Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist

« L’antipape et ses collaborateurs apostats seront, comme l’a dit Sœur Lucie de Fatima, partisans du démon, ceux qui travailleront pour le mal sans peur de rien.»
N'est-ce pas ce qui arrive sous nos yeux ?
Quel est donc cet évangile, qui proclame : "Ne pas condamner, ne pas condamner, ne pas condamner", qui n'appelle plus à la conversion et profane le nom de Dieu, en approuvant le péché public sous couvert de miséricorde alors que le Ciel nous crie : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !" ?
Le faux évangile dont parle saint Paul en Galates 1, 3-9 !
Le Synode qui résume l'horreur et la nature subversive de ce "pontificat" : c'est le manifeste de Davos dans l’Église !
N'est-ce pas l'imposture religieuse dont parle l'article 675 du Catéchisme de l’Église catholique, sinon son prélude :
Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
Ne pas condamner les fausses religions, c'est pécher contre le Trône du Roi des rois.
Notre-Seigneur n'a pas ordonné aux apôtres de dialoguer avec les nations païennes et avec les fausses religions, mais les a appelés à proclamer à tous l’Évangile du Salut et d'en être les témoins au milieu des épreuves et des persécutions.
Notre-Seigneur n'a pas ordonné aux apôtres de dialoguer avec les nations païennes et avec les fausses religions, ni d'accommoder son message pour plaire aux hommes, mais les a appelés à proclamer à tous l’Évangile du Salut et d'en être les témoins au milieu des épreuves et des persécutions : "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde." (Mt 20, 19-20)
D'où cette parole à contre-courant de l'apostasie moderniste, des maximes du monde et de la gauche mondialiste : « Jamais ne pourra luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseront de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C'est pourquoi, il faut chercher la paix du Christ par le règne du Christ ». (Pie XI, pape de 1922 à 1939)
Ne pas condamner les fausses religions et tout ce qui mène qui mènent à l'enfer éternel, c'est pécher contre la vérité, contre la charité, contre la Croix qui est le Trône du Roi des rois, et l'Autel où le Grand Prêtre éternel s'offre tel l'Agneau du Sacrifice !
N'en déplaise à la Rome actuelle : La Fraternité Humaine, sans le Christ, c'est du naturalisme : une hérésie moderne, condamnée par le Magistère infaillible sous Pie IX !
"Quand le royaume de l’Antéchrist sera proche, apparaîtra une fausse religion qui ira contre l’unité de Dieu et de son Église. Cela entraînera le plus grand schisme jamais vu dans le monde" a écrit la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich.
N'est-ce pas ce qui arrive sous nos yeux ?
Il y aura d’un côté la véritable Église de Notre Seigneur, un petit reste indomptable avec un pape légitime (à venir après Benoît), et de l’autre, une fausse église grande, étrange et extravagante avec un pape falsifié à sa tête.
Le vrai Pape, persécuté et empêché, devra fuir alors que l’antipape restera à Rome aux commandes de la «nouvelle Église », soutenant l’union apostate des religions : ce sera «l’abomination de la désolation dans le lieu saint».
L'unité interreligieuse dont parle celui qui usurpe la Papauté, même lorsqu'elle ne consiste pas en un pur syncrétisme qui fait fi des différences, les laisse subsister sans proclamer la Seigneurie du Christ, la primauté de la Vérité sur l'erreur, la rédemption par le seul Jésus-Christ selon la foi de l'unique véritable Église fondée par Lui sur le Roc de saint Pierre. La liberté de conscience devient la norme et ramène la foi au Christ au rang de simple opinion humaine, alors que la loi suprême de l’Église est le salut des âmes ! C'est l'adultère spirituel, mais l'adultère charnel est désormais béni et peut accéder sans repentir et sans continence, tout aussi bien que le vice contre-nature qui a attiré la colère de Dieu sur Sodome et Gomorrhe !
Le respect des personnes est une chose essentielle et acquise.
Mais le respect de toutes les croyances et de tous les genres de vies, surtout ceux les plus contraires à la Loi Divine, est contraire à l'essence même de la Révélation Divine, c'est une abomination !
Qu'y a t-il de commun entre la lumière et les ténèbres, le Christ et les idoles, entre Dieu et le diable ? Allons-nous maintenant, au mépris de l'enseignement des apôtres Pierre et Paul, former des attelages disparates avec les infidèles ? (2Co 6, 14-15)
Là encore, il s'agit d'une hérésie : l'indifférentisme religieux, condamné dans l'encyclique Mirari Vos du pape Grégoire XVI en 1831.
Toutes ces pseudo-valeurs" véhiculées par de fausses doctrines sont en contradiction avec la Foi catholique reçue des apôtres, enseignée invariablement, promue et défendue par les Papes et les Saints Conciles de l’Église.
Bergoglio, en mettant l'autorité de Pierre qu'il usurpe, l'appareil gouvernemental de l’Église romaine, l'élément humain de la hiérarchie, la diplomatie et la presse vaticanes au service des valeurs, de l'idéologie et des projets onusiens qui subvertissent la doctrine et la vraie foi catholique, ne fait pas l’œuvre de Dieu, n'annonce pas Jésus-Christ, tout comme Simon-Pierre, lorsqu'il voulu empêcher Jésus de suivre la route sainte de la Croix qui nous sauve.
Ne pas condamner les fausses religions, l'adultère, la fornication et le vice des grecs, c'est pécher contre le Trône du Roi des rois.
L'évangélisation n'est pas du prosélytisme, c'est la Mission de l'Église, car en dehors de l’Église, il n'y a pas de salut : Extra Ecclesia nulla salus !
"J'ai vu également la relation entre les deux papes ... J'ai vu combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse Église. Je l'ai vue augmenter de dimensions; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la ville (de Rome). Le clergé local devenait tiède, et j'ai vu une grande obscurité" (Bse Anne-Catherine Emmerich, le 13 mai 1820).
"Je vois le Saint-Père dans une grande angoisse. Il habite dans un bâtiment autre que celui d'avant et il n'y admet qu'un nombre limité d'amis qui lui sont proches. Je crains que le Saint-Père ne souffrira beaucoup d'autres épreuves avant de mourir. Je vois que la fausse église des ténèbres fait des progrès, et je vois l'énorme influence qu'elle a sur les gens" (10 août 1820)
"Et puis, j'ai vu que tout ce qui concernait le protestantisme prenait progressivement le dessus et la religion catholique tombait dans une décadence complète. La plupart des prêtres étaient attirés par les doctrines séduisantes mais fausses de jeunes enseignants, et tous contribuaient à l'œuvre de destruction. En ces jours, la foi tombera très bas, et elle ne sera conservée que dans quelques endroits, quelques maisons et quelques familles que Dieu a protégés des désastres et des guerres" (1820)
"Je vis que beaucoup de pasteurs se sont laissé entraîner dans des idées qui étaient dangereuses pour l'Église. Ils construisaient une Église grande, étrange et extravagante".
Mais cette prophétie ne s'arrête pas là, elle annonce également la doctrine qui depuis les années post-conciliaires, guide une grande partie de la pastorale ecclésiale, celle de l'œcuménisme et de la liberté religieuse: « Tous devaient y être admis, pour être unis et avoir des droits égaux: évangéliques, catholiques et sectes de toutes dénominations. Telle devait être la nouvelle Église ... Mais Dieu avait d'autres projets» (22 Avril 1823).
Dieu a d'autres projets ! Isaac et Ismaël, Jacob et Esaü ne peuvent vivre côte à côte, comme la lumière et les ténèbres, les enfants de la Femme et la descendance du Serpent ne peuvent avoir part ensemble. Ceux que Dieu appelle à recevoir la vie en récompense et ceux dont il réprouve les œuvres ne peuvent hériter ensemble du Royaume des Cieux !
Dieu a d'autres projets, et ils passent par cette lourde croix que portent les membres saints du Corps Mystique du Christ, blessés par la corruption des mœurs, la fraude, l'apostasie et le refroidissement de la charité du plus grand nombre de leurs frères.
L’Église, Épouse de l'Agneau, vit aujourd'hui sa Pâque : elle suit son Seigneur sur le chemin du Calvaire, pour entrer avec lui, après la croix, l'obscurité du tombeau et le silence du Samedi Saint, dans la gloire de la Résurrection et le feu d'une nouvelle Pentecôte ! C'est ainsi qu'elle sera mise à part, séparée de la contrefaçon diabolique qui usurpe aujourd'hui son identité, son sceau, ses institutions, son trésor, ses vêtements et jusqu'à sa robe nuptiale, comme le bon grain est lui-même séparé de l'ivraie.
C'est Dieu, qui fera la part entre les poissons dignes d'être mis dans des vases et ceux qui ne sont bons qu'à être rejetés à la mer, entre les élus destinés à la gloire du Ciel et les réprouvés dignes de la damnation éternelle.
Dieu a d'autres projets, mais tout est-il donc écrit, ces jours de tribulations ne peuvent-ils être abrégés à cause des élus ? Même si nous ne voyons à cette heure que quelques mouvements de surface, la guerre n'a t-elle pas déjà commencée ? La fuite du Pape doit-elle encore se produire, ou s'est-elle déjà produite avec le "retrait" de Benoît XVI ? Le fait de ne pas quitter sa résidence vaticane, la soutane blanche, son nom de règne, de rester à Rome pour "servir Dieu et l’Église dans le silence et la prière" au lieu de quitter la ville, n'a-t-il pas créer une situation inédite, imprévue, une autre alternative dans la réalisation des prophéties dont le cours s'écoule sous nos yeux ?
«J’ai vu également l'opposition entre les deux papes… J’ai vu combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse église. Je l’ai vue augmenter de dimensions; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la ville (de Rome). Le clergé local devenait tiède, et j’ai vu une grande obscurité»
Quoi que l'on pense de Benoît XVI, cette opposition entre les deux Église, l’Église catholique et la secte synodale, est chaque jour plus flagrante, maintenant que le Saint-Père est mort. Dès le jour de ses funérailles, l'usurpateur a cessé de feindre la continuité et la bonne entente de façon flagrante et a depuis accélérer son agenda de démolition de l’Église du Christ.
Avec la renonciation de Benoît XVI, l’Église est entrée avec le Christ dans sa passion et avec sa mort dans le tombeau : mystiquement, c'est l'eclipse, le Samedi saint l’Église.
Le retrait plutôt que la fuite du Saint-Père (à moins que l'un et l'autre n'aient été synonymes), aurait-elle évité le pire et ouvert pour l'avenir des perspectives nouvelles que nous ne voyons pas encore clairement ? Dieu le sait, l'avenir lui appartient ! Nous sommes dans sa main, bien plus qu'à la merci de nos ennemis ! Nous n'avons pas à craindre, car le chrétien, marche joyeux, et libre même dans les chaînes, et il va au supplice, comme à des noces, en louant le Seigneur de l'avoir jugé digne de partager ses souffrances, pour enfin recevoir la couronne et la gloire éternelle !
Quis ut Deus ?
(abbé Olivier Valette)

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