du Jugement dernier en Matthieu 25, où Jésus annonce pour les uns « le Royaume préparé pour [eux] depuis la Création du monde » (25. 34) et pour les autres « le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (25. 41). Il n’est donc pas douteux pour un disciple du Christ qu’au terme de notre vie, selon le Jugement de Dieu, nous irons les uns « à la vie éternelle », les autres au « châtiment éternel » ; au Paradis ou en enfer (Mt 25. 46).
L’Eglise catholique indique cependant une troisième destination possible pour les âmes : le Purgatoire.
Le Purgatoire, selon l’enseignement de l’Eglise catholique, est un état de purification accordé par Dieu à tous ceux qui, bien que Sauvés par leur foi en Jésus-Christ, auraient encore besoin d’être lavés des conséquences de leurs fautes, et purgés des mauvaises habitudes contractées par leur péché.
Cette troisième destination n’est en rien comparable au Paradis ou à l’enfer, puisqu’à la différence de l’un et de l’autre, le Purgatoire ne durera qu’un « temps » ; il n’est pas éternel et cessera d’exister à la fin des temps. Le Purgatoire n’est donc pas une troisième voie alternative au Paradis et à l’enfer. Il est le « sas » qui conduit l’homme sauvé de l’ombre de son péché à la pure lumière de Dieu : il est chemin vers le Ciel.
Ne sont donc admis au Purgatoire que les Sauvés. 
Le Purgatoire n’est nullement une session de rattrapage pour ceux qui auraient vécu leur vie terrestre égoïstement, dans le mépris de Dieu et des hommes – ceux-là devront assumer pour l’éternité devant Dieu les conséquences de leurs actes. « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, nous dit l’Ecriture, après quoi vient le jugement. » (Heb. 9. 27). Le Purgatoire est donc une grâce offerte par Dieu après ce jugement à tous ceux qui, s’étant entièrement repentis de leurs fautes et ayant obtenu le pardon de Dieu, n’auraient pas encore achevé leur conversion intérieure sur cette terre, conservant quelque compromission avec le mal, et n’étant pas complètement disposés à vivre la plénitude de la grâce et de l’amour de Dieu dans l’éternité du Royaume « où rien de souillé ne peut pénétrer » (Ap. 21. 27).
Cette croyance dans l’existence du Purgatoire est un dogme de l’Eglise catholique. C’est-à-dire : une vérité que celle-ci estime divinement révélée. C’est pourquoi il n’est pas permis à un fidèle catholique de la contester. 
C’est ce qu’ont affirmé très explicitement les conciles de Florence et de Trente.
Concile de Florence – 1439 : « Nous déclarons que les âmes des véritables Pénitents, morts dans la charité de Dieu, avant que d'avoir fait de dignes fruits de pénitence pour expier leurs péchés de commission ou d'omission, sont purifiés après leur mort par les peines du Purgatoire ».
Concile de Trente – 1545-1563 : « Si quelqu'un dit qu'à tout pécheur pénitent qui a reçu la grâce de la justification, l'offense est tellement remise et l'obligation à la peine éternelle tellement effacée et abolie, qu'il ne lui reste aucune peine temporelle à payer, soit en cette vie, soit en l'autre dans le Purgatoire, avant que l'entrée au Royaume du Ciel puisse lui être ouverte, qu'il soit anathème » (c’est-à-dire hors du Corps de la Pensée de l’Eglise universelle).
Ces deux conciles, intervenus tardivement dans l’Histoire de l’Eglise, expliquent sans aucun doute pourquoi certains considèrent le Purgatoire comme une « invention » sur le tard de l’Eglise catholique.
Toutefois, il convient de noter que dix siècles avant le Concile de Trente, le Pape Saint Grégoire le Grand (540-604), affirmait déjà que : « Pour ce qui est de certaines fautes légères, il faut croire qu'il existe avant le jugement un feu purificateur, selon ce qu'affirme Celui qui est la Vérité, en disant que si quelqu'un a prononcé un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera pardonné ni dans ce siècle-ci, ni dans le siècle futur (Mt 12,31). Dans cette sentence nous pouvons comprendre que certaines fautes peuvent être remises dans ce siècle-ci, mais certaines autres dans le siècle futur » (Dialogues 4. 39).
Il est donc manifeste que le Purgatoire « existait » dans la pensée de l’Eglise bien avant les conciles de Florence et de Trente. 
Sainte Monique a adressé demande, peu avant de mourir, à son fils Saint Augustin, de se souvenir de son âme à chacune de ses messes (Confessions, 9. 11). Requête qui n’aurait pas grand sens si Monique ne croyait pas que son âme pouvait être aidée par des prières – chose inconcevable au Paradis (où l’âme est pleinement comblée par Dieu) ou en enfer (où elle ne peut plus jouir de la moindre consolation ni de la moindre assistance de quiconque). 
Il est évident que si de telles prières ont pu être composées, c’est parce que nos Pères dans la foi croyaient en la réalité du Purgatoire, même s’ils n’en avaient pas le mot.
L’histoire de l’Eglise nous révèle donc l’existence d’une croyance commune, dès les origines du christianisme, en la possibilité de prier et d’offrir des sacrifices pour les défunts qui ne seraient ni au Paradis ni en Enfer, et donc – même s’il a fallu de nombreux siècles pour que l’Eglise précise sa pensée sur cette réalité mystérieuse, sous la conduite du Saint Esprit (cf. Jn 16. 13) – en l’existence du Purgatoire.
Il est dès lors inexact de prétendre que le Purgatoire serait une « construction théologique » tardive et artificielle de l’Eglise catholique. 
Curieusement, il n’existe, dans les années immédiatement postérieures à l’âge apostolique, pas la moindre trace de protestation contre l’insertion du Purgatoire (ou de la prière en faveur des morts) comme d’une doctrine nouvelle.
Ceux qui affirment que le Purgatoire serait une invention de l’Eglise catholique se trouvent confrontés, on le voit, à une double difficulté : 1°) définir la datation de l’introduction de cette « nouveauté », et 2°) expliquer l’absence de toute controverse au moment de cette prétendue introduction.

Mais il est un autre élément de preuve encore plus décisif : c’est le témoignage même de l’Ecriture qui atteste de l’existence, dans le judaïsme des derniers siècles avant Jésus-Christ, de cette antique pratique de la prière pour les défunts. 
Ainsi, pouvons-nous lire, dans le deuxième livre des Maccabée : « Le jour suivant, on vint trouver Judas Macchabée pour relever les corps de ceux qui avaient succombé [au combat] et les inhumer avec leurs proches dans le tombeau de leurs pères. Or, ils trouvèrent sous les tuniques de chacun des morts des objets consacrés aux Idoles, que la Loi interdit aux Juifs (…). Tous donc (…) se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement effacé (…). Si Judas n’avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts, et s’il envisageait qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui s’endorment dans la piété, c’était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché ». Ce texte est essentiel pour notre propos, car il est évident que ce n’est ni au Paradis, ni en enfer que quiconque peut être délivré de ses péchés ! Même si de nombreux chrétiens ne reconnaissent pas la valeur canonique de ce texte, il reste que sa valeur historique, elle, est incontestable. Il constitue donc un précieux témoignage de ce qu’était la croyance d’une partie du judaïsme peu avant l’arrivée de Jésus. Et là encore, nous voyons bien que l’Eglise catholique n’a rien « inventé » ; que la croyance dans le Purgatoire remonte au judaïsme, même si elle n’a été définie dogmatiquement par l’Eglise qu’en 1439, au Concile de Florence, à l'occasion des controverses avec les Grecs.
Il est vrai que le mot « Purgatoire » ne se trouve pas dans l’Ecriture. Mais les mots « Trinité » et « Incarnation » non plus ! Et pourtant, la Bible nous parle bien de l’une et de l’autre ! Eh bien ainsi en est-il du Purgatoire. 
Passons sur 2 Maccabée déjà cité, et non reconnu par tous. Plusieurs paroles de Jésus pourraient être comprises comme renvoyant à la réalité du Purgatoire. Songeons à Mt. 12. 32 (cité plus haut par Saint Grégoire le Grand) : « Si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, dit Jésus, cela ne lui sera pardonné ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir ». Dans ce passage, le Seigneur évoque des péchés qui pourraient être pardonnés non « en ce monde-ci », mais « dans le monde à venir ». Comme il ne peut s’agir du Paradis (où tout est déjà pardonné), ni de l’enfer (où il n’y a plus de possibilité de pardon), il ne peut être question ici que du Purgatoire. Il est intéressant de noter que Jésus « canonise » dans ce passage l’attitude de Judas Macchabée, qui croyait en la possibilité d’intercéder pour les défunts, et de leur obtenir « dans le monde à venir » la délivrance de leur péché.

Mais il existe d’autres références évangéliques. Ainsi en Mt. 5. 25-26 : « Hâte-toi, dit Jésus, de t’accorder avec ton adversaire tant que tu es encore avec lui sur le chemin, de peur que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison. Amen, je te le dis, tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou ». Dans cette péricope, Jésus évoque clairement la nécessité d’une réparation « jusqu'au dernier sou ». Il nous parle d’une prison – qui est un lieu de privation de liberté où nous satisfaisons à la pure justice –, et d’une peine temporaire puisque Jésus évoque la perspective d’une sortie de prison (inconcevable en enfer), ainsi que sa condition : que nous ayons « payé jusqu’au dernier sou ». Jésus nous donne aussi un moyen très simple pour éviter d’aller dans cette prison subir cette peine temporaire : c’est de s’accorder bien vite avec notre adversaire, tant que nous sommes en chemin avec lui…

Autre parole de Jésus : « Tout homme sera salé au feu » (Mc 9. 49)… Rappelons que le sel est ce qui donne goût à ce qui est fade (« c’est une bonne chose que le sel » dit Jésus au verset suivant). Or, Jésus nous parle d’un feu qui transformera l’homme fade en un homme « bon », ayant retrouvé toute sa saveur évangélique…

Saint Paul, dans son enseignement, est plus explicite encore : « Cette révélation [de l’œuvre de chacun au jour du jugement] se fera par le feu, et c’est le feu qui permettra d’apprécier la qualité de l’ouvrage de chacun. Si l’ouvrage construit par quelqu’un résiste, celui-ci recevra un salaire ; s’il est détruit par le feu, il perdra son salaire. Et lui-même sera sauvé, mais comme s’il était passé à travers un feu » (1 Co 3. 13-15). Ce passage à travers le feu ne peut faire référence ici à l’enfer qui ne conduit pas au Salut, ni au Paradis où il n’y n’a plus de destruction. Ce passage en vérité ne peut avoir de sens qu’en référence au Purgatoire, qui se présente comme ce feu « salant » l’homme sauvé, et détruisant ce qui est mauvais dans son ouvrage pour ne conserver que ce qui résiste.

La conception du Purgatoire comme lieu de purification et d’expiation des péchés commis par les hommes pardonnés et sauvés par Dieu n’est donc pas une pure invention de l’Eglise. Même si le mot est apparu tardivement au Concile de Florence, l’Ecriture Sainte, ainsi que l’Histoire du judaïsme et du christianisme, témoignent de l’existence dans le Peuple de Dieu d’une croyance séculaire en cette réalité mystérieuse du Purgatoire comme un feu temporaire, consumant toutes souillures et redonnant à l’âme – satisfaisant à la justice divine – toute sa saveur, la disposant à vivre pour l’éternité avec Dieu dans la compagnie des Saints et des bienheureux.

Cette croyance séculaire s’accompagne de la conviction qu’ici-bas, nous pouvons être utiles à nos défunts et leur obtenir des faveurs et des grâces ; que les liens de la charité par conséquent ne sont pas rompus avec la mort biologique, mais perdurent au contraire par delà la mort, en raison de la survivance de l’âme – qui est immortelle – et de la communion des saints (ou des « sauvés ») en Jésus-Christ ressuscité.
N’oublions donc pas nos chers défunts. Car s’ils ne peuvent plus rien pour eux-mêmes, nous pouvons ici-bas les soulager, les consoler, et même les délivrer des flammes purificatrices en leur obtenant ce que l’Eglise appelle des « suffrages ». Rappelons-nous en ce mois de novembre les différentes pratiques que l’Eglise recommande en faveur des défunts : la prière, le jeûne et l’aumône ; les indulgences gagnées à leur intention ; la sainte communion et surtout le Saint Sacrifice de la Messe offert à leur intention.
Et croyons que Dieu, dans sa Miséricorde, nous rendra au centuple le bien que nous aurons fait à toutes ces âmes qui lui sont si chères, et que celles-ci, une fois délivrées, dans leur reconnaissance éternelle, prieront Dieu pour nous, et nous deviendront des alliées précieuses et sûres tout au long de notre route vers le Ciel.

Dieu bon mais Dieu juge

Il est de mode, dans certains milieux, d'écarter d'abord la divinité de Jésus-Christ, et puis de ne parler que de sa souveraine mansuétude, de sa compassion pour toutes les misères humaines, de ses pressantes exhortations à l'amour du prochain et à la fraternité. Certes, Jésus nous a aimés d'un amour immense, infini, et il est venu sur terre souffrir et mourir pour que, réunis autour de lui dans la justice et l'amour, animés des mêmes sentiments de charité mutuelle, tous les hommes vivent dans la paix et le bonheur. Mais, à la réalisation de ce bonheur temporel et éternel, il a mis, avec une souveraine autorité, la condition que l'on fasse partie de son troupeau, que l'on accepte sa doctrine, que l'on pratique la vertu et qu'on se laisse enseigner et guider par Pierre et ses successeurs. 
Puis, si Jésus a été bon pour les égarés et les pécheurs, il n'a pas respecté leurs convictions erronées, quelque sincères qu'elles parussent ; il les a tous aimés pour les instruire, les convertir et les sauver. 
S'il a appelé à lui pour les soulager, ceux qui peinent et qui souffrent, ce n'a pas été pour leur prêcher la jalousie d'une égalité chimérique. 
S'il a relevé les humbles, ce n'a pas été pour leur inspirer le sentiment d'une dignité indépendante et rebelle à l'obéissance. 
Si son cœur débordait de mansuétude pour les âmes de bonne volonté, il a su également s'armer d'une sainte indignation contre les profanateurs de la maison de Dieu, contre les misérables qui scandalisent les petits, contre les autorités qui accablent le peuple sous le poids de lourds fardeaux sans y mettre le doigt pour les soulever. 
Il a été aussi fort que doux ; il a grondé, menacé, châtié, sachant et nous enseignant que souvent la crainte est le commencement de la sagesse et qu'il convient parfois de couper un membre pour sauver le corps. 
Enfin, il n'a pas annoncé pour la société future le règne d'une félicité idéale, d'où la souffrance serait bannie ; mais, par ses leçons et par ses exemples, il a tracé le chemin du bonheur possible sur terre et du bonheur parfait au ciel : la voie royale de la croix. 
Ce sont là des enseignements qu'on aurait tort d'appliquer seulement à la vie individuelle en vue du salut éternel ; ce sont des enseignements éminemment sociaux, et ils nous montrent en Notre-Seigneur Jésus-Christ autre chose qu'un humanitarisme sans consistance et sans autorité. 
(extrait de la lettre apostolique : “Notre charge apostolique” saint Pie X)

Les prophéties de Marie Julie Jahenny

"Presque toute la France sera devenue《Mahomet》et sans religion."
" La France, si belle auparavant, aura perdu son honneur et sa dignité. Elle sera envahie par des peuples sans cœur et sans pitié ils broyeront ses enfants {...}
Les disciples qui ne sont pas de mon Évangile seront très occupés de refaire à leur idée et sous l'influence de l'ennemi, une Messe qui contiendra des paroles odieuses à mes yeux..."
Avant qu'arrive le régne de la résurrection et de la paix, il faut que satan règne pleinement, comme un souverain. il dominera tout. Quand il aura tout conquis, quand il aura enlevé chaque souvenir de la foi , quand il aura fait disparaître Mes temples , renversé Mon image et Ma Croix, son règne ne durera pas longtemps ; mais il arrivera à ce triomphe complet, il y arrivera à travers des odieuses façons d'agir. "
" [...] je vois beaucoup de gens entrer dans cette religion qui fait trembler la terre [...]
J'y vois entrer même des évêques. Je les vois marcher, à tête haute, dans leur cœur ils n'ont aucune pensée pour Moi et pour les autres âmes qui pleurent dans la désolation. En voyant ces évêques beaucoup,beaucoup et à leur suite tout le troupeau, le troupeau entier, et sans hésiter se précipitent dans la damnation et en enfer, Mon Cœur est blessé à mort comme au temps de Ma Passion...
Ma douleur est plus grande parce que à ce moment là le motif était le Salut des âmes, de toutes les âmes... Aujourd'hui j'en vois plus de la moitié se perdre ... il en reste si peu qui , si Je vous en disais le nombre, vos cœurs seraient inconsolable [...]
Cette religion embrassent tous...Elle se répandra partout ! Elle deviendra objet d'honneur pour la plus grande partie de Mon peuple ! Les enfants n'auront pas l'honneur de goûter les délices de la foi de l'Eglise. Toute la jeunesse sera trompée [...]
Je perdrai, sur la terre , beaucoup de prêtres, les plus fidèles mourront dans la foi - plutôt que d'entrer dans cette religion infâme. "
L'Eglise sera vacante pendant de longs mois. "
" les trois jours de continue ténèbres arriveront.
Pendant ces ténèbres effrayantes , il n'y a que les bougies de cire bénies qui feront de la lumière. Une bougie durera trois jours ; mais dans les maisons des impies elles ne brûleront pas.
Pendant ces 3 jours les démons apparaîtront sous des formes abominables et feront retentir dans l'air de terribles blasphèmes . Des rayons et des étincelles pénétreront dans les demeures des hommes, mais ils ne vaincront pas la lumière des chandelles bénies qui ne seront éteintes ni par le vent, ni par les tourmentes ou les tremblements de terre. Une nuée rouge comme le sang traversera le ciel ; le grondement du tonnerre fera trembler la terre...
La mer déversera ses vagues mousseuses. La terre se transformera en un immense cimetière. Les cadavres des impies comme des justes recouvriront le sol . La famine qui suivra sera grande ; toute la végétation de la terre sera détruite , comme aussi les trois quarts du genre humain. La crise viendra pour tous soudainement. Les châtiments seront universels et se succéderont l'un après l'autre sans interruption. "Les hommes n'ont pas écouté les paroles dites par Ma très Sainte Mère à Fatima. Malheur à ceux qui n'écoutent pas Ma Parole maintenant. Les hommes n' ont pas compris le langage de la guerre [...]
Les fréquentes apparitions de Ma Sainte Mère sont les œuvres de Ma Miséricorde. Je l'envoie avec la force de l'Ésprit Saint pour avertir les hommes et sauver ce qui est à sauver. Je dois laisser arriver le châtiment sur le monde entier, afin que beaucoup d'âmes soient sauvées qui autrement seraient perdues .
Pour toutes les croix , pour toutes les souffrances et pour tout ce qui arrivera encore de plus terrible, mais vous ne devez pas maudire mais remercier Mon Père du Ciel. C'est l'œuvre de Mon Amour. Vous le comprendrez seulement plus tard...
Je dois venir dans Ma Justice, parce que les hommes n'ont pas reconnu le temps de La Grâce . La mesure du péché est remplie, mais à Mes fidèles il n'arrivera aucun mal.
Je viendrai sur le monde pécheur , avec un terrible coup de tonnerre, en une froide nuit d'hiver. Un très chaud vent du sud précédera cette tempête, et de lourds grêlons creuseront la terre. De la masse nuageuse rouges feu des éclairs dévastateurs foudroyeront , en incendiant et en réduisant tout en cendre .
L'air se remplira de gas toxiques et de fumées létales qui à cyclones , déracineront les œuvres d'audace, de la folie et de la volonté de puissance de la"ville de la nuit" [ = Paris]. [...]
L'ange destructeur anéantira pour toujours la vie de ceux qui auront dévasté Mon Règne. [...]
Quand l'ange de la mort fauchera la mauvaise herbe avec l'épée de Ma Justice, alors l'enfer se déversera avec une grande colère et tumulte sur les justes. Et , en premier lieu, sur les âmes consacrées, pour essayer de les anéantir avec une terreur terrifiante .

Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist

« L’antipape et ses collaborateurs apostats seront, comme l’a dit Sœur Lucie de Fatima, partisans du démon, ceux qui travailleront pour le mal sans peur de rien.»
N'est-ce pas ce qui arrive sous nos yeux ?
Quel est donc cet évangile, qui proclame : "Ne pas condamner, ne pas condamner, ne pas condamner", qui n'appelle plus à la conversion et profane le nom de Dieu, en approuvant le péché public sous couvert de miséricorde alors que le Ciel nous crie : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !" ?
Le faux évangile dont parle saint Paul en Galates 1, 3-9 !
Le Synode qui résume l'horreur et la nature subversive de ce "pontificat" : c'est le manifeste de Davos dans l’Église !
N'est-ce pas l'imposture religieuse dont parle l'article 675 du Catéchisme de l’Église catholique, sinon son prélude :
Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
Ne pas condamner les fausses religions, c'est pécher contre le Trône du Roi des rois.
Notre-Seigneur n'a pas ordonné aux apôtres de dialoguer avec les nations païennes et avec les fausses religions, mais les a appelés à proclamer à tous l’Évangile du Salut et d'en être les témoins au milieu des épreuves et des persécutions.
Notre-Seigneur n'a pas ordonné aux apôtres de dialoguer avec les nations païennes et avec les fausses religions, ni d'accommoder son message pour plaire aux hommes, mais les a appelés à proclamer à tous l’Évangile du Salut et d'en être les témoins au milieu des épreuves et des persécutions : "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde." (Mt 20, 19-20)
D'où cette parole à contre-courant de l'apostasie moderniste, des maximes du monde et de la gauche mondialiste : « Jamais ne pourra luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseront de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C'est pourquoi, il faut chercher la paix du Christ par le règne du Christ ». (Pie XI, pape de 1922 à 1939)
Ne pas condamner les fausses religions et tout ce qui mène qui mènent à l'enfer éternel, c'est pécher contre la vérité, contre la charité, contre la Croix qui est le Trône du Roi des rois, et l'Autel où le Grand Prêtre éternel s'offre tel l'Agneau du Sacrifice !
N'en déplaise à la Rome actuelle : La Fraternité Humaine, sans le Christ, c'est du naturalisme : une hérésie moderne, condamnée par le Magistère infaillible sous Pie IX !
"Quand le royaume de l’Antéchrist sera proche, apparaîtra une fausse religion qui ira contre l’unité de Dieu et de son Église. Cela entraînera le plus grand schisme jamais vu dans le monde" a écrit la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich.
N'est-ce pas ce qui arrive sous nos yeux ?
Il y aura d’un côté la véritable Église de Notre Seigneur, un petit reste indomptable avec un pape légitime (à venir après Benoît), et de l’autre, une fausse église grande, étrange et extravagante avec un pape falsifié à sa tête.
Le vrai Pape, persécuté et empêché, devra fuir alors que l’antipape restera à Rome aux commandes de la «nouvelle Église », soutenant l’union apostate des religions : ce sera «l’abomination de la désolation dans le lieu saint».
L'unité interreligieuse dont parle celui qui usurpe la Papauté, même lorsqu'elle ne consiste pas en un pur syncrétisme qui fait fi des différences, les laisse subsister sans proclamer la Seigneurie du Christ, la primauté de la Vérité sur l'erreur, la rédemption par le seul Jésus-Christ selon la foi de l'unique véritable Église fondée par Lui sur le Roc de saint Pierre. La liberté de conscience devient la norme et ramène la foi au Christ au rang de simple opinion humaine, alors que la loi suprême de l’Église est le salut des âmes ! C'est l'adultère spirituel, mais l'adultère charnel est désormais béni et peut accéder sans repentir et sans continence, tout aussi bien que le vice contre-nature qui a attiré la colère de Dieu sur Sodome et Gomorrhe !
Le respect des personnes est une chose essentielle et acquise.
Mais le respect de toutes les croyances et de tous les genres de vies, surtout ceux les plus contraires à la Loi Divine, est contraire à l'essence même de la Révélation Divine, c'est une abomination !
Qu'y a t-il de commun entre la lumière et les ténèbres, le Christ et les idoles, entre Dieu et le diable ? Allons-nous maintenant, au mépris de l'enseignement des apôtres Pierre et Paul, former des attelages disparates avec les infidèles ? (2Co 6, 14-15)
Là encore, il s'agit d'une hérésie : l'indifférentisme religieux, condamné dans l'encyclique Mirari Vos du pape Grégoire XVI en 1831.
Toutes ces pseudo-valeurs" véhiculées par de fausses doctrines sont en contradiction avec la Foi catholique reçue des apôtres, enseignée invariablement, promue et défendue par les Papes et les Saints Conciles de l’Église.
Bergoglio, en mettant l'autorité de Pierre qu'il usurpe, l'appareil gouvernemental de l’Église romaine, l'élément humain de la hiérarchie, la diplomatie et la presse vaticanes au service des valeurs, de l'idéologie et des projets onusiens qui subvertissent la doctrine et la vraie foi catholique, ne fait pas l’œuvre de Dieu, n'annonce pas Jésus-Christ, tout comme Simon-Pierre, lorsqu'il voulu empêcher Jésus de suivre la route sainte de la Croix qui nous sauve.
Ne pas condamner les fausses religions, l'adultère, la fornication et le vice des grecs, c'est pécher contre le Trône du Roi des rois.
L'évangélisation n'est pas du prosélytisme, c'est la Mission de l'Église, car en dehors de l’Église, il n'y a pas de salut : Extra Ecclesia nulla salus !
"J'ai vu également la relation entre les deux papes ... J'ai vu combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse Église. Je l'ai vue augmenter de dimensions; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la ville (de Rome). Le clergé local devenait tiède, et j'ai vu une grande obscurité" (Bse Anne-Catherine Emmerich, le 13 mai 1820).
"Je vois le Saint-Père dans une grande angoisse. Il habite dans un bâtiment autre que celui d'avant et il n'y admet qu'un nombre limité d'amis qui lui sont proches. Je crains que le Saint-Père ne souffrira beaucoup d'autres épreuves avant de mourir. Je vois que la fausse église des ténèbres fait des progrès, et je vois l'énorme influence qu'elle a sur les gens" (10 août 1820)
"Et puis, j'ai vu que tout ce qui concernait le protestantisme prenait progressivement le dessus et la religion catholique tombait dans une décadence complète. La plupart des prêtres étaient attirés par les doctrines séduisantes mais fausses de jeunes enseignants, et tous contribuaient à l'œuvre de destruction. En ces jours, la foi tombera très bas, et elle ne sera conservée que dans quelques endroits, quelques maisons et quelques familles que Dieu a protégés des désastres et des guerres" (1820)
"Je vis que beaucoup de pasteurs se sont laissé entraîner dans des idées qui étaient dangereuses pour l'Église. Ils construisaient une Église grande, étrange et extravagante".
Mais cette prophétie ne s'arrête pas là, elle annonce également la doctrine qui depuis les années post-conciliaires, guide une grande partie de la pastorale ecclésiale, celle de l'œcuménisme et de la liberté religieuse: « Tous devaient y être admis, pour être unis et avoir des droits égaux: évangéliques, catholiques et sectes de toutes dénominations. Telle devait être la nouvelle Église ... Mais Dieu avait d'autres projets» (22 Avril 1823).
Dieu a d'autres projets ! Isaac et Ismaël, Jacob et Esaü ne peuvent vivre côte à côte, comme la lumière et les ténèbres, les enfants de la Femme et la descendance du Serpent ne peuvent avoir part ensemble. Ceux que Dieu appelle à recevoir la vie en récompense et ceux dont il réprouve les œuvres ne peuvent hériter ensemble du Royaume des Cieux !
Dieu a d'autres projets, et ils passent par cette lourde croix que portent les membres saints du Corps Mystique du Christ, blessés par la corruption des mœurs, la fraude, l'apostasie et le refroidissement de la charité du plus grand nombre de leurs frères.
L’Église, Épouse de l'Agneau, vit aujourd'hui sa Pâque : elle suit son Seigneur sur le chemin du Calvaire, pour entrer avec lui, après la croix, l'obscurité du tombeau et le silence du Samedi Saint, dans la gloire de la Résurrection et le feu d'une nouvelle Pentecôte ! C'est ainsi qu'elle sera mise à part, séparée de la contrefaçon diabolique qui usurpe aujourd'hui son identité, son sceau, ses institutions, son trésor, ses vêtements et jusqu'à sa robe nuptiale, comme le bon grain est lui-même séparé de l'ivraie.
C'est Dieu, qui fera la part entre les poissons dignes d'être mis dans des vases et ceux qui ne sont bons qu'à être rejetés à la mer, entre les élus destinés à la gloire du Ciel et les réprouvés dignes de la damnation éternelle.
Dieu a d'autres projets, mais tout est-il donc écrit, ces jours de tribulations ne peuvent-ils être abrégés à cause des élus ? Même si nous ne voyons à cette heure que quelques mouvements de surface, la guerre n'a t-elle pas déjà commencée ? La fuite du Pape doit-elle encore se produire, ou s'est-elle déjà produite avec le "retrait" de Benoît XVI ? Le fait de ne pas quitter sa résidence vaticane, la soutane blanche, son nom de règne, de rester à Rome pour "servir Dieu et l’Église dans le silence et la prière" au lieu de quitter la ville, n'a-t-il pas créer une situation inédite, imprévue, une autre alternative dans la réalisation des prophéties dont le cours s'écoule sous nos yeux ?
«J’ai vu également l'opposition entre les deux papes… J’ai vu combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse église. Je l’ai vue augmenter de dimensions; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la ville (de Rome). Le clergé local devenait tiède, et j’ai vu une grande obscurité»
Quoi que l'on pense de Benoît XVI, cette opposition entre les deux Église, l’Église catholique et la secte synodale, est chaque jour plus flagrante, maintenant que le Saint-Père est mort. Dès le jour de ses funérailles, l'usurpateur a cessé de feindre la continuité et la bonne entente de façon flagrante et a depuis accélérer son agenda de démolition de l’Église du Christ.
Avec la renonciation de Benoît XVI, l’Église est entrée avec le Christ dans sa passion et avec sa mort dans le tombeau : mystiquement, c'est l'eclipse, le Samedi saint l’Église.
Le retrait plutôt que la fuite du Saint-Père (à moins que l'un et l'autre n'aient été synonymes), aurait-elle évité le pire et ouvert pour l'avenir des perspectives nouvelles que nous ne voyons pas encore clairement ? Dieu le sait, l'avenir lui appartient ! Nous sommes dans sa main, bien plus qu'à la merci de nos ennemis ! Nous n'avons pas à craindre, car le chrétien, marche joyeux, et libre même dans les chaînes, et il va au supplice, comme à des noces, en louant le Seigneur de l'avoir jugé digne de partager ses souffrances, pour enfin recevoir la couronne et la gloire éternelle !
Quis ut Deus ?
(abbé Olivier Valette)

A lire, à relire ...

Sermon du dix-septième Dimanche après la Pentecôte
In nómine Patris, ✠ et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen.
Da, quǽsumus, Dómine, pópulo tuo diabólica vitáre contágia: et te solum Deum pura mente sectári. Per Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum: qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus, per ómnia sǽcula sæculórum. Amen.
Donnez à votre peuple, Seigneur, d'éviter le contact du démon, et de s'attacher d'un cœur pur à vous seul, qui êtes Dieu.Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
L'esprit de la Révolution, le Diable ! a remplacé l'Esprit de la Révélation, les fausses lumières maçonniques (lucifériennes) les lumières de la vraies foi : un goutte à goutte mortel pour la foi des fidèles qui ne discernent plus le vrai du faux, prennent la contrefaçon pour l'authentique et les ombres de la mort pour la clarté du matin de Pâques ! La religion de l'homme qui se fait Dieu a remplacé la religion du Dieu qui s'est fait homme !
L’Église latine vit une crise sans précédent : apostasie silencieuse des fidèles et même d’une majorité de prêtres, d’évêques, de cardinaux, abandon de la Sainte Tradition, de la Messe apostolique, de la saine doctrine, de la sainte prédication, troubles des consciences, subjectivisme, relativisme théologique et moral, destruction de la vie contemplative, démantèlement et redéfinition de la vie religieuse, sécularisation, protestantisation du culte et de la foi, immigrationnisme, réchauffisme climatique, synodalisme, scandales financiers, abus sexuels, pédophilie, pédérastie dans le clergé, normalisation de l’adultère et de la fornication sous couvert de miséricorde etc… et pourtant, cela ne semble rien aux yeux accablés de sommeils du plus grand nombre, ou parait même ne pas exister et relever de folles « théories de la conspiration », de calomnies, d’attaques contre le Pape etc… alors que les faits sont là : ceux qui attaquent l’Église et la détruisent sont à l’intérieur : les fruits détestables d’une génération, qui a fait d’un concile pastoral un véritable veau d’or, apparaissent en pleine lumière. Il semblerait même que le Seigneur ait ôté la vue à ceux qui disent : « Nous voyons »… et leur péché demeure ! (Lc 9, 32 ; Jn 9, 41) Ils s'en vont encore en parlant de renouveau et de printemps, de "Génération Saint-Esprit"... comme s'il avait un tant soit peu cessé de souffler sur l’Église et d'assister ses ministres fidèles, dans leur mandat d'enseigner toutes les nations et de les baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. (Mt 28, 19) Si nous avons portés des fruits aussi mauvais, ne serait-ce pas que nous nous sommes séparés de l’arbre bon qui est le Christ ? Tout cela ne nous inciterait-il pas à la conversion ? Eh bien, oui ! Si le Seigneur a laisser agir Satan, s'il a permis son action destructrice, c'est parce que Dieu veut et peut – lui à qui rien n'est impossible, en tirer un bien plus grand !
Aussi tragique que soit la situation, cette crise nous est utile : je vous en prie, bien-aimés, ne vous scandalisez pas, ne soyez pas étonnés : usez de raison et de bon sens en esprit de foi, en accord avec la foi des siècles ! Les puissances de l'enfer ne l'emporteront pas, le Siège de Pierre est le Rocher qui ne saurait être ébranler, car c'est le Trône de Dieu (occupé de façon vicaire par le Pape) dans la Cité, c'est-à-dire dans l’Église. (Ap 22, 3) Comment le Père oublierait-il ses enfants, son pusilus grex, le petit reste fidèle : prêtres, religieux, religieuses, laïcs qui tenez bon dans une lutte héroïque pour garder la foi et la transmettre. (Mt 16, 18 ; Lc 12, 32)
Mais nous voici à Gethsémanie, c’est l’heure des ténèbres : l’heure où le traître profane son alliance, lui dont les paroles sont douces, mais blessent comme un poignard le corps et le cœur meurtris de Notre-Seigneur ! (Lc, 22, 53 ; Ps54, 22) Le Christ, roué de coups, battu de verges, épuisé, le visage tuméfié, le corps couvert de plaies sanguinolentes nous requiers pour marcher avec Lui vers le Calvaire, pour y être crucifiés… Mais il est hélas plus facile pour beaucoup, de vivre dans le déni que d’accepter de monter sur la Croix. Où est donc notre foi ? Disons avec Pierre : Seigneur, vous qui connaissez toute chose, vous savez que je vous aime ! (Jn 21, 15) et avec le Psalmiste et le saint prophète Elie : « Le zèle de votre Maison me dévore ! » (Ps 69, 9)
Ce sont les jours de l'Abomination (l'Anti-Eglise) et de l'Anti-Christ prêchant l'Anti-Évangile depuis la Cathèdre falsifiée, mais l'Immaculée réduira ce schisme à néant et écrasera sous son pieds les hérétiques, les schismatiques et les usurpateurs !
C'est maintenant l'heure et la domination des ténèbres, mais c'est aussi l'heure du Cœur Immaculé de Marie, l'heure où la Femme revêtue de soleil triomphe de l'Ancien Serpent par de petites âmes qui lui sont toutes consacrées, dévouées et fidèles. Tenez bon avec elle, car ils se précipitent vers la ruine. (Elle fondra sur eux, soudain, comme un désastre) Et vous, vers le Triomphe du Cœur Immaculé de Marie !
Le Serpent ne dévorera pas la Croix, comme le Dragon n'a pas dévoré l'enfant de la Femme revêtue de Soleil, lequel fut enlevé auprès de Dieu et de son trône (cet enlèvement signifie la Résurrection bienheureuse et la glorieuse Ascension de Notre-Seigneur). (Ap 12, 5) L'Immaculée Conception, la Mère de Dieu, notre Mère, écrase déjà de son talon meurtri la tête de l'Ancien Serpent. (Gn 3, 15)
Que faire donc, comment travaillez à ce triomphe ?
Si l'on continuez simplement - même dans la clandestinité, frappés de censure, d'interdit, exclus, privés de sièges, d'offices, de titres et de rang par une autorité nulle et vaine – à faire ce que l’Église a toujours fait, même persécutée ! Oui, si l'on prêchait le salut par la Croix, l'amour de l'Eucharistie, le Saint Rosaire et les mystères de notre Sainte Foi en fidélité à tous les siècles chrétiens depuis les bienheureux apôtres, plutôt que l'humanisme maçonnique et protestant qui a tout renversé ? Ne retrouverions-nous pas la paix par le bon ordre enfin restauré ? Et si l'on rétablissait une liturgie vraiment digne de Dieu sans y opposer de résistance ? Eh bien, je parie, que les églises se rempliraient. Par le sens du sacré retrouvé et l'esprit d'adoration, la pitié filiale et la crainte de Dieu feraient refleurir partout la vertu. Et si on rendait à Dieu ce qui est à Dieu (Lc 20, 25) et à l'homme ce qui est à l'homme, si Dieu retrouvait la première place dans nos cœurs et dans la société par le Règne Social de Notre-Seigneur Jésus-Christ : l’Église et le monde des hommes ne seraient-il pas transformés ?
J'en appelle à vous, à nous, chers frères et sœurs, afin que chacun là où il est et ensemble dans la communion de l'Esprit-Saint, nous commencions à y travailler car c'est une œuvre sainte pour laquelle chacun recevra un salaire juste et équitable au jour du jugement. C'est celle qu'a commencé le Poverello d'Assise en rénovant les pierres de la chapelle Saint Damien, et qu'il a poursuivit en voulant rénover les cœurs, les âmes chrétiennes, les pierres vivantes de l’Église, le Sacerdoce et la vie religieuse, l'esprit de pauvreté, d'adoration et de sacrifice qui ont pour fruit la vraie joie ! Dans la prière, formons aussi le vœu d’un prompt rétablissement de la Tradition chrétienne authentique, et la condamnation définitive et sans appel des erreurs du monde moderne, y compris et surtout celles qui ont ravagée de façon sacrilège la Maison de Dieu.
Frappons à la porte du Père éternel au nom de son Fils par la prière, la pénitence et la réparation. Un pape ou un concile plutôt qu'un synode devront un jour renverser la table des marchands du Temple et remettre en ordre la Demeure : n’en déplaise à certains, les vertus théologales qui soutiennent la vie des baptisés ne sont pas la liberté (de jouir), l’égalité (entre le bien et le mal, la vérité et l'erreur) et la fraternité (sans paternité), mais plutôt la foi, l’espérance et la charité. Nous sommes baptisés au nom de la Trinité Sainte et non pas au nom de la République. Ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais bien l’Esprit de Dieu. Jusques à quand donc les principes de la Franc Maçonnerie vont-ils se substituer à l’enseignement du Christ et de l’Église de Dieu dans l’esprit des croyants et l’esprit de la Révolution à l’Esprit de la Révélation ? La seule vraie « révolution » est la Révélation de l’amour miséricordieux de Dieu. Nul ne peut servir deux maîtres (Mt 6, 24). Parlons donc de foi, d’espérance et de charité.
Qu’est-ce que la foi ?
Assurément, c’est autre chose que la simple croyance. Comme l’espérance et la charité, la foi est une vertu théologale : un don surnaturel que Dieu nous fait au baptême.La foi est confiance, obéissance à Dieu et lumière sur le chemin. Lumière pour notre marche dans la nuit. La foi s’accorde à notre intelligence, ou plutôt elle accorde notre intelligence à la révélation que Dieu fait de Lui-même. La foi nous dispose à croire en Dieu et en Son Fils Jésus-Christ, ainsi que l’Église l’annonce depuis le saint jour de Pâques…
Qu’est-ce que l’espérance ?
Ce n’est ni l’espoir ni le doute, mais une certitude : Dieu m’aime, et son amour ne peut pas mentir, car il est Dieu qui ne trompe pas et ne peut se tromper. L’Amour invincible du Père est pour nous source d’espérance. Espérer, c’est tendre vers lui de tout notre être, nous souvenir de sa présence, de sa fidélité en tout temps, dans les moments de joie et dans les épreuves. L’espérance est autre chose que l’espoir, car l’espérance se fonde sur une certitude de foi : l’Amour du Père, selon la parole même de Jésus : «Dieu a tant aimé le monde, nous a tant aimés, m’a tant aimé, qu’Il a donné Son Fils unique.» (Jn 3, 16)
Qu’est-ce que la charité ?
Un Amour nouveau, un amour qui ne vient pas de nous, mais de Dieu, afin que nous puissions l’aimer comme Père et aimer les autres comme des frères. La charité c’est cet amour que Dieu nous porte le premier, de façon inconditionnelle, et qui attend de nous une réponse d’amour… d’un amour qu’Il met Lui-même dans nos cœurs par l’Esprit Saint, l’Esprit de Jésus, Son fils. «L’amour de Dieu a été répandu en nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. » (Rm 5, 5) Si l’amour de Dieu – la charité – déborde, surabonde en nous, notre espérance ne sera pas déçue, car alors nous n’aurons pas cru en vain. La foi et l’espérance passent l’une et l’autre, la charité ne passe jamais. » (1 Co 13, 8 )
L’amour que nous recevons gratuitement de Dieu est à partager dans la charité, une charité en actes (ce dont le pain offert à chaque Messe, pour devenir le Corps très saint de Notre-Seigneur est un signe), une charité qui s’exprime dans le service et qui et trouve sa perfection dans le sacrifice. Une charité qui est l’agir de la foi. Le sacrifice est le service suprême qui conduit à la joie véritable, signifiée par le vin qui deviendra le sang du Christ. Loin d'être sans objet, la foi a pour origine et pour fin le Christ mort et ressuscité. En plus de notre propre expérience, et la précédant il y a le témoignage, la profession de foi en actes de tous les saints et saintes à travers l'Histoire qui n'ont pas tous vu Jésus de leurs yeux de chair, mais qui se sont laissés interpeller et transformer par sa parole, son exemple, sa vie, sa mort sur la croix. Cette mort qui fut celle d'un innocent accusé de blasphème et qui fit de celle-ci une offrande, un acte d'amour et de fidélité envers Dieu en même temps que d'amour et de pardon, à l'adresse de tous les hommes, et en premier lieu de ses bourreaux. Un acte d'amour qui rouvre à l'humanité le chemin du Ciel, faisant briller sur elle, la face d'un Dieu de tendre miséricorde, et non de sévère condamnation. Le Christ, est le Dieu qui ouvre le chemin, le rédempteur de l'homme.
De cela, ont témoigné les apôtres, auxquels il est apparu. Ces mêmes apôtres qui avaient pris la fuite lors de son arrestation. Et qui ont tous été jusqu'au martyre pour attester de ce qu'ils avaient vu et entendu. On ne prend pas de tels risques, on ne meurt pas pour un mensonge : pour une "croyance" que l'on ne sait fondée sur le roc. (Mt 7, 24) Mais on donne tout en revanche pour la foi dont a fait l'expérience dans sa propre chair. On donne sa vie par amour d'un Dieu qui nous aime au point de se donner lui-même. Un Dieu dont l'amour est plus fort que la mort. (Ct8, 6)
De cette foi, nous devons aujourd'hui, plus que jamais, témoigner avec force, remplis d’espérance et de charité. Nous sommes peu nombreux, nous disposons de peu de moyens ? Soit ! Les apôtres de même, et ils ont évangélisé le monde ! Nous avons peu, nous sommes pauvres mais à même d’enrichir toute l’humanité de la grâce de Dieu. Nous avons la foi, la Parole, L’Écriture Sainte et la Sainte Tradition, les Sacrements, la Messe de Toujours, l’intercession de Marie la Très Sainte et de tous les bienheureux du paradis.
Pourquoi les catholiques modernes, nés de Vatican II, élevés, nourris et formés par les enseignements de ce concile révolutionnaire, semblent souvent structurellement incapables de se détourner des erreurs qu'ils professent ? Parce que privés des lumières de la Tradition, de l'enseignement bi-millénaire de l’Église, ils ne peuvent les reconnaître comme telles, en identifier les causes et la matrice hérétique : le luthéranisme, le naturalisme protestant, le libéralisme des Lumières maçonniques, le laïcisme, le modernisme, qui ont pour origine commune la gnose hérétique, combattue depuis le commencement par saint Jean, saint Irénée, et tous les Pères. Ils ne professent plus la foi pour laquelle les martyrs ont versé leur sang ! Ayant rejeté ou méconnue la Saine Doctrine, il ne leur reste plus qu'une foi humaine et de bons sentiments au lieu de la charité, répandue dans nos cœurs par le Saint-Esprit : une espérance vaine ! Sans l'authentique tradition latine, le « catholicisme » conciliaire se retrouve hors-sol, orphelin, coupé de ses racines : il ne peut porter de fruit. De même se rendrait stérile tout arbre qui retiendrait sa sève, privant ainsi ses branches de fleurir et de porter du fruit.
Il y a quelques années, après un enseignement sur l’Église comme "Arche du Salut", sur la foi théologale et les autres vertus surnaturelles, sur la vraie doctrine et la manière authentiquement catholique de la recevoir, sur les implications de la réforme de la Messe et son impact sur la foi des petits... voilà qu'une dame vient confirmer ma parole en disant : « Oui, mais moi, je crois que toutes âmes seront sauvées. Dieu veut sauver toutes les âmes ».
Oui, Dieu veut sauver toutes les âmes, mais cela ne veut pas dire que toutes accepteront son salut, la rédemption et la nouvelle alliance dans le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
« Oui, mais moi je... » le nombril, encore et toujours le nombril ! Voilà le problème : la sensibilité qui supplante la raison et le libre-examen qui se substitue à l'obéissance. Ainsi la foi n'a plus d'ancrage. Elle est battue par les flots et livrée à tout vent de doctrine (Eph 4, 14)... Je ne pouvais que lui répondre : « Si vous ne recevez pas humblement la foi de l’Église telle que nous l'ont transmise les Apôtres, les Saints Pontifes et les Conciles, c'est-à-dire le Saint Magistère au service de la Tradition et de la Sainte Écriture, pour la faire vôtre, la proclamer, et la transmettre par un vivant témoignage, alors ce n'est plus la foi catholique que vous confessez, mais une autre religion sentimentale, qui ne sauve pas, parce qu'elle vient non de Dieu mais des hommes. Vous n'êtes plus catholique mais protestante, ne vous en déplaise, et si vous persévérez dans cette erreur, vous vous séparer du Corps Mystique du Christ, selon la parole Seigneur : «Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. » (Jn 15, 4-6).
Frères et sœurs, héritiers par vocation des bénédictions de Dieu, allons tels des agneaux parmi les loups et le Seigneur, le tout-puissant sera avec nous. (1P 3, 9 ; Lc 10, 3) Tel un figuier que
Dieu aura béni, nous porterons, non plus les chardons de la désobéissances et du vices, mais de bons fruits, et greffés sur lui, la Vigne Véritable, comme des sarments que le Père aura émondés, nous produirons du raisin pur et non plus des épines !
Oui, l’Église est éclipsée, mais au sens où elle est usurpée, non réduite à quelques sectes éparses et rivales, même pourvues d'un Épiscopat valide, de vrais ministres et de vrais sacrements. Il s'est passé la même chose durant la crise arienne, et s'il a été nécessaire pour les vrais catholiques de rompre avec les hérésiarques qui occupaient les sièges, de fuir les sacrements valides données par des ministres hérétiques, il n'a jamais été question pour eux de la déclarer fausse ou de prétendre la refonder ailleurs... Une éclispe est temporaire par définition, ce n'est pas une disparition, moins encore une dissolution. Fuyez donc les hérétiques et leur doctrine corrompue et corruptrice et éloignez-vous des schismatiques sectaires qui excommunient l’Église de Dieu ! Les premiers subvertissent et renversent l'autorité d'enseignement qui appartient par droit divin au Pape et aux évêques unis à lui et les seconds s'opposent à l'Ordre Hiérarchique dont ils usurpent l'autorité de gouvernement, confondant un jugement moral ordonné à guider leurs conduites avec une sentence canonique liant toute l’Église ! Sauvez ce qui est bon en eux, comme Jésus a su le faire avec le Samaritains et les pharisiens, mais éviter le venin de leur erreur et l'imitation de leur excès.
Quant à nous, ne nous affligeons pas , car à l'heure où tout semblera perdu, tout sera relevé, et l’Église resurgira plus belle que jamais, comme le Christ ressuscité le troisième jour ! Frères, ne vous affligez pas, répandez-vous plutôt dans la louange du Christ déjà victorieux ! C'est là le sens du Dimanche, premier jour de la semaine, premier jour de la création nouvelle, premier et dernier jour de toute l'histoire de l’Église. Le Calvaire n'est pas la fin : c'est le commencement ! L'avenir, ce n'est pas la poussière du tombeau, c'est la clarté radieuse du matin de Pâques ! Réentendons et gravons dans notre esprit les paroles de la collecte de ce Dimanche : Qu'elles inspirent notre conduite, ainsi nous brillerons comme des foyers de lumière, enfants de Dieu sans tâches, au milieu d'une génération pervertie. (Ph 2, 5)
Da, quǽsumus, Dómine, pópulo tuo diabólica vitáre contágia: et te solum Deum pura mente sectári. Per Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum: qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus, per ómnia sǽcula sæculórum. Amen.
Donnez à votre peuple, Seigneur, d'éviter le contact du démon, et de s'attacher d'un cœur pur à vous seul, qui êtes Dieu.Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
In nómine Patris, ✠ et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen.
(Abbé Olivier VALETTE)

La manipulation subliminale par l'image


Paradoxalement, cette photo (celle de gauche) de la femme émancipée qui circule actuellement dans tous les blogs pro clique de la fausse droite catholique, et qui est censée représenter la résistance des Françaises, incarne en réalité leur soumission à la culture de mort que la dictature leur a imposé en 230 ans de lavage de cerveau «post coup d'état jacobin».
Par le truchement d’une analyse très simple, j’aimerais vous le prouver.
Que voyons-nous dans la partie gauche de la photo qui est censée représenter la libération de la femme française ?
1) Une femme largement dénudée (en opposition avec la bonne tenue de la femme catholique de la France éternelle), donc une femme qui a cédé à la pression culturelle, et ce, quand bien même sans s’en rendre compte. Oui, il s’agit ici d’une femme qui accepte que d’autres lui dictent le comportement qu’elle doit avoir. Il s’agit donc d’une soumise et non pas d’une «rebelle».
2) Une femme dont la préoccupation principale est d’aller boire un coup avec ses amis et copines (comme si cela était le but ultime de la vie et du bonheur) et qui manifestement n’a que faire de ses enfants et de sa famille, pour autant qu’elle en ait une. Les dernières sondages indiquent que près de 30% des jeunes françaises en âge de procréer ne veulent pas d'enfant !
3) Une femme qui affiche les couleurs de la république (république illégitime dont le but est de procéder au génocide culturel du catholicisme, donc au fond à son propre génocide puisque la femme française est historiquement essentiellement catholique).
Une Française qui affiche les couleurs de la république, approuve et quand bien même inconsciemment, sa propre extermination normative. Cela équivaut à souffrir d’un monstrueux syndrome de Stockholm dans lequel la victime, au lieu de se défendre, défend son bourreau. Eh oui, chère femme «libre» et moderne, tu es masochiste et tu aimes celui qui t’écrase et qui lave ton cerveau… En matière de vraie rébellion et de combat pour la liberté, on fait mieux, non ?
4) Dans le texte de la photo il est dit «elles ne se soumettent pas au voile». Cela renvoie bien sûr au voile islamique et insinue donc que les migrants musulmans seraient les responsables du génocide culturel que nous connaissons (mensonge « fourre-tout » et très pratique pour beaucoup " d'opposants". Cela, bien sûr, est une falsification subliminale de l’histoire de la dégringolade civilisationnelle de la France.
En effet, les migrants musulmans arrivent dans un pays DEJA déchristianisé (pensons aux lois qui sont à la base du vrai changement de peuple comme la légalisation de l’avortement ou du mariage homosexuel. Ces lois viennent-elles des migrants musulmans ?
Rendre le voile musulman responsable du génocide culturel que connait notre pays, n’a que pour but de créer une diversion afin que le peuple ne puisse pas identifier les vraies causes de son malheur.
En outre, «le voile» islamique étant une manifestation de la religion, au-delà du voile en soi, c’est à la religion en général que l’on s’en prend. D’une façon subliminale cela nous chuchote: « Tout ce qui est religieux, est nécessairement contre ton émancipation » et donc, par extension, aussi le catholicisme.
5) Toujours dans le texte nous pouvons lire: «Belle et rebelle». Ici nous sommes en pleine inversion du sens des mots. En effet, le contenu sémantique de cette «rébellion» que lui propose le système, en réalité, n’est rien d’autre que sa soumission consentante au normatif imposé par la dictature. Bon, au fond, c’est simple : «pour être rebelle, chère Française, tu dois te soumettre…mais sans t’en rendre compte ». Oui, une histoire de fou.
6) Enfin, ô cerise sur le gâteau, nous pouvons lire au bas de l’affiche «citoyens du monde»; affirmation qui quand elle est bien traduite signifie: « Citoyen apatride sans foi ni loi (et surtout sans religion catholique), déshérité de tout patrimoine culturel, sans repère sur lequel s’appuyer et donc, in fine, incapable de se défendre contre le nouveau normatif maçonnique qu’on lui impose sans qu’il ne s’en rende compte ».
La grande manipulation subliminale de la pensée unique est de convaincre ses esclaves d’avoir choisi eux même leur mise en esclavage et donc, en quelque sorte, de les convaincre d’être des rebelles. C’est que l’esclave qui s’ignore, croit être le rebelle qu’il ne sera jamais… Oui, un immonde tour de passe-passe sémantique. Le politiquement correct satanique a réussi à faire croire aux grandes masses que leur asservissement était en réalité leur émancipation.
Hélas, c’est ce type d’image (par le processus trompeur d’association d’idées) qui permet à nos faux rebelles du système (tous pro avortement et pro mariage contre nature) de donner l’illusion aux plus naïfs d’entre nous, qu’ils représentent les intérêts de la France éternelle. Ces gens, détruisent notre nation en faisant croire qu’ils la défendent.
In fine, la Française « libérée » de la photo, est en réalité une esclave participative qui fait la promotion d’un système qui est pourtant la cause de sa déchéance.
Alors, mes amis, laquelle de ces deux femmes que nous voyons sur la photo est la vraie rebelle qui résiste le mieux au génocide culturel imposé par 230 ans de dictature maçonnique?
La républicaine en minijupe qui va boire un coup et qui au passage vomit les pires clichés mensongers du système ou bien la mère de famille catholique qui en dépit de toutes les pressions exercées par deux siècles de fausse historiographie et de culture satanique antichrétienne, continue à mener sa famille à la sainte messe ?
Je ne vous ferai pas l’affront de vous répondre.
Jean-Pierre Aussant

L'Afrique en ébullition ?

Il fallait qu’Elon Musk s’en mêle pour que le monde prenne enfin conscience du drame qui se joue présentement en Afrique du Sud, pays au bord de l’implosion où les Euro-africains vivent désormais sous une menace constante. 
En réponse au tristement célèbre démagogue raciste Julius Malema, chef de la formation marxiste et panafricaniste EEF (Economic freedom fighters), l’entrepreneur à succès né à Pretoria a utilisé sa plateforme X pour lancer un tonitruant : « Ils poussent ouvertement au génocide des Blancs en Afrique-du-Sud ».
En cause, le chant glaçant entonné à chaque meeting de Julius Malema par des dizaines de milliers de ses partisans dans les stades du pays. Sur un air d’«afro trap» locale, les militants de l’EEF hurlent « Shoot to kill, kill the Boer, kill the farmer » (Tirez pour tuer, tuez le Boer, tuez le fermier). Un commandement explicite à tuer les boers, soit les Afrikaaners installés depuis des siècles à l’extrême pointe méridionale du continent africain. Pas de quoi choquer le New York Times, comme l’a fait remarquer un Elon Musk à juste titre courroucé par cette antienne qui encourage à l’élimination physique de membres de sa famille eux-mêmes descendants des Boers. En effet, la publication américaine n’a pas blâmé Julius Malema… mais les commentateurs d’extrême-droite qui auraient eu le culot de voir un brûlot raciste dans ce que les historiens « sérieux » et la gauche voient comme un simple chant anti-apartheid qu’il ne faudrait pas « prendre au premier degré ».
Elon Musk, toujours, a interpellé le président Cyril Ramaphosa en lui demandant pourquoi il ne réagissait pas. Etait-ce une question rhétorique ? Depuis des années, le parti majoritaire post-apartheid de l’ANC (Congrès national africain) joue aussi de la partition anti-Boers et de l’ambiguïté, surfant sur la haine du Blanc pour mieux faire oublier que l’Afrique du Sud n’est pas encore devenue la superpuissance africaine que les spécialistes imaginaient au mitan des années 1990, confrontée à une criminalité endémique et à des situations de détresse terribles dans les townships.
Ainsi, depuis la fin de l’apartheid et l’accession au pouvoir de l’ANC de Nelson Mandela, la situation économique des Noirs ne s’est pas franchement améliorée. À en croire l’Institut national des statistiques d’Afrique du Sud, les familles noires auraient des revenus environ cinq fois inférieures à ceux des familles blanches. Il est estimé que 52 % des Sud-Africains vivraient en-dessous du seuil de pauvreté, mais aussi que 26 % des citoyens de ce pays ne mangeraient pas à leur faim. Quant à la criminalité et à la santé publique, les chiffres donnent froid dans le dos : 6 millions de Sud-Africains séropositifs, des milliers de meurtres tous les ans qui en font un des pays les plus dangereux du monde, la plaie des gangs, ou bien encore les 2 millions d’habitants des townships et autres bidonvilles, dont quelques-uns maintenant occupés – c’est une nouveauté – par des Blancs. Des statistiques éloquentes pour le troisième pays le plus riche d’Afrique selon la Banque africaine de développement (BAD), derrière le Nigéria et l’Egypte. Bien sûr, une classe moyenne noire a lentement émergé, de même qu’une élite politique et économique, sorte d’oligarchie à laquelle appartient justement Cyril Ramaphosa.
Actuellement en campagne contre tous les partis de l’opposition, Julius Malema s’est parfois complu à flatter la frange radicale de l’EEF. Une radicalité maximale, le chant «Kill the Boer» n’étant qu’un exemple parmi d’autres des multiples déclarations de Julius Malema, par ailleurs grand admirateur de Vladimir Poutine, soutien du Front Polisario et des putschistes nigériens. En mars 2018, il déclarait notamment à propos du maire de Port Elizabeth qu’il fallait « couper les têtes de la blancheur ».
L’EEF se sent-elle autorisée à adopter ce langage en raison du laxisme qui règne dans la « nation arc en ciel » ? L’an dernier, un tribunal a jugé que le chant «Kill the Boer» ne constituait pas un discours de haine… Il y a tout juste deux ans, l’ANC réactivait aussi le projet de réforme agraire, avant de se dédire. Ce projet prévoyait une proposition d’amendement décrivant de façon plus explicite les conditions dans lesquelles « l’expropriation des terres sans dédommagement peut être effectuée »… Remise au futur plus ou moins proche, cette réforme est depuis longtemps attendue par la population noire du pays, largement majoritaire, les Blancs comptant désormais pour moins de 10 % de la population dont 60 % de Boers, selon le recensement de 2010, auxquels il convient d’ajouter 2,6 % d’indo-asiatiques et 8,8 % de coloured (divers types de métisses). Ce mouvement démographique devrait d’ailleurs fortement s’accentuer dans les années à venir, tant par les migrations intra-africaines et les départs de blancs que par la forte natalité des populations noires des différentes ethnies (Zoulou, ou Xhosa l’ethnie à laquelle appartenait feu Nelson Mandela). Le racisme dirigé contre les blancs vivant en Afrique-du-Sud est un des derniers ressorts permettant à l’élite noire née de la fin de l’Apartheid de se maintenir au pouvoir. Cyril Ramaphosa agit comme ses prédécesseurs, tous incapables de tenir des politiques susceptibles d’augmenter la prospérité et la sécurité de leurs concitoyens, en désignant à la vindicte le bouc-émissaire blanc, accusé d’avoir spolié l’Afrique du Sud.
La situation de ce pays du bout du monde est cependant, à y regarder de plus près, très différente de celles qui avaient cours dans les colonies classiques. Les Boers sont arrivés en Afrique-du-Sud dès le milieu du XVIIème siècle par le cap de Bonne Espérance, devenant des Africains blancs, comme l’indique le terme « afrikaans ». Par la même, ils ont progressivement développé une société originale et autonome, cultivant des terres jusque-là jamais exploitées, gagnant un certain degré d’autonomie politique au cours de plusieurs conflits contre le Royaume Uni à la fin du XIXème siècle. Les Afrikaners sont donc pour certains des Sud-Africains depuis plusieurs siècles, ce qui fait du projet d’expropriations massives récemment évoqué par Cyril Ramaphosa une politique aussi raciste que mue par le ressentiment, trahissant partiellement les discours de Nelson Mandela à la fin de sa vie et renouant avec les racines marxistes révolutionnaires de l’ANC originel. Du moins, marxistes quand il s’agit de faire de l’homme blanc l’unique oppresseur et de tous les Noirs les damnés de la terre, y compris quand ils sont à la tête d’immenses fortunes indues comme c’est le cas pour une part importante de caciques du parti qui préside aux destinées de l’Afrique du Sud.
Pour des raisons purement électoralistes, les politiciens sud-africains mettent donc en danger de mort les quelques 4,3 millions de Blancs d’Afrique du Sud. Pire, les Européens et les Américains n’osent pas le dénoncer avec suffisamment de force. Isolés, les fermiers sent quotidiennement assaillis et placés en état de siège par cette politique inspirée du Zimbabwe de Mugabe, qui n’a d’ailleurs jamais porté ses fruits. Ce tournant majeur dans la vie sud-africaine pourrait à terme provoquer un important exode des Blancs à destination de pays amis, tels que l’Australie qui a récemment proposé d’accueillir des réfugiés sud-africains ou l’Argentine. Il est temps de faire la lumière sur ce massacre organisé. La nation arc-en-ciel n’est déjà plus. Place à une nation en noir et blanc. Elon Musk a bien raison de s’y opposer courageusement.
Avec intelligence, l’Alliance Démocratique d’inspiration libérale avait su s’opposer au projet de réforme agraire en 2021. Ce même parti pourrait porter plainte contre Julius Malema mais aussi enregistrer un score important lors des prochaines élections, provoquant peut-être même la chute de l’ANC. 
« Voici un homme déterminé à déclencher une guerre civile », a accusé John Steenhuisen, chef de file de la formation libérale.
Article paru sur CAUSEUR 12/8/2023

L'heure du combat



Vous avez des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Vous avez assez d'intelligence et de discernement et toutes les grâces que Dieu met à votre disposition pour ne pas vous laisser égarer par les mensonges de la fausse Église bergoglienne.
Ce n'est pas l'heure de vous divertir mais de combattre et de vous préparer pour la grande guerre spirituelle qui a commencé alors que vous dormiez ! Prenez le temps de lire ceci, car il en va du salut de vos âmes et de celles de vos enfants !
A La Salette, la Sainte Vierge nous a avertis :
"Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist".
Ce ne sera pas la Sainte Église, fidèle aux promesses du Christ, qui perdra la Foi : ce sera la secte qui occupe le Siège de Saint Pierre et que nous voyons aujourd'hui propager l'anti-évangile du Nouvel Ordre Mondial. 
Il n'est plus possible de se taire, car aujourd'hui notre silence nous rendrait complices des ennemis de Dieu et de l'humanité. Des millions de fidèles sont dégoûtés par les innombrables scandales des Pasteurs, par la trahison de leur mission, par l'abandon de ceux qui, en vertu de l'Ordination Sacrée, sont appelés à témoigner du Saint Évangile et à ne pas soutenir l'instauration du règne de l'Antéchrist ...".
"Je prie mes frères dans l'épiscopat, les prêtres, les religieux et, d'une manière particulière, les fidèles laïcs qui se voient trahis par la hiérarchie, d'élever la voix pour exprimer, dans un esprit de véritable obéissance à Notre Seigneur, Tête du Corps mystique, une dénonciation ferme et courageuse de cette apostasie et de ses auteurs. 
J'invite chacun à prier pour que la Divine Majesté soit émue de compassion et intervienne pour nous aider. Que la Sainte Vierge, terribilis ut castrorum acies ordinata, intercède auprès du Trône de Dieu, compensant par ses mérites l'indignité de ses enfants qui l'invoquent avec le titre glorieux d'Auxilium Cristianorum".
Carlo Maria Viganò, Archevêque, qui a accordé à Alod-Maria Valli l'interview retranscrit ci-dessous :
* Excellence, motus infine velocior disons-nous souvent de l'attitude de François qu'il liquéfie le peu qu'il reste de la doctrine catholique et qu'il épouse la pensée mondaine. Les chroniques les plus récentes le confirment. Quelle est votre appréciation ?
Les Journées mondiales de la jeunesse, célébrées cette année à Lisbonne, ont confirmé l'accélération du plan de Bergoglio pour provoquer un schisme. Ses dernières nominations, que l'on peut qualifier de provocatrices, sont un euphémisme ; les extériorisations des futurs cardinaux, visant à confirmer la " révolution bergoglienne " ; la présence de James Martin pour propager l'acceptation de l'idéologie LGBTQ auprès des jeunes ; les récentes extériorisations de Bergoglio à un transgenre : " Dieu nous aime comme nous sommes, allez-y " il ne manquait plus qu'une interview dans laquelle l'Argentin se " confesse " à une rédaction génuflexive et turlupinante pour compléter le tableau.
Le ton adorateur de cette interview est plus qu'embarrassant : ce qui, pour quelqu'un qui prétend détester l'hypocrisie et la servilité, serait tragique si ce n'était pas grotesque. 
La courtoisie mielleuse des journalistes va jusqu'à décrire Bergoglio "comme un prêtre de village habitué à traiter tout le monde de la même manière, ou comme une femme qui, de l'aube au crépuscule, fait des pieds et des mains pour subvenir aux besoins de sa famille". 
Le lyrisme de Vida Nueva a cependant l'inconvénient de souligner l'apparente spontanéité des propos de l'interviewé, lâchés comme des bombes à retardement que l'on attend de voir exploser.
Il ressort de l'interview que Bergoglio n'attendait rien d'autre que de devenir pape. Mais l'histoire dit tout autre chose ... Je reste étonné des dons littéraires de Bergoglio : la reconstitution évocatrice de la surprise qu'il a ressentie lors de son élection n'est pas conciliable avec ce que nous savons maintenant qui s'est passé lors du conclave de 2013 et qui a été confié par un cardinal électeur mais qui n'a pas pu le révéler publiquement. 
Et en se présentant comme un speculum totius humilitatis, il se dit "victime de l'Esprit Saint et de la Providence", comme pour imputer le malheur de ce "pontificat" à Dieu lui-même, et non aux manœuvres de l'Église profonde avec la mafia de Saint-Gall, et de l'État profond avec les courriels de John Podesta et d'Hillary Clinton.
Arrivons maintenant aux bombes à retardement ! 
La première bombe à retardement : "Le Synode était le rêve de Paul VI. A la fin du Concile Vatican II, il s'est rendu compte que l'Eglise d'Occident avait perdu sa dimension synodale". Une manière de confirmer le caractère subversif de la collégialité de Vatican II, en contrepoids de la primauté pétrinienne solennellement et infailliblement proclamée au Concile Vatican I par le bienheureux Pie IX. 
Nous apprenons ainsi que la collégialité épiscopale théorisée par les innovateurs de Lumen Gentium devait utiliser le Synode des évêques comme un organe parlementaire modelé sur les formes civiles de gouvernement. En substance, il s'agit de l'application dans la sphère ecclésiastique du principe maçonnique propagé par la Révolution française pour renverser les monarchies catholiques. "Il s'agit d'aller de l'avant pour retrouver cette dimension synodale que l'Église d'Orient possède et que nous avons perdue", déclare Bergoglio. Mais cette "dimension synodale" est un terme néo-langagier moderniste pour ne pas admettre la subversion délibérée de la papauté en tant que forme monarchique d'autorité.
Il s'agit d'une attaque contre l'institution divine de l'Église, perpétrée par celui qui devrait au contraire la défendre contre les hérétiques. Nous assistons à la démolition de l'autorité suprême de magistère et de gouvernement du Pontife romain, lien de l'unité catholique, par celui qui est assis sur le trône de Pierre et qui agit et se fait obéir en vertu de l'autorité accordée au Pontife romain. C'est comme si l'on voyait le chef des pompiers donner l'ordre à ses subordonnés de répandre de l'essence dans la brousse et d'y mettre le feu, après avoir vidé les citernes et asséché les réserves d'eau.
* Le synode de 2001 est également mentionné...
Oui, dans l'inquiétante séquence des "remaniements de la réalité" bergoglienne apparaît aussi un souvenir du Synode de 2001, lorsque Bergoglio évoque cet épisode : "Alors le cardinal chargé de la coordination est venu, a examiné les documents et a commencé à dire : "On ne peut pas voter sur cela...". Je lui ai répondu : "Votre Éminence, cela est sorti des groupes..."". Et l'auditeur naïf se dit : "Voyez comme Bergoglio est bon, lui qui veut que la base dise aux évêques quels sont les vrais problèmes des fidèles, etc. "Il découvre alors que ce qui "sortait des groupes" a été présenté comme tel, ni plus ni moins qu'au Synode de la Famille, dont les documents ont été préparés par l'entourage de Bergoglio et approuvés par lui au préalable ; et de manière encore plus évidente au Synode de la Synodalité, dont le questionnaire envoyé aux diocèses, paroisses et groupes a été formulé de manière à exclure certaines questions et à orienter les réponses dans la direction souhaitée. Mais les choses ont été "purifiées", a rassuré Bergoglio. Nous avons progressé et, aujourd'hui, tout est voté et écouté", il faut comprendre que les écueils que représentaient auparavant la CDF ou d'autres Congrégations ont été éliminés soit par la nomination d'hérétiques parfaitement alignés, soit par l'éviction de la Curie romaine de tout rôle de coordination au profit des "églises nationales" ou des Conférences épiscopales, toutes occupées par des hérétiques et des corrompus asservis à Santa Marta. "Nous avons aussi l'exemple du Synode sur la famille. De l'extérieur, la communion aux divorcés nous a été imposée comme une grande question. Dans ce cas, il y avait la psychologie de la vague, qui cherchait à s'étendre. Mais, heureusement, le résultat est allé beaucoup plus loin... beaucoup plus loin". 
Si loin - dirais-je - qu'il a provoqué la protestation formelle de quelques cardinaux et de nombreux prélats, prêtres, religieux et théologiens, face à l'écart par rapport à la doctrine traditionnelle en matière d'adultère, de concubinage public et de famille. 
N'oublions pas l'opération frauduleuse par laquelle des sbires de Bergoglio sont allés voler dans les boîtes aux lettres des Pères synodaux le livre sur les erreurs d'Amoris lætitia dans lequel ils dénonçaient l'ingérence des progressistes dans la conduite du Synode. Même dans les domaines où les fidèles et les pasteurs sont le plus en désaccord avec le régime actuel du Vatican, comme l'Afrique, des rôles clés ont été confiés par l'autorité à des personnes qui bénéficient du soutien de Bergoglio, même si elles sont totalement inadaptées pour occuper certains postes de grande responsabilité. Il semble donc que l'affirmation "Dans le Synode, le protagoniste est l'Esprit Saint" serve à revêtir d'une aura d'autorité les décisions prises par Jorge Mario, qui n'ont absolument rien de divin et se révèlent même intrinsèquement opposées au Magistère catholique.
* Au cours de l'interview, un Concile Vatican III est évoqué...
Oui, en effet, lorsqu'un journaliste de Vida nueva pose la question provocatrice suivante : "Ce synode sur la synodalité semble tout couvrir, des propositions de renouveau liturgique au besoin de plus de communautés évangélisatrices, en passant par une véritable option préférentielle pour les pauvres, un véritable engagement en termes d'écologie intégrale, l'accueil des collectifs LGBTQ. A-t-on déjà pensé au Concile Vatican III ?"
On serait horrifié d'entendre l'hypothèse qu'un Synode puisse traiter de sujets très délicats - la réforme liturgique et l'évangélisation des communautés - et d'autres totalement étrangers aux finalités de l'Eglise, comme "une véritable option préférentielle pour les pauvres, un véritable engagement en matière d'écologie intégrale, l'accueil des collectifs LGBTQ". Pourtant, ce sont les thèmes abordés aux JMJ 2023, ces jours-ci, avec l'endoctrinement criminel de milliers de jeunes sur le thème de l'urgence écologique et de l'idéologie woke. Et ce sont les thèmes - répétés de manière obsessionnelle dans les médias, dans les écoles, sur le lieu de travail, en politique - de l'Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation, tous deux ontologiquement incompatibles avec la religion catholique parce qu'ils sont intrinsèquement anti-christiques et anti-chrétiens.
La réponse de Bergoglio est inquiétante : "Les temps ne sont pas mûrs pour un Concile Vatican III. Il n'est pas non plus nécessaire à l'heure actuelle, puisque Vatican II n'a pas encore été lancé. C'était très risqué et il fallait en tenir compte. Mais il y a toujours cette peur que répandent parmi nous les 'vieux catholiques' qui, déjà à Vatican I, se disaient 'dépositaires de la vraie foi'".
* Quel est le but ultime ?
On l'a compris, l'objectif principal de Bergoglio est de semer la division et la destruction. **(C'est le travail du diable dont la Très Sainte Vierge a parlé à Akita) Son modus operandi est toujours le même. Tout d'abord, il provoque artificiellement un "débat" sur des questions qui ne peuvent pas faire l'objet de controverses dans l'Église, puisqu'elles ont déjà été définies par le Magistère : d'un côté les ultra-progressistes et de l'autre les conservateurs. 
Les catholiques traditionnels, comme je l'ai déjà expliqué, ne suivent plus ces délires de la néo-Église depuis un certain temps, et ils s'en portent très bien. Ensuite, il s'assure que ce qu'il veut obtenir - un changement doctrinal, moral, disciplinaire, liturgique - est proposé par un médiateur, apparemment neutre, qui tente de trouver un compromis tout en se pliant au domaine progressiste. C'est alors que Bergoglio, d'en haut et comme s'il découvrait seulement alors qu'il y a une question à éclaircir sur laquelle il faut se prononcer avec autorité, impose un changement qui semble moins grave que ce que les ultra-progressistes avaient demandé, mais qui reste inadmissible pour un catholique, alors contraint de désobéir. Et sa désobéissance passe dès lors pour une hérésie ou une schisme, en rappelant simplement les erreurs des « vieux catholiques » de Vatican I. 
Mais c'est là que réside la tromperie la plus perfide : les déviations doctrinales des catholiques-vétérinaires sont rejetées de manière simpliste par Bergoglio comme une revendication d'être les "dépositaires de la vraie foi" - ce que tout hérésiarque a d'ailleurs toujours essayé de défendre - alors que les catholiques-vétérinaires ont montré qu'ils partagent beaucoup plus d'hérésies avec l'Église bergoglienne que de vérités qu'ils ont en commun avec les traditionalistes, en commençant par le sacerdoce des femmes. Et il est étonnant que Bergoglio ne se souvienne pas que les revendications doctrinales des vieux-catholiques ont commencé bien avant le Concile Vatican I, sur des questions de nominations papales d'évêques aux Pays-Bas, mais qu'ils ont rapidement montré leur assonance avec les modernistes, soit en rejoignant le mouvement œcuménique protestant - fermement condamné par l'Église catholique - soit en théorisant un retour à la " foi de l'Église indivise du premier millénaire ", si chère aux partisans de Vatican II. On a donc compris que l'identification d'un ennemi - en l'occurrence "les rigides ", c'est-à-dire les catholiques fidèles au Magistère immuable- est le corollaire de la déification de la Révolution dans l'Église : le Synode est l'œuvre de l'Esprit Saint et Bergoglio est une victime de la Providence. Alors, soit on accepte l'apostasie comme voulue par Dieu - ce qui est absurde, en plus d'être blasphématoire - soit on se retrouve ipso facto dans le cercle des ennemis de Bergoglio, méritant ainsi la condamnation réservée aux hérétiques et aux schismatiques. Étrange façon de comprendre la parresia et l'inclusivité de l'Église de la Miséricorde.
* L'interview aborde également le sujet des "rigides" si mal aimés par le pape...
"François n'ignore pas les résistances à la réforme qu'il s'apprête à entreprendre", commente un journaliste. Et de citer les propos d'un prêtre "qui a un pied à la Curie et l'autre dans son diocèse" : "Je suis inquiet de la rigidité des jeunes prêtres", conclut Bergoglio. Bien sûr !
Que le lecteur se rassure, étonné que Bergoglio ne se soit pas encore aventuré dans un de ses monologues contre les prêtres non pas tant traditionnels que vaguement conservateurs. Les rigides, en fait, contre lesquels il tresse depuis les premiers jours de son "pontificat" une série inégalée d'imprécations et d'injures. La provocation du prêtre "qui pue l'odeur du mouton" - j'imagine en jeans et chaussures de tennis - est saisie par l'histrion qui s'empresse de répondre : "Ils réagissent ainsi parce qu'ils ont peur du moment d'insécurité que nous vivons et que cette peur ne les laisse pas marcher. Il faut lever cette peur et les aider". (Fausse charité de la fausse Église). Une approche psychanalytique qui laisse pantois, en effet, et qui trahit une volonté de reprogrammer le clergé, inquiet à juste titre d'un "moment d'insécurité" qui dure depuis soixante ans, pour l'amener à se plier aux innovations et aux déviations du Concile. Mais les paroles de la compréhension pharisienne se transforment immédiatement en accusations et en insinuations : "D'autre part, cette coquille cache beaucoup de pourriture. J'ai déjà dû intervenir dans certains diocèses de différents pays avec des paramètres similaires. Derrière ce traditionalisme, nous avons découvert de graves problèmes moraux et des vices, des doubles vies. Nous connaissons tous des évêques qui, ayant besoin de prêtres, ont eu recours à des personnes qu'ils avaient renvoyées d'autres séminaires parce qu'elles étaient "immorales". On est stupéfait de la détermination de Bergoglio à éradiquer le vice inavouable des Grecs des séminaires conservateurs, mais de ne pas vouloir le voir, même face aux plaintes des victimes du prédateur en série McCarrick, agresseur de séminaristes et de jeunes clercs, avec la mafia lavande de ses sous-fifres, créés cardinaux et promus à la tête de dicastères romains. Et il ne semble pas que ce nouveau Pier Damiani de Santa Marta juge digne de ses pas l'ancien jésuite Rupnik, dont l'excommunication a été levée pour les crimes très graves et les sacrilèges irréfutables dont il s'est rendu coupable. Si vous voulez voir Rupnik au pilori dans une cellule du Château Saint-Ange, mettez-lui le chapeau romain sur la tête. Cette indulgence de Bergoglio à l'égard de ses protégés - dans les rangs desquels figure une longue liste de frères jésuites, unis par l'hérésie sur le plan doctrinal et la sodomie sur le plan moral - ne s'explique-t-elle pas par le fait que, lorsqu'il était maître des novices, l'Argentin s'est comporté d'une manière qui n'est pas sans rappeler celle de l'ancien archevêque de Washington ?
Oublions donc les paroles de Notre Seigneur dans l'Évangile : "Viens, bon et fidèle serviteur, car tu as été fidèle en peu de chose" (Mt 25, 21), et écoutons la "victime de l'Esprit Saint" : "Je n'aime pas la rigidité parce que c'est un vilain symptôme de la vie intérieure. Le pasteur ne peut pas se permettre d'être rigide. [Quelqu'un m'a dit récemment que la rigidité des jeunes prêtres est due au fait qu'ils sont fatigués du relativisme actuel, mais ce n'est pas toujours le cas". Et voilà que l'on repropose le cliché typique des anticléricaux du XIXe siècle : ceux qui se montrent vertueux sont des pharisiens cachant des vices immoraux, tandis que ceux qui semblent vicieux et immoraux sont en réalité bons et n'ont besoin que d'être acceptés. Voici donc les "bienheureuses Imelde" - je suppose qu'il fait référence à la bienheureuse Imelda Lambertini, moniale dominicaine morte après avoir reçu miraculeusement la Sainte Eucharistie apportée en vol par les anges - c'est-à-dire les prêtres d'un modèle irréel et irrévérencieux de religiosité ostentatoire, qui se font "un visage de saint", à mettre devant les "séminaristes normaux, avec leurs problèmes, qui jouent au football, qui ne vont pas dans les quartiers pour dogmatiser". 
Mieux vaut un bon laïc qu'un mauvais prêtre, résumaient avec moins d'hypocrisie les bouffeurs de curés d'antan, sachant bien que le paradoxe était destiné à stigmatiser la majorité des bons et non la minorité des mauvais.
* Le commentaire de la rédaction de Vida Nueva est troublant : "Une fois que ces prêtres identifiés comme "rigides" sont ordonnés, comment sont-ils accompagnés pour entrer dans Vatican II ? Car, après tout, ils souffrent de ne pas pouvoir accueillir ce qui vient...".
En effet, on croirait entendre parler un membre du Comité central du Parti communiste chinois : comment reprogrammer ces prêtres, les forcer à accepter les innovations du Concile ? Par le chantage, par l'autoritarisme, par l'intimidation et surtout en leur faisant voir ce qui arrive à ceux qui ne plient pas. En les amenant à "s'assouplir" : "Il y a des gens qui vivent enfermés dans un manuel de théologie, incapables de se mettre en difficulté et de faire avancer la théologie". 
Pour "se mettre en difficulté", comme le dit Bergoglio, il ne faut pas être hérétique ou corrompu, mais fidèle au Magistère, "enfermé dans un manuel de théologie".Et il conclut par une de ses perles de sagesse : "La théologie stagnante me rappelle que l'eau stagnante est la première à se corrompre, et que la théologie stagnante engendre la corruption". On peut remarquer que cette "stagnation" de la théologie est l'apanage des novateurs, bloqués depuis un demi-siècle sur les exigences hérétiques des protestants du début du XXe siècle, sur les revendications sociales de l'"option préférentielle pour les pauvres" des années 1970, incapables de comprendre que la vitalité de la Révélation catholique est tout autre chose que la révolution permanente imposée par le concile Vatican II. La solution proposée par Bergoglio va dans le sens d'une sécularisation des instituts de formation cléricale : "Nous devons mettre l'accent sur une formation humaniste. Ouvrons-nous à un horizon culturel universel qui les humanise. Les séminaires ne peuvent pas être des cuisines idéologiques. Les séminaires doivent former des pasteurs, pas des idéologues. Le problème des séminaires est "sérieux". Rappelons que les disciplines "humanistes" sont les humanæ res et litteræ, et qu'il n'y a rien à voir avec l'"humanisation" d'une formation séculière et universelle. Sans dire que si un séminaire ne donne pas une formation intellectuelle et doctrinale - hâtivement définie comme "cuisine idéologique" - les nouveaux prêtres n'auront rien de nouveau à enseigner au monde, se rendant ainsi inutiles et superflus. Bergoglio démontre une fois de plus qu'il dénonce le comportement des autres comme répréhensible, au moment même où il l'adopte lui-même. 
Au sujet de la nécessité de privilégier la relation de l'évêque avec son troupeau, il ne se rend pas compte que ses paroles semblent moqueuses lorsqu'il dit : "Vous voyez déjà que dans les nouvelles nominations d'évêques - non seulement en Espagne, mais dans le monde entier - j'applique un critère général : une fois qu'un évêque est résidentiel et assigné, il est déjà marié à ce diocèse. Si vous en cherchez un autre [si vous espérez un transfert], il s'agit d'un "adultère épiscopal". Celui qui cherche à être promu commet un 'adultère épiscopal'". Pourtant, des évêques aimés de leurs fidèles - comme Mgr Joseph Strickland au Texas - font l'objet d'intimidations et de visites apostoliques pour les écarter et les contraindre à la démission. Avec le paradoxe que l'architecte de "l'adultère épiscopal" est Bergoglio lui-même, dans son obsession d'homologuer l'épiscopat à ses plans subversifs, en promouvant des personnalités corrompues dans les principaux bureaux : voir la liste interminable de Cupich, Gregory, Tobin, McElroy, Tagle, Hollerich, Grech, Zuppi...
* L'entretien de groupe aborde également le thème du virage vert...
Oui, inévitable. "En novembre, avant le sommet de l'ONU sur le climat qui se tiendra à Dubaï, nous organisons une rencontre pour la paix avec les chefs religieux à Abou Dhabi. Le cardinal Pietro Parolin coordonne cette initiative, qui se déroulera en dehors du Vatican, dans un territoire neutre qui invite tout le monde à la rencontre". Car - nous l'avons compris - l'important est de se rencontrer, de marcher ensemble, "dans un lieu neutre" même si le chemin emprunté mène à l'abîme. Et nous savons bien que 'neutre' signifie ostensiblement non-catholique, dans lequel il n'y a pas de place pour Notre Seigneur : cet empressement de Bergoglio à apparaître dans tous les événements déclarés hostiles au Christ suffit à comprendre à quel point il est totalement étranger, extrinsèque, incompatible et hétérogène par rapport à la fonction qu'il occupe. (Donc, non-pape).
Les seuls envers lesquels il est sans pitié sont les catholiques, et surtout les prêtres, parce qu'ils ont le pouvoir d'offrir le Saint Sacrifice à la Majesté divine et de déverser sur l'Église des grâces infinies qui déjouent les plans des ouvriers de l'iniquité.
* Que prévoyez-vous pour l'avenir immédiat ?
Préparons-nous à un crescendo de provocations sans précédent : des bombes à retardement prêtes à exploser pour semer la désorientation, la confusion, la division. Mais préparons-nous aussi à l'éveil des consciences, d'abord des fidèles et du clergé, mais aussi - si le Ciel le veut - de certains évêques, face à de telles énormités, pour défendre l'Église du Christ. Très bientôt, nous pourrons avoir à nos côtés de braves gens honnêtes et bons qui ne pourront plus se laisser aller aux divagations d'une secte d'hérétiques sans foi, sans espérance et sans charité.
Père Olivier Valette, prêtre.