L'heure du combat



Vous avez des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Vous avez assez d'intelligence et de discernement et toutes les grâces que Dieu met à votre disposition pour ne pas vous laisser égarer par les mensonges de la fausse Église bergoglienne.
Ce n'est pas l'heure de vous divertir mais de combattre et de vous préparer pour la grande guerre spirituelle qui a commencé alors que vous dormiez ! Prenez le temps de lire ceci, car il en va du salut de vos âmes et de celles de vos enfants !
A La Salette, la Sainte Vierge nous a avertis :
"Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist".
Ce ne sera pas la Sainte Église, fidèle aux promesses du Christ, qui perdra la Foi : ce sera la secte qui occupe le Siège de Saint Pierre et que nous voyons aujourd'hui propager l'anti-évangile du Nouvel Ordre Mondial. 
Il n'est plus possible de se taire, car aujourd'hui notre silence nous rendrait complices des ennemis de Dieu et de l'humanité. Des millions de fidèles sont dégoûtés par les innombrables scandales des Pasteurs, par la trahison de leur mission, par l'abandon de ceux qui, en vertu de l'Ordination Sacrée, sont appelés à témoigner du Saint Évangile et à ne pas soutenir l'instauration du règne de l'Antéchrist ...".
"Je prie mes frères dans l'épiscopat, les prêtres, les religieux et, d'une manière particulière, les fidèles laïcs qui se voient trahis par la hiérarchie, d'élever la voix pour exprimer, dans un esprit de véritable obéissance à Notre Seigneur, Tête du Corps mystique, une dénonciation ferme et courageuse de cette apostasie et de ses auteurs. 
J'invite chacun à prier pour que la Divine Majesté soit émue de compassion et intervienne pour nous aider. Que la Sainte Vierge, terribilis ut castrorum acies ordinata, intercède auprès du Trône de Dieu, compensant par ses mérites l'indignité de ses enfants qui l'invoquent avec le titre glorieux d'Auxilium Cristianorum".
Carlo Maria Viganò, Archevêque, qui a accordé à Alod-Maria Valli l'interview retranscrit ci-dessous :
* Excellence, motus infine velocior disons-nous souvent de l'attitude de François qu'il liquéfie le peu qu'il reste de la doctrine catholique et qu'il épouse la pensée mondaine. Les chroniques les plus récentes le confirment. Quelle est votre appréciation ?
Les Journées mondiales de la jeunesse, célébrées cette année à Lisbonne, ont confirmé l'accélération du plan de Bergoglio pour provoquer un schisme. Ses dernières nominations, que l'on peut qualifier de provocatrices, sont un euphémisme ; les extériorisations des futurs cardinaux, visant à confirmer la " révolution bergoglienne " ; la présence de James Martin pour propager l'acceptation de l'idéologie LGBTQ auprès des jeunes ; les récentes extériorisations de Bergoglio à un transgenre : " Dieu nous aime comme nous sommes, allez-y " il ne manquait plus qu'une interview dans laquelle l'Argentin se " confesse " à une rédaction génuflexive et turlupinante pour compléter le tableau.
Le ton adorateur de cette interview est plus qu'embarrassant : ce qui, pour quelqu'un qui prétend détester l'hypocrisie et la servilité, serait tragique si ce n'était pas grotesque. 
La courtoisie mielleuse des journalistes va jusqu'à décrire Bergoglio "comme un prêtre de village habitué à traiter tout le monde de la même manière, ou comme une femme qui, de l'aube au crépuscule, fait des pieds et des mains pour subvenir aux besoins de sa famille". 
Le lyrisme de Vida Nueva a cependant l'inconvénient de souligner l'apparente spontanéité des propos de l'interviewé, lâchés comme des bombes à retardement que l'on attend de voir exploser.
Il ressort de l'interview que Bergoglio n'attendait rien d'autre que de devenir pape. Mais l'histoire dit tout autre chose ... Je reste étonné des dons littéraires de Bergoglio : la reconstitution évocatrice de la surprise qu'il a ressentie lors de son élection n'est pas conciliable avec ce que nous savons maintenant qui s'est passé lors du conclave de 2013 et qui a été confié par un cardinal électeur mais qui n'a pas pu le révéler publiquement. 
Et en se présentant comme un speculum totius humilitatis, il se dit "victime de l'Esprit Saint et de la Providence", comme pour imputer le malheur de ce "pontificat" à Dieu lui-même, et non aux manœuvres de l'Église profonde avec la mafia de Saint-Gall, et de l'État profond avec les courriels de John Podesta et d'Hillary Clinton.
Arrivons maintenant aux bombes à retardement ! 
La première bombe à retardement : "Le Synode était le rêve de Paul VI. A la fin du Concile Vatican II, il s'est rendu compte que l'Eglise d'Occident avait perdu sa dimension synodale". Une manière de confirmer le caractère subversif de la collégialité de Vatican II, en contrepoids de la primauté pétrinienne solennellement et infailliblement proclamée au Concile Vatican I par le bienheureux Pie IX. 
Nous apprenons ainsi que la collégialité épiscopale théorisée par les innovateurs de Lumen Gentium devait utiliser le Synode des évêques comme un organe parlementaire modelé sur les formes civiles de gouvernement. En substance, il s'agit de l'application dans la sphère ecclésiastique du principe maçonnique propagé par la Révolution française pour renverser les monarchies catholiques. "Il s'agit d'aller de l'avant pour retrouver cette dimension synodale que l'Église d'Orient possède et que nous avons perdue", déclare Bergoglio. Mais cette "dimension synodale" est un terme néo-langagier moderniste pour ne pas admettre la subversion délibérée de la papauté en tant que forme monarchique d'autorité.
Il s'agit d'une attaque contre l'institution divine de l'Église, perpétrée par celui qui devrait au contraire la défendre contre les hérétiques. Nous assistons à la démolition de l'autorité suprême de magistère et de gouvernement du Pontife romain, lien de l'unité catholique, par celui qui est assis sur le trône de Pierre et qui agit et se fait obéir en vertu de l'autorité accordée au Pontife romain. C'est comme si l'on voyait le chef des pompiers donner l'ordre à ses subordonnés de répandre de l'essence dans la brousse et d'y mettre le feu, après avoir vidé les citernes et asséché les réserves d'eau.
* Le synode de 2001 est également mentionné...
Oui, dans l'inquiétante séquence des "remaniements de la réalité" bergoglienne apparaît aussi un souvenir du Synode de 2001, lorsque Bergoglio évoque cet épisode : "Alors le cardinal chargé de la coordination est venu, a examiné les documents et a commencé à dire : "On ne peut pas voter sur cela...". Je lui ai répondu : "Votre Éminence, cela est sorti des groupes..."". Et l'auditeur naïf se dit : "Voyez comme Bergoglio est bon, lui qui veut que la base dise aux évêques quels sont les vrais problèmes des fidèles, etc. "Il découvre alors que ce qui "sortait des groupes" a été présenté comme tel, ni plus ni moins qu'au Synode de la Famille, dont les documents ont été préparés par l'entourage de Bergoglio et approuvés par lui au préalable ; et de manière encore plus évidente au Synode de la Synodalité, dont le questionnaire envoyé aux diocèses, paroisses et groupes a été formulé de manière à exclure certaines questions et à orienter les réponses dans la direction souhaitée. Mais les choses ont été "purifiées", a rassuré Bergoglio. Nous avons progressé et, aujourd'hui, tout est voté et écouté", il faut comprendre que les écueils que représentaient auparavant la CDF ou d'autres Congrégations ont été éliminés soit par la nomination d'hérétiques parfaitement alignés, soit par l'éviction de la Curie romaine de tout rôle de coordination au profit des "églises nationales" ou des Conférences épiscopales, toutes occupées par des hérétiques et des corrompus asservis à Santa Marta. "Nous avons aussi l'exemple du Synode sur la famille. De l'extérieur, la communion aux divorcés nous a été imposée comme une grande question. Dans ce cas, il y avait la psychologie de la vague, qui cherchait à s'étendre. Mais, heureusement, le résultat est allé beaucoup plus loin... beaucoup plus loin". 
Si loin - dirais-je - qu'il a provoqué la protestation formelle de quelques cardinaux et de nombreux prélats, prêtres, religieux et théologiens, face à l'écart par rapport à la doctrine traditionnelle en matière d'adultère, de concubinage public et de famille. 
N'oublions pas l'opération frauduleuse par laquelle des sbires de Bergoglio sont allés voler dans les boîtes aux lettres des Pères synodaux le livre sur les erreurs d'Amoris lætitia dans lequel ils dénonçaient l'ingérence des progressistes dans la conduite du Synode. Même dans les domaines où les fidèles et les pasteurs sont le plus en désaccord avec le régime actuel du Vatican, comme l'Afrique, des rôles clés ont été confiés par l'autorité à des personnes qui bénéficient du soutien de Bergoglio, même si elles sont totalement inadaptées pour occuper certains postes de grande responsabilité. Il semble donc que l'affirmation "Dans le Synode, le protagoniste est l'Esprit Saint" serve à revêtir d'une aura d'autorité les décisions prises par Jorge Mario, qui n'ont absolument rien de divin et se révèlent même intrinsèquement opposées au Magistère catholique.
* Au cours de l'interview, un Concile Vatican III est évoqué...
Oui, en effet, lorsqu'un journaliste de Vida nueva pose la question provocatrice suivante : "Ce synode sur la synodalité semble tout couvrir, des propositions de renouveau liturgique au besoin de plus de communautés évangélisatrices, en passant par une véritable option préférentielle pour les pauvres, un véritable engagement en termes d'écologie intégrale, l'accueil des collectifs LGBTQ. A-t-on déjà pensé au Concile Vatican III ?"
On serait horrifié d'entendre l'hypothèse qu'un Synode puisse traiter de sujets très délicats - la réforme liturgique et l'évangélisation des communautés - et d'autres totalement étrangers aux finalités de l'Eglise, comme "une véritable option préférentielle pour les pauvres, un véritable engagement en matière d'écologie intégrale, l'accueil des collectifs LGBTQ". Pourtant, ce sont les thèmes abordés aux JMJ 2023, ces jours-ci, avec l'endoctrinement criminel de milliers de jeunes sur le thème de l'urgence écologique et de l'idéologie woke. Et ce sont les thèmes - répétés de manière obsessionnelle dans les médias, dans les écoles, sur le lieu de travail, en politique - de l'Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation, tous deux ontologiquement incompatibles avec la religion catholique parce qu'ils sont intrinsèquement anti-christiques et anti-chrétiens.
La réponse de Bergoglio est inquiétante : "Les temps ne sont pas mûrs pour un Concile Vatican III. Il n'est pas non plus nécessaire à l'heure actuelle, puisque Vatican II n'a pas encore été lancé. C'était très risqué et il fallait en tenir compte. Mais il y a toujours cette peur que répandent parmi nous les 'vieux catholiques' qui, déjà à Vatican I, se disaient 'dépositaires de la vraie foi'".
* Quel est le but ultime ?
On l'a compris, l'objectif principal de Bergoglio est de semer la division et la destruction. **(C'est le travail du diable dont la Très Sainte Vierge a parlé à Akita) Son modus operandi est toujours le même. Tout d'abord, il provoque artificiellement un "débat" sur des questions qui ne peuvent pas faire l'objet de controverses dans l'Église, puisqu'elles ont déjà été définies par le Magistère : d'un côté les ultra-progressistes et de l'autre les conservateurs. 
Les catholiques traditionnels, comme je l'ai déjà expliqué, ne suivent plus ces délires de la néo-Église depuis un certain temps, et ils s'en portent très bien. Ensuite, il s'assure que ce qu'il veut obtenir - un changement doctrinal, moral, disciplinaire, liturgique - est proposé par un médiateur, apparemment neutre, qui tente de trouver un compromis tout en se pliant au domaine progressiste. C'est alors que Bergoglio, d'en haut et comme s'il découvrait seulement alors qu'il y a une question à éclaircir sur laquelle il faut se prononcer avec autorité, impose un changement qui semble moins grave que ce que les ultra-progressistes avaient demandé, mais qui reste inadmissible pour un catholique, alors contraint de désobéir. Et sa désobéissance passe dès lors pour une hérésie ou une schisme, en rappelant simplement les erreurs des « vieux catholiques » de Vatican I. 
Mais c'est là que réside la tromperie la plus perfide : les déviations doctrinales des catholiques-vétérinaires sont rejetées de manière simpliste par Bergoglio comme une revendication d'être les "dépositaires de la vraie foi" - ce que tout hérésiarque a d'ailleurs toujours essayé de défendre - alors que les catholiques-vétérinaires ont montré qu'ils partagent beaucoup plus d'hérésies avec l'Église bergoglienne que de vérités qu'ils ont en commun avec les traditionalistes, en commençant par le sacerdoce des femmes. Et il est étonnant que Bergoglio ne se souvienne pas que les revendications doctrinales des vieux-catholiques ont commencé bien avant le Concile Vatican I, sur des questions de nominations papales d'évêques aux Pays-Bas, mais qu'ils ont rapidement montré leur assonance avec les modernistes, soit en rejoignant le mouvement œcuménique protestant - fermement condamné par l'Église catholique - soit en théorisant un retour à la " foi de l'Église indivise du premier millénaire ", si chère aux partisans de Vatican II. On a donc compris que l'identification d'un ennemi - en l'occurrence "les rigides ", c'est-à-dire les catholiques fidèles au Magistère immuable- est le corollaire de la déification de la Révolution dans l'Église : le Synode est l'œuvre de l'Esprit Saint et Bergoglio est une victime de la Providence. Alors, soit on accepte l'apostasie comme voulue par Dieu - ce qui est absurde, en plus d'être blasphématoire - soit on se retrouve ipso facto dans le cercle des ennemis de Bergoglio, méritant ainsi la condamnation réservée aux hérétiques et aux schismatiques. Étrange façon de comprendre la parresia et l'inclusivité de l'Église de la Miséricorde.
* L'interview aborde également le sujet des "rigides" si mal aimés par le pape...
"François n'ignore pas les résistances à la réforme qu'il s'apprête à entreprendre", commente un journaliste. Et de citer les propos d'un prêtre "qui a un pied à la Curie et l'autre dans son diocèse" : "Je suis inquiet de la rigidité des jeunes prêtres", conclut Bergoglio. Bien sûr !
Que le lecteur se rassure, étonné que Bergoglio ne se soit pas encore aventuré dans un de ses monologues contre les prêtres non pas tant traditionnels que vaguement conservateurs. Les rigides, en fait, contre lesquels il tresse depuis les premiers jours de son "pontificat" une série inégalée d'imprécations et d'injures. La provocation du prêtre "qui pue l'odeur du mouton" - j'imagine en jeans et chaussures de tennis - est saisie par l'histrion qui s'empresse de répondre : "Ils réagissent ainsi parce qu'ils ont peur du moment d'insécurité que nous vivons et que cette peur ne les laisse pas marcher. Il faut lever cette peur et les aider". (Fausse charité de la fausse Église). Une approche psychanalytique qui laisse pantois, en effet, et qui trahit une volonté de reprogrammer le clergé, inquiet à juste titre d'un "moment d'insécurité" qui dure depuis soixante ans, pour l'amener à se plier aux innovations et aux déviations du Concile. Mais les paroles de la compréhension pharisienne se transforment immédiatement en accusations et en insinuations : "D'autre part, cette coquille cache beaucoup de pourriture. J'ai déjà dû intervenir dans certains diocèses de différents pays avec des paramètres similaires. Derrière ce traditionalisme, nous avons découvert de graves problèmes moraux et des vices, des doubles vies. Nous connaissons tous des évêques qui, ayant besoin de prêtres, ont eu recours à des personnes qu'ils avaient renvoyées d'autres séminaires parce qu'elles étaient "immorales". On est stupéfait de la détermination de Bergoglio à éradiquer le vice inavouable des Grecs des séminaires conservateurs, mais de ne pas vouloir le voir, même face aux plaintes des victimes du prédateur en série McCarrick, agresseur de séminaristes et de jeunes clercs, avec la mafia lavande de ses sous-fifres, créés cardinaux et promus à la tête de dicastères romains. Et il ne semble pas que ce nouveau Pier Damiani de Santa Marta juge digne de ses pas l'ancien jésuite Rupnik, dont l'excommunication a été levée pour les crimes très graves et les sacrilèges irréfutables dont il s'est rendu coupable. Si vous voulez voir Rupnik au pilori dans une cellule du Château Saint-Ange, mettez-lui le chapeau romain sur la tête. Cette indulgence de Bergoglio à l'égard de ses protégés - dans les rangs desquels figure une longue liste de frères jésuites, unis par l'hérésie sur le plan doctrinal et la sodomie sur le plan moral - ne s'explique-t-elle pas par le fait que, lorsqu'il était maître des novices, l'Argentin s'est comporté d'une manière qui n'est pas sans rappeler celle de l'ancien archevêque de Washington ?
Oublions donc les paroles de Notre Seigneur dans l'Évangile : "Viens, bon et fidèle serviteur, car tu as été fidèle en peu de chose" (Mt 25, 21), et écoutons la "victime de l'Esprit Saint" : "Je n'aime pas la rigidité parce que c'est un vilain symptôme de la vie intérieure. Le pasteur ne peut pas se permettre d'être rigide. [Quelqu'un m'a dit récemment que la rigidité des jeunes prêtres est due au fait qu'ils sont fatigués du relativisme actuel, mais ce n'est pas toujours le cas". Et voilà que l'on repropose le cliché typique des anticléricaux du XIXe siècle : ceux qui se montrent vertueux sont des pharisiens cachant des vices immoraux, tandis que ceux qui semblent vicieux et immoraux sont en réalité bons et n'ont besoin que d'être acceptés. Voici donc les "bienheureuses Imelde" - je suppose qu'il fait référence à la bienheureuse Imelda Lambertini, moniale dominicaine morte après avoir reçu miraculeusement la Sainte Eucharistie apportée en vol par les anges - c'est-à-dire les prêtres d'un modèle irréel et irrévérencieux de religiosité ostentatoire, qui se font "un visage de saint", à mettre devant les "séminaristes normaux, avec leurs problèmes, qui jouent au football, qui ne vont pas dans les quartiers pour dogmatiser". 
Mieux vaut un bon laïc qu'un mauvais prêtre, résumaient avec moins d'hypocrisie les bouffeurs de curés d'antan, sachant bien que le paradoxe était destiné à stigmatiser la majorité des bons et non la minorité des mauvais.
* Le commentaire de la rédaction de Vida Nueva est troublant : "Une fois que ces prêtres identifiés comme "rigides" sont ordonnés, comment sont-ils accompagnés pour entrer dans Vatican II ? Car, après tout, ils souffrent de ne pas pouvoir accueillir ce qui vient...".
En effet, on croirait entendre parler un membre du Comité central du Parti communiste chinois : comment reprogrammer ces prêtres, les forcer à accepter les innovations du Concile ? Par le chantage, par l'autoritarisme, par l'intimidation et surtout en leur faisant voir ce qui arrive à ceux qui ne plient pas. En les amenant à "s'assouplir" : "Il y a des gens qui vivent enfermés dans un manuel de théologie, incapables de se mettre en difficulté et de faire avancer la théologie". 
Pour "se mettre en difficulté", comme le dit Bergoglio, il ne faut pas être hérétique ou corrompu, mais fidèle au Magistère, "enfermé dans un manuel de théologie".Et il conclut par une de ses perles de sagesse : "La théologie stagnante me rappelle que l'eau stagnante est la première à se corrompre, et que la théologie stagnante engendre la corruption". On peut remarquer que cette "stagnation" de la théologie est l'apanage des novateurs, bloqués depuis un demi-siècle sur les exigences hérétiques des protestants du début du XXe siècle, sur les revendications sociales de l'"option préférentielle pour les pauvres" des années 1970, incapables de comprendre que la vitalité de la Révélation catholique est tout autre chose que la révolution permanente imposée par le concile Vatican II. La solution proposée par Bergoglio va dans le sens d'une sécularisation des instituts de formation cléricale : "Nous devons mettre l'accent sur une formation humaniste. Ouvrons-nous à un horizon culturel universel qui les humanise. Les séminaires ne peuvent pas être des cuisines idéologiques. Les séminaires doivent former des pasteurs, pas des idéologues. Le problème des séminaires est "sérieux". Rappelons que les disciplines "humanistes" sont les humanæ res et litteræ, et qu'il n'y a rien à voir avec l'"humanisation" d'une formation séculière et universelle. Sans dire que si un séminaire ne donne pas une formation intellectuelle et doctrinale - hâtivement définie comme "cuisine idéologique" - les nouveaux prêtres n'auront rien de nouveau à enseigner au monde, se rendant ainsi inutiles et superflus. Bergoglio démontre une fois de plus qu'il dénonce le comportement des autres comme répréhensible, au moment même où il l'adopte lui-même. 
Au sujet de la nécessité de privilégier la relation de l'évêque avec son troupeau, il ne se rend pas compte que ses paroles semblent moqueuses lorsqu'il dit : "Vous voyez déjà que dans les nouvelles nominations d'évêques - non seulement en Espagne, mais dans le monde entier - j'applique un critère général : une fois qu'un évêque est résidentiel et assigné, il est déjà marié à ce diocèse. Si vous en cherchez un autre [si vous espérez un transfert], il s'agit d'un "adultère épiscopal". Celui qui cherche à être promu commet un 'adultère épiscopal'". Pourtant, des évêques aimés de leurs fidèles - comme Mgr Joseph Strickland au Texas - font l'objet d'intimidations et de visites apostoliques pour les écarter et les contraindre à la démission. Avec le paradoxe que l'architecte de "l'adultère épiscopal" est Bergoglio lui-même, dans son obsession d'homologuer l'épiscopat à ses plans subversifs, en promouvant des personnalités corrompues dans les principaux bureaux : voir la liste interminable de Cupich, Gregory, Tobin, McElroy, Tagle, Hollerich, Grech, Zuppi...
* L'entretien de groupe aborde également le thème du virage vert...
Oui, inévitable. "En novembre, avant le sommet de l'ONU sur le climat qui se tiendra à Dubaï, nous organisons une rencontre pour la paix avec les chefs religieux à Abou Dhabi. Le cardinal Pietro Parolin coordonne cette initiative, qui se déroulera en dehors du Vatican, dans un territoire neutre qui invite tout le monde à la rencontre". Car - nous l'avons compris - l'important est de se rencontrer, de marcher ensemble, "dans un lieu neutre" même si le chemin emprunté mène à l'abîme. Et nous savons bien que 'neutre' signifie ostensiblement non-catholique, dans lequel il n'y a pas de place pour Notre Seigneur : cet empressement de Bergoglio à apparaître dans tous les événements déclarés hostiles au Christ suffit à comprendre à quel point il est totalement étranger, extrinsèque, incompatible et hétérogène par rapport à la fonction qu'il occupe. (Donc, non-pape).
Les seuls envers lesquels il est sans pitié sont les catholiques, et surtout les prêtres, parce qu'ils ont le pouvoir d'offrir le Saint Sacrifice à la Majesté divine et de déverser sur l'Église des grâces infinies qui déjouent les plans des ouvriers de l'iniquité.
* Que prévoyez-vous pour l'avenir immédiat ?
Préparons-nous à un crescendo de provocations sans précédent : des bombes à retardement prêtes à exploser pour semer la désorientation, la confusion, la division. Mais préparons-nous aussi à l'éveil des consciences, d'abord des fidèles et du clergé, mais aussi - si le Ciel le veut - de certains évêques, face à de telles énormités, pour défendre l'Église du Christ. Très bientôt, nous pourrons avoir à nos côtés de braves gens honnêtes et bons qui ne pourront plus se laisser aller aux divagations d'une secte d'hérétiques sans foi, sans espérance et sans charité.
Père Olivier Valette, prêtre.

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