A lire, à relire ...

Sermon du dix-septième Dimanche après la Pentecôte
In nómine Patris, ✠ et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen.
Da, quǽsumus, Dómine, pópulo tuo diabólica vitáre contágia: et te solum Deum pura mente sectári. Per Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum: qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus, per ómnia sǽcula sæculórum. Amen.
Donnez à votre peuple, Seigneur, d'éviter le contact du démon, et de s'attacher d'un cœur pur à vous seul, qui êtes Dieu.Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
L'esprit de la Révolution, le Diable ! a remplacé l'Esprit de la Révélation, les fausses lumières maçonniques (lucifériennes) les lumières de la vraies foi : un goutte à goutte mortel pour la foi des fidèles qui ne discernent plus le vrai du faux, prennent la contrefaçon pour l'authentique et les ombres de la mort pour la clarté du matin de Pâques ! La religion de l'homme qui se fait Dieu a remplacé la religion du Dieu qui s'est fait homme !
L’Église latine vit une crise sans précédent : apostasie silencieuse des fidèles et même d’une majorité de prêtres, d’évêques, de cardinaux, abandon de la Sainte Tradition, de la Messe apostolique, de la saine doctrine, de la sainte prédication, troubles des consciences, subjectivisme, relativisme théologique et moral, destruction de la vie contemplative, démantèlement et redéfinition de la vie religieuse, sécularisation, protestantisation du culte et de la foi, immigrationnisme, réchauffisme climatique, synodalisme, scandales financiers, abus sexuels, pédophilie, pédérastie dans le clergé, normalisation de l’adultère et de la fornication sous couvert de miséricorde etc… et pourtant, cela ne semble rien aux yeux accablés de sommeils du plus grand nombre, ou parait même ne pas exister et relever de folles « théories de la conspiration », de calomnies, d’attaques contre le Pape etc… alors que les faits sont là : ceux qui attaquent l’Église et la détruisent sont à l’intérieur : les fruits détestables d’une génération, qui a fait d’un concile pastoral un véritable veau d’or, apparaissent en pleine lumière. Il semblerait même que le Seigneur ait ôté la vue à ceux qui disent : « Nous voyons »… et leur péché demeure ! (Lc 9, 32 ; Jn 9, 41) Ils s'en vont encore en parlant de renouveau et de printemps, de "Génération Saint-Esprit"... comme s'il avait un tant soit peu cessé de souffler sur l’Église et d'assister ses ministres fidèles, dans leur mandat d'enseigner toutes les nations et de les baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. (Mt 28, 19) Si nous avons portés des fruits aussi mauvais, ne serait-ce pas que nous nous sommes séparés de l’arbre bon qui est le Christ ? Tout cela ne nous inciterait-il pas à la conversion ? Eh bien, oui ! Si le Seigneur a laisser agir Satan, s'il a permis son action destructrice, c'est parce que Dieu veut et peut – lui à qui rien n'est impossible, en tirer un bien plus grand !
Aussi tragique que soit la situation, cette crise nous est utile : je vous en prie, bien-aimés, ne vous scandalisez pas, ne soyez pas étonnés : usez de raison et de bon sens en esprit de foi, en accord avec la foi des siècles ! Les puissances de l'enfer ne l'emporteront pas, le Siège de Pierre est le Rocher qui ne saurait être ébranler, car c'est le Trône de Dieu (occupé de façon vicaire par le Pape) dans la Cité, c'est-à-dire dans l’Église. (Ap 22, 3) Comment le Père oublierait-il ses enfants, son pusilus grex, le petit reste fidèle : prêtres, religieux, religieuses, laïcs qui tenez bon dans une lutte héroïque pour garder la foi et la transmettre. (Mt 16, 18 ; Lc 12, 32)
Mais nous voici à Gethsémanie, c’est l’heure des ténèbres : l’heure où le traître profane son alliance, lui dont les paroles sont douces, mais blessent comme un poignard le corps et le cœur meurtris de Notre-Seigneur ! (Lc, 22, 53 ; Ps54, 22) Le Christ, roué de coups, battu de verges, épuisé, le visage tuméfié, le corps couvert de plaies sanguinolentes nous requiers pour marcher avec Lui vers le Calvaire, pour y être crucifiés… Mais il est hélas plus facile pour beaucoup, de vivre dans le déni que d’accepter de monter sur la Croix. Où est donc notre foi ? Disons avec Pierre : Seigneur, vous qui connaissez toute chose, vous savez que je vous aime ! (Jn 21, 15) et avec le Psalmiste et le saint prophète Elie : « Le zèle de votre Maison me dévore ! » (Ps 69, 9)
Ce sont les jours de l'Abomination (l'Anti-Eglise) et de l'Anti-Christ prêchant l'Anti-Évangile depuis la Cathèdre falsifiée, mais l'Immaculée réduira ce schisme à néant et écrasera sous son pieds les hérétiques, les schismatiques et les usurpateurs !
C'est maintenant l'heure et la domination des ténèbres, mais c'est aussi l'heure du Cœur Immaculé de Marie, l'heure où la Femme revêtue de soleil triomphe de l'Ancien Serpent par de petites âmes qui lui sont toutes consacrées, dévouées et fidèles. Tenez bon avec elle, car ils se précipitent vers la ruine. (Elle fondra sur eux, soudain, comme un désastre) Et vous, vers le Triomphe du Cœur Immaculé de Marie !
Le Serpent ne dévorera pas la Croix, comme le Dragon n'a pas dévoré l'enfant de la Femme revêtue de Soleil, lequel fut enlevé auprès de Dieu et de son trône (cet enlèvement signifie la Résurrection bienheureuse et la glorieuse Ascension de Notre-Seigneur). (Ap 12, 5) L'Immaculée Conception, la Mère de Dieu, notre Mère, écrase déjà de son talon meurtri la tête de l'Ancien Serpent. (Gn 3, 15)
Que faire donc, comment travaillez à ce triomphe ?
Si l'on continuez simplement - même dans la clandestinité, frappés de censure, d'interdit, exclus, privés de sièges, d'offices, de titres et de rang par une autorité nulle et vaine – à faire ce que l’Église a toujours fait, même persécutée ! Oui, si l'on prêchait le salut par la Croix, l'amour de l'Eucharistie, le Saint Rosaire et les mystères de notre Sainte Foi en fidélité à tous les siècles chrétiens depuis les bienheureux apôtres, plutôt que l'humanisme maçonnique et protestant qui a tout renversé ? Ne retrouverions-nous pas la paix par le bon ordre enfin restauré ? Et si l'on rétablissait une liturgie vraiment digne de Dieu sans y opposer de résistance ? Eh bien, je parie, que les églises se rempliraient. Par le sens du sacré retrouvé et l'esprit d'adoration, la pitié filiale et la crainte de Dieu feraient refleurir partout la vertu. Et si on rendait à Dieu ce qui est à Dieu (Lc 20, 25) et à l'homme ce qui est à l'homme, si Dieu retrouvait la première place dans nos cœurs et dans la société par le Règne Social de Notre-Seigneur Jésus-Christ : l’Église et le monde des hommes ne seraient-il pas transformés ?
J'en appelle à vous, à nous, chers frères et sœurs, afin que chacun là où il est et ensemble dans la communion de l'Esprit-Saint, nous commencions à y travailler car c'est une œuvre sainte pour laquelle chacun recevra un salaire juste et équitable au jour du jugement. C'est celle qu'a commencé le Poverello d'Assise en rénovant les pierres de la chapelle Saint Damien, et qu'il a poursuivit en voulant rénover les cœurs, les âmes chrétiennes, les pierres vivantes de l’Église, le Sacerdoce et la vie religieuse, l'esprit de pauvreté, d'adoration et de sacrifice qui ont pour fruit la vraie joie ! Dans la prière, formons aussi le vœu d’un prompt rétablissement de la Tradition chrétienne authentique, et la condamnation définitive et sans appel des erreurs du monde moderne, y compris et surtout celles qui ont ravagée de façon sacrilège la Maison de Dieu.
Frappons à la porte du Père éternel au nom de son Fils par la prière, la pénitence et la réparation. Un pape ou un concile plutôt qu'un synode devront un jour renverser la table des marchands du Temple et remettre en ordre la Demeure : n’en déplaise à certains, les vertus théologales qui soutiennent la vie des baptisés ne sont pas la liberté (de jouir), l’égalité (entre le bien et le mal, la vérité et l'erreur) et la fraternité (sans paternité), mais plutôt la foi, l’espérance et la charité. Nous sommes baptisés au nom de la Trinité Sainte et non pas au nom de la République. Ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais bien l’Esprit de Dieu. Jusques à quand donc les principes de la Franc Maçonnerie vont-ils se substituer à l’enseignement du Christ et de l’Église de Dieu dans l’esprit des croyants et l’esprit de la Révolution à l’Esprit de la Révélation ? La seule vraie « révolution » est la Révélation de l’amour miséricordieux de Dieu. Nul ne peut servir deux maîtres (Mt 6, 24). Parlons donc de foi, d’espérance et de charité.
Qu’est-ce que la foi ?
Assurément, c’est autre chose que la simple croyance. Comme l’espérance et la charité, la foi est une vertu théologale : un don surnaturel que Dieu nous fait au baptême.La foi est confiance, obéissance à Dieu et lumière sur le chemin. Lumière pour notre marche dans la nuit. La foi s’accorde à notre intelligence, ou plutôt elle accorde notre intelligence à la révélation que Dieu fait de Lui-même. La foi nous dispose à croire en Dieu et en Son Fils Jésus-Christ, ainsi que l’Église l’annonce depuis le saint jour de Pâques…
Qu’est-ce que l’espérance ?
Ce n’est ni l’espoir ni le doute, mais une certitude : Dieu m’aime, et son amour ne peut pas mentir, car il est Dieu qui ne trompe pas et ne peut se tromper. L’Amour invincible du Père est pour nous source d’espérance. Espérer, c’est tendre vers lui de tout notre être, nous souvenir de sa présence, de sa fidélité en tout temps, dans les moments de joie et dans les épreuves. L’espérance est autre chose que l’espoir, car l’espérance se fonde sur une certitude de foi : l’Amour du Père, selon la parole même de Jésus : «Dieu a tant aimé le monde, nous a tant aimés, m’a tant aimé, qu’Il a donné Son Fils unique.» (Jn 3, 16)
Qu’est-ce que la charité ?
Un Amour nouveau, un amour qui ne vient pas de nous, mais de Dieu, afin que nous puissions l’aimer comme Père et aimer les autres comme des frères. La charité c’est cet amour que Dieu nous porte le premier, de façon inconditionnelle, et qui attend de nous une réponse d’amour… d’un amour qu’Il met Lui-même dans nos cœurs par l’Esprit Saint, l’Esprit de Jésus, Son fils. «L’amour de Dieu a été répandu en nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. » (Rm 5, 5) Si l’amour de Dieu – la charité – déborde, surabonde en nous, notre espérance ne sera pas déçue, car alors nous n’aurons pas cru en vain. La foi et l’espérance passent l’une et l’autre, la charité ne passe jamais. » (1 Co 13, 8 )
L’amour que nous recevons gratuitement de Dieu est à partager dans la charité, une charité en actes (ce dont le pain offert à chaque Messe, pour devenir le Corps très saint de Notre-Seigneur est un signe), une charité qui s’exprime dans le service et qui et trouve sa perfection dans le sacrifice. Une charité qui est l’agir de la foi. Le sacrifice est le service suprême qui conduit à la joie véritable, signifiée par le vin qui deviendra le sang du Christ. Loin d'être sans objet, la foi a pour origine et pour fin le Christ mort et ressuscité. En plus de notre propre expérience, et la précédant il y a le témoignage, la profession de foi en actes de tous les saints et saintes à travers l'Histoire qui n'ont pas tous vu Jésus de leurs yeux de chair, mais qui se sont laissés interpeller et transformer par sa parole, son exemple, sa vie, sa mort sur la croix. Cette mort qui fut celle d'un innocent accusé de blasphème et qui fit de celle-ci une offrande, un acte d'amour et de fidélité envers Dieu en même temps que d'amour et de pardon, à l'adresse de tous les hommes, et en premier lieu de ses bourreaux. Un acte d'amour qui rouvre à l'humanité le chemin du Ciel, faisant briller sur elle, la face d'un Dieu de tendre miséricorde, et non de sévère condamnation. Le Christ, est le Dieu qui ouvre le chemin, le rédempteur de l'homme.
De cela, ont témoigné les apôtres, auxquels il est apparu. Ces mêmes apôtres qui avaient pris la fuite lors de son arrestation. Et qui ont tous été jusqu'au martyre pour attester de ce qu'ils avaient vu et entendu. On ne prend pas de tels risques, on ne meurt pas pour un mensonge : pour une "croyance" que l'on ne sait fondée sur le roc. (Mt 7, 24) Mais on donne tout en revanche pour la foi dont a fait l'expérience dans sa propre chair. On donne sa vie par amour d'un Dieu qui nous aime au point de se donner lui-même. Un Dieu dont l'amour est plus fort que la mort. (Ct8, 6)
De cette foi, nous devons aujourd'hui, plus que jamais, témoigner avec force, remplis d’espérance et de charité. Nous sommes peu nombreux, nous disposons de peu de moyens ? Soit ! Les apôtres de même, et ils ont évangélisé le monde ! Nous avons peu, nous sommes pauvres mais à même d’enrichir toute l’humanité de la grâce de Dieu. Nous avons la foi, la Parole, L’Écriture Sainte et la Sainte Tradition, les Sacrements, la Messe de Toujours, l’intercession de Marie la Très Sainte et de tous les bienheureux du paradis.
Pourquoi les catholiques modernes, nés de Vatican II, élevés, nourris et formés par les enseignements de ce concile révolutionnaire, semblent souvent structurellement incapables de se détourner des erreurs qu'ils professent ? Parce que privés des lumières de la Tradition, de l'enseignement bi-millénaire de l’Église, ils ne peuvent les reconnaître comme telles, en identifier les causes et la matrice hérétique : le luthéranisme, le naturalisme protestant, le libéralisme des Lumières maçonniques, le laïcisme, le modernisme, qui ont pour origine commune la gnose hérétique, combattue depuis le commencement par saint Jean, saint Irénée, et tous les Pères. Ils ne professent plus la foi pour laquelle les martyrs ont versé leur sang ! Ayant rejeté ou méconnue la Saine Doctrine, il ne leur reste plus qu'une foi humaine et de bons sentiments au lieu de la charité, répandue dans nos cœurs par le Saint-Esprit : une espérance vaine ! Sans l'authentique tradition latine, le « catholicisme » conciliaire se retrouve hors-sol, orphelin, coupé de ses racines : il ne peut porter de fruit. De même se rendrait stérile tout arbre qui retiendrait sa sève, privant ainsi ses branches de fleurir et de porter du fruit.
Il y a quelques années, après un enseignement sur l’Église comme "Arche du Salut", sur la foi théologale et les autres vertus surnaturelles, sur la vraie doctrine et la manière authentiquement catholique de la recevoir, sur les implications de la réforme de la Messe et son impact sur la foi des petits... voilà qu'une dame vient confirmer ma parole en disant : « Oui, mais moi, je crois que toutes âmes seront sauvées. Dieu veut sauver toutes les âmes ».
Oui, Dieu veut sauver toutes les âmes, mais cela ne veut pas dire que toutes accepteront son salut, la rédemption et la nouvelle alliance dans le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
« Oui, mais moi je... » le nombril, encore et toujours le nombril ! Voilà le problème : la sensibilité qui supplante la raison et le libre-examen qui se substitue à l'obéissance. Ainsi la foi n'a plus d'ancrage. Elle est battue par les flots et livrée à tout vent de doctrine (Eph 4, 14)... Je ne pouvais que lui répondre : « Si vous ne recevez pas humblement la foi de l’Église telle que nous l'ont transmise les Apôtres, les Saints Pontifes et les Conciles, c'est-à-dire le Saint Magistère au service de la Tradition et de la Sainte Écriture, pour la faire vôtre, la proclamer, et la transmettre par un vivant témoignage, alors ce n'est plus la foi catholique que vous confessez, mais une autre religion sentimentale, qui ne sauve pas, parce qu'elle vient non de Dieu mais des hommes. Vous n'êtes plus catholique mais protestante, ne vous en déplaise, et si vous persévérez dans cette erreur, vous vous séparer du Corps Mystique du Christ, selon la parole Seigneur : «Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. » (Jn 15, 4-6).
Frères et sœurs, héritiers par vocation des bénédictions de Dieu, allons tels des agneaux parmi les loups et le Seigneur, le tout-puissant sera avec nous. (1P 3, 9 ; Lc 10, 3) Tel un figuier que
Dieu aura béni, nous porterons, non plus les chardons de la désobéissances et du vices, mais de bons fruits, et greffés sur lui, la Vigne Véritable, comme des sarments que le Père aura émondés, nous produirons du raisin pur et non plus des épines !
Oui, l’Église est éclipsée, mais au sens où elle est usurpée, non réduite à quelques sectes éparses et rivales, même pourvues d'un Épiscopat valide, de vrais ministres et de vrais sacrements. Il s'est passé la même chose durant la crise arienne, et s'il a été nécessaire pour les vrais catholiques de rompre avec les hérésiarques qui occupaient les sièges, de fuir les sacrements valides données par des ministres hérétiques, il n'a jamais été question pour eux de la déclarer fausse ou de prétendre la refonder ailleurs... Une éclispe est temporaire par définition, ce n'est pas une disparition, moins encore une dissolution. Fuyez donc les hérétiques et leur doctrine corrompue et corruptrice et éloignez-vous des schismatiques sectaires qui excommunient l’Église de Dieu ! Les premiers subvertissent et renversent l'autorité d'enseignement qui appartient par droit divin au Pape et aux évêques unis à lui et les seconds s'opposent à l'Ordre Hiérarchique dont ils usurpent l'autorité de gouvernement, confondant un jugement moral ordonné à guider leurs conduites avec une sentence canonique liant toute l’Église ! Sauvez ce qui est bon en eux, comme Jésus a su le faire avec le Samaritains et les pharisiens, mais éviter le venin de leur erreur et l'imitation de leur excès.
Quant à nous, ne nous affligeons pas , car à l'heure où tout semblera perdu, tout sera relevé, et l’Église resurgira plus belle que jamais, comme le Christ ressuscité le troisième jour ! Frères, ne vous affligez pas, répandez-vous plutôt dans la louange du Christ déjà victorieux ! C'est là le sens du Dimanche, premier jour de la semaine, premier jour de la création nouvelle, premier et dernier jour de toute l'histoire de l’Église. Le Calvaire n'est pas la fin : c'est le commencement ! L'avenir, ce n'est pas la poussière du tombeau, c'est la clarté radieuse du matin de Pâques ! Réentendons et gravons dans notre esprit les paroles de la collecte de ce Dimanche : Qu'elles inspirent notre conduite, ainsi nous brillerons comme des foyers de lumière, enfants de Dieu sans tâches, au milieu d'une génération pervertie. (Ph 2, 5)
Da, quǽsumus, Dómine, pópulo tuo diabólica vitáre contágia: et te solum Deum pura mente sectári. Per Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum: qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus, per ómnia sǽcula sæculórum. Amen.
Donnez à votre peuple, Seigneur, d'éviter le contact du démon, et de s'attacher d'un cœur pur à vous seul, qui êtes Dieu.Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
In nómine Patris, ✠ et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen.
(Abbé Olivier VALETTE)

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