Où se cache Satan dans le monde ?

Voici un article que certains ne liront pas car il n'est pas facile d'évoquer Satan. Il est bien connu que l'on préfère fermer les yeux sur ce qui nous dérange. Pourtant le diable et les mauvais anges existent, tout autant que Dieu et les bons anges. Et tout au long de notre vie nous sommes tenus de faire un choix, à chaque instant, entre le bien et le mal. Voir le diable partout est une erreur mais ne le voir nulle part est autre erreur bien plus grave. Car Satan ne se contente pas d'influencer les hommes. Il mène aussi les nations. 
Baudelaire avait raison de dire que « la plus belle ruse du Diable est de faire croire qu’il n’existe pas ». Le Diable a une réelle influence sur les hommes et sa part de responsabilité est loin d’être négligeable. Nous verrons, comme le disait M. Blanc de Saint Bonnet, que « nos erreurs politiques ne sont en réalité que l’expression d’erreurs théologiques » inspirées par l’enfer.
Dans le long article qui suit (et que j'ai tenté néanmoins d'élaguer au maximum) Monsieur l'abbé Rioult nous fait une belle démonstration des actions menées par "celui" qui gouverne le monde ....
1. Qui est le diable ?
Si on parle couramment du plan de Dieu sur le monde, ce serait une erreur de se désintéresser du plan de Satan qui poursuit, avec une constance remarquable et par divers moyens, un but unique qui est l’échec et la destruction de l’œuvre de Dieu.
Dans nos sociétés désormais apostâtes, on donne facilement une représentation du Démon bouffonne et ridicule : un diable pas si méchant au fond, un diablotin dont on déguise les enfants, et on en rit. En réalité le diable est un insatiable Bourreau. 
L’Esprit du Mal s'acharne à notre perte.
Le diable est le chef des tous les anges infidèles et damnés. Leur chef s’appelle Lucifer, c’est le Prince des Ténèbres, qui, malgré sa déchéance, se souvient de sa splendeur ancienne. Mais si il a perdu la grâce, il n’a rien perdu de sa puissance naturelle. Sa vie n’est que raison et intelligence. Quand l’Evangile nomme Lucifer le Prince des Ténèbres ou le Prince de ce Monde, ce n’est pas une formule littéraire, mais bien un titre qui correspond à une véritable et redoutable puissance. Une puissance dangereuse et perverse, même si elle est limitée.
Baphomet
Intelligence supérieure, Satan connaît les secrets de la nature que nous avons tant de mal à pénétrer. Il n’en est pas pour autant une autorité que l’on peut consulter pour notre utilité. Lucifer n’est que révolte contre Dieu. C’est lui qui a entraîné à la désobéissance et au mal nos premiers parents. Il est Le tentateur. Doué de facultés suréminentes, mais délibérément tournées vers le mal, il est acharné à nous nuire.
2. Comment se manifeste le démon ?
Les démons qui s’acharnent à notre perte ne se manifestent pas toujours de manière spectaculaire. Leur but est l’asservissement complet de l’homme. Et pour y arriver ils procèdent par degré : d’abord la tentation, puis l’obsession afin d’obtenir la possession.
Et si je prenais l'argent ? ...
Tout le monde a pu expérimenter un jour ou l’autre qu’il était l’objet d’une tentation, qui peut parfois être obsessionnelle, contredisant notre raison et nous poussant vers le mal. La tentation est une action démoniaque, un effort intelligent et persistant d’une puissance maléfique. Les tentations et les sollicitations mauvaises de notre nature sont le degré le plus ordinaire de l’action diabolique.
L’obsession vient ensuite. Elle se manifeste avec un caractère sournois ou brutal, qui semble dépasser nos forces. En déréglant ainsi notre pensée et notre volonté, le but recherché est la dislocation de notre unité intérieure pour favoriser l’asservissement de notre personnalité. Bref pour préparer l’occupation infernale de notre âme et si possible de notre corps.
Je veux le tuer !
Vient enfin la possession. L’Eglise entend par là la présence d’un esprit mauvais qui exerce un empire réel sur le corps. Mais à chaque fois que notre âme accepte de se séparer de Dieu en péchant mortellement, l’âme devient esclave de Satan. En se damnant ainsi, elle devient une possession de l’enfer.
3. De l’exorcisme : une lutte contre les démons
Pour la science impie, il n’y a pas de possession, mais seulement de grands malades nerveux. Mais le Christ et les Apôtres ont toujours fait très nettement la distinction entre les possédés et les malades. Ils exorcisent les uns, les libérant de l’esclavage du démon, et ils se contentent de guérir ou de consoler les autres.
L’exorciste sait faire la différence entre un hystérique et un possédé. L’Eglise fait une sévère critique des signes de possession et écarte tous ceux qui peuvent comporter une explication naturelle. 
L’exorcisme, le jeûne et la prière sont alors les suprêmes recours pour délivrer ces malheureux possédés et obtenir la grâce d’une vraie conversion.
Don Gabriele Amorth, exorciste
Au sujet de l’exorcisme, l’Eglise a peu à peu limiter son usage pour le confier plus spécialement à des clercs. Aujourd’hui, elle le confie à des délégués spéciaux choisis parmi des prêtres sensément éprouvés, expérimentés et sages.
L’Eglise n’a pourtant nullement répudié sa vieille tradition : tout prêtre, comme tout fidèle, peut toujours, s’il le juge opportun, recourir à l’exorcisme. L’oraison à saint Michel, prescrite par Léon XIII à la fin de la messe constitue déjà un exorcisme : 
« Saint Michel Archange, défendez nous dans le combat ; soyez notre soutien contre la perfidie et les embûches du démon. – Que Dieu réprime son audace ! Telle est notre humble prière. Et vous, Prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer Satan et les autres esprits mauvais, qui sont répandus dans le monde pour perdre les âmes. Ainsi soit-il.»
En outre, Léon XIII a aussi publié un exorcisme contre les anges déchus à l’usage de tous, aux cas « où l’on peut supposer une action du démon, se manifestant soit par la méchanceté des hommes, soit par des tentations, des maux, des maladies, des tempêtes, des calamités de toutes sortes. » 
4. La possession démoniaque des institutions
Pourquoi le Diable perdrait il son temps à préférer la possession des corps tandis que par la possession des institutions politiques et gouvernementale, par les lois et des coutumes où il insinue son esprit pervers, il peut si aisément orienter les hommes, par centaines de millions, dans les voies de la perdition : ce qui, ne l’oublions pas, reste son but invariable ? 
Satan s’est parfaitement adapté au progrès de la science. Avant, Lucifer procédait de "manière artisanale", à présent il agit de manière industrielle et poursuit sa besogne infernale en série, avec des instruments bien plus performants. 
Avec le progrès technique au main des sans Dieu, Satan produit l’asservissement des masses [obsession] et cause de nombreux disfonctionnements psychiques et moraux par la perversion discrète des institutions de toute une société [possession].
La relative rareté des possessions diaboliques individuelles n’est donc pas synonyme d’une baisse d’intensité de l’activité diabolique ; au contraire elle s’est décuplée. Certes, Satan, avant et durant l’ère chrétienne, a toujours cherché à infester le pouvoir politique. Mais jamais au degré connu dans les circonstances actuelles. Toutes les institutions laïques et mêmes religieuses sont aujourd’hui infestées !
L’action diabolique ne rencontre plus, comme par le passé, une certaine résistance des principes posés par la Raison et la Foi. Satan a peu à peu réussi à pervertir les principes de la société en les fondant sur le mensonge et le vice.
Il y a donc possession diabolique des Etats quand leurs institutions sont conçues pour exciter et exalter la malice des hommes : le Mal est alors à la racine des principes en se faisant passer pour le Bien, en décorant le Désordre sous les couleurs de l’Ordre et le Faux sous les aspects du Vrai.
Tuer est le contraire d'aimer
La dignité c'est d'aimer jusqu'au bout


Pie XII disait le 19 février 1949 : « Nous sommes accablés de tristesse et d’angoisse en voyant que la méchanceté des hommes pervers a atteint un degré d’impiété inconcevable et absolument inconnu des autres temps… Cela ne se produit pas sans les machinations d’un ennemi infernal. »
5. La Révolution est Satanique
Le cri de révolte des Anges Lucifériens a été : « Non serviam : Je ne servirai pas. Je serai comme Dieu ! » Tout aboutit et aboutira toujours là : un amour adorateur de la créature qui se refuse au Créateur
« Deux amours ont créé deux cités, écrivait Saint Augustin, l’amour de soi au mépris de Dieu et l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi. »
La possession des institutions par Satan a donc répandu dans le monde le culte de soi, le culte de l’homme, le « culte anthropolâtrique », où l’homme s’exalte sur le trône de Dieu.
L’idéal démoniaque a toujours existé, même quand l’Evangile régnait sur les cités. Mais il fut freiné, combattu et comme enchaîné pendant les mille ans de chrétienté. Mais depuis deux siècles, en raison du péché des hommes et de l’infidélité des chrétiens, le démon a été comme déchaîné. Et il a réussi à prendre le pouvoir de la cité. Ce qui explique l’immense bouleversement et la ruine de l’univers civilisé auquel nous assistons aujourd'hui.
Le cataclysme qui a secouée la France à la fin du XVIIIe siècle a causé l’infection et la décadence de toute l’Europe, puis l’apostasie de l’Europe a pourri le monde qu’elle avait conquis.
Un rappel d’histoire politique est ici nécessaire.
Comité de salut public
Depuis 1789, la France n’est plus catholique mais maçonnique. Si 496, conversion de Clovis, marque la possession de Dieu sur les institutions ; 1789 marque à son tour la possession du diable sur les institutions du pays.
Certains naïfs ou surnaturalistes diront : « Attention, Pas de politique ! Toutes les opinions sont libres et nous ne devons pas être accusé d’être des réactionnaires ou des fascistes ; notre action en serait stérilisée. Acceptons comme un fait les institutions existantes, quelles qu’elles soient. Il y a assez de bien à faire sur le terrain social où tous peuvent se mettre d’accord et éviter les causes de discorde ».
Ces imbéciles ne s’aperçoivent pas qu’ils laissent ainsi le champ libre à Satan qui, lui, s’est installé dans la sphère politique, parce qu’il sait fort bien que cette position commande toutes les autres, et permet toutes les incursions, puis toutes les conquêtes. Les libéraux ne comprennent pas l’importance capitale du dogme du Christ Roi et la malice mortelle et satanique de la liberté religieuse.
La Révolution fut donc un chef-d'œuvre de perversion. Certes l’orgueil du Grand Louis XIV, l’impureté d’un Louis XV et l’utopie d’un Louis XVI avaient fragilisé la monarchie chrétienne. Certes, il y a eu beaucoup d’infidélité dans le clergé, la noblesse et le peuple. Mais sans le concours de la Franc-Maçonnerie et des Sociétés secrètes, la Révolution aurait manqué d’un agent actif de décomposition.
« Le principal et ultime but de la franc-maçonnerie est de détruire, à partir des fondations, tout l’ordre religieux né de l’institution chrétienne, et de créer un nouvel ordre selon son gré, qui tire ses fondements et ses normes du naturalisme. » (Léon XIII, Humanum Genus).
De fait, depuis que cette secte a été en mesure d’agir dans notre pays, la France a connu six révolutions (1789-1830-1848-1870-1945-1968), cinq invasions étrangères (1815-1870-1914-1940-1945), deux spoliations de l’Église ; l’expulsion des Ordres Religieux ; la suppression des écoles catholiques ; la laïcisation des institutions (1789 et 1901), etc…
Et le constat à l’échelle du monde est tout aussi dramatique : on ne compte plus les révolutions organisées par des Frères maçons et les assassinats de chef d’Etat insoumis à leur dictat…
La Révolution n’a été qu’une vaste entreprise de démolition de l’ordre chrétien et naturel. Cette action a la signature de Satan, dont le nom hébreu signifie littéralement celui qui est contre.
Dans son ouvrage "La Légitimité" Blanc de Saint-Bonnet montre comment une insurrection tout à la fois philosophique, politique, religieuse, économique, juridique, littéraire… ne peut avoir pour origine que l’ennemi du genre humain qui veut « renverser la chrétienté dans une erreur capable d’accélérer la fin des temps »
« Cette erreur renversera le monde que le Christ a tiré des ruines de l’antiquité. Trônes, hiérarchies, croyances, lois, coutumes, hérédité, propriété, armée, patrie [race], elle jettera tout comme un objet détruit, dans la barbarie définitive. »
En effet depuis la Révolution, toutes les nations, par la violence ou la subversion, se sont les unes après les autres fondées sur les droits de l’homme. Le résultat est là devant nos yeux. Nous assistons à leur disparition et au règne d’un mondialisme matérialiste et inhumain.
Pourtant dès le 23 avril 1791, le Pape Pie VI avait réprouvé publiquement la Déclaration des Droits de l’Homme en dénonçant son opposition avec la religion et la société.
La Révolution française a donc été une étape apocalyptique qui a préparé la venue de l’antéchrist. Car si il y a eu de tout temps des impies, jamais, il n’y a eu, avant ce XVIIIe siècle, une insurrection légale contre Dieu. Pie IX, dans son Encyclique du 8 décembre 1849 : « La Révolution est inspirée par Satan lui-même. Son but est de détruire de fond en comble l’édifice du Christianisme et de reconstruire sur les ruines l’édifice social du Paganisme. »
La Révolution est donc intrinsèquement satanique. Il nous faut maintenant analyser son dogme central.
6. Souveraineté du Peuple et Libéralisme
Où trouver la base de la doctrine révolutionnaire et la conception de la Société, et par là le point essentiel de l’infestation démoniaque ? Dans les principes fondateurs de La Déclaration des Droits de l’Homme :
« Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » et « Le droit et la loi ne sont autre chose que la volonté de la majorité régulièrement et librement exprimée. » et « Tout individu est libre et souverain par nature et par essence, si bien qu’il ne peut renoncer à ce droit naturel; sa volonté ne s’arrête qu’au point où elle porterait atteinte à liberté corrélative d’autrui. »
Ainsi, le dogme infernal par excellence, celui où Satan réside de préférence et qui constitue pour lui le meilleur moyen de corruption, c’est la Souveraineté du Peuple avec sa conséquence : le Libéralisme.
    I] la Souveraineté du Peuple est une hérésie
La Souveraineté du Peuple est une hérésie, tel était le titre d’une brochure de l’abbé Charles Maignen. Elle montrait comment la Souveraineté du Peuple s’oppose diamétralement à la notion chrétienne du Pouvoir.
Le Christianisme pose en principe premier et absolu que « tout pouvoir vient de Dieu » et doit, par conséquent, pour être légitime, être exercé conformément à Ses lois établies dans la nature ou révélées surnaturellement. Cette Volonté divine est donc supérieure à toute décision humaine, même de la Majorité, même de l’humanité entière… Si donc une loi humaine contredit directement le bien divin, « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » car alors la loi humaine devient nulle et sans force morale.
Léon XIII, dans l’Encyclique Inscrutabili Dei, reproche aux tenants du dogme révolutionnaire d’avoir « par une impiété toute nouvelle et que les païens eux-mêmes n’ont pas connue, éliminé Dieu du gouvernement et proclamé que l’autorité publique ne prenait pas de Lui le principe, la majesté, la force de commander, mais de la multitude du peuple, laquelle, se croyant dégagée de toute sanction divine, n’a plus souffert d’être soumise à d’autres lois que celles qu’elle aurait portées elle-même conformément à son caprice. »
Renier cette doctrine catholique, c’est renier la tradition apostolique. Mais c’est aussi une absurdité. Car, la Souveraineté du Peuple est une imposture qui n’est en réalité que la tyrannie du Nombre manipulé par la ploutocratie. 
En effet :
Qui est gouverné ? Le Peuple, nous dit-on
Qui gouverne ? Le Peuple encore
D’où vient l’autorité ? Du Peuple toujours.
On joue avec les mots et c’est cette ridicule doctrine qui nous gouverne ! Satan et ses suppôts flattent l’orgueil et la bêtise des hommes pour mieux les gouverner.
Cette doctrine de La Souveraineté du Peuple ne laisse logiquement plus aucune souveraineté pour Dieu qui n’est plus toléré que dans la mesure où le peuple y consent. Le Peuple (en réalité Satan et ses suppôts) s’est substitué à Dieu, il est devenu Dieu. L’homme n’a plus de devoirs en dehors de ceux qu’il veut librement s’imposer ou se reconnaître à lui-même ; L’homme s’est fait loi… Il est donc Dieu. Il n’y a donc plus de loi morale imposée par une nature créée par Dieu… 
« La Révolution n’est que la tentative d’organisation du monde sans Dieu et contre Dieu. C’est l’hérésie totale » écrivait l’abbé Charles Maignen.
Or, la Souveraineté du Peuple veut que l’individu naisse bon, intelligent et libre. C’est ce qu’affirment bêtement Jean-Jacques Rousseau et tous les philosophes doctrinaires de la Révolution. 
La démocratie est donc fondée sur un acte de foi : celui en la bonté de la nature humaine. Là encore on atteint le Ridicule et le pathétique !
Une violence due à l'orgueil
Lucifer a donc réussi à institutionnaliser la faute de nos premiers parents que le Tentateur avait fait chuté en leur promettant faussement : « Vous serez comme des dieux ! »
    II] Le Libéralisme est un péché
Au lieu d’accepter que la Liberté chez l’homme soit relative, c’est-à-dire la faculté de discerner le bien et de l’accomplir, liberté qui sera alors la source de nos mérites ; la Révolution, tout comme la Réforme protestante, dont elle est la fille, ne veut trouver dans le libre arbitre de l’homme que le droit absolu de définir sa Liberté. La Révolution n’a donc fait qu’étendre à la majorité, officiellement et légitimement, ce délirant droit de faire légalement le mal comme le bien moral. C’est le Nombre qui seul décide souverainement du juste et de l’injuste, du bon et du mauvais. Tel est le principe premier et absolu de l’organisation sociale. Tel est le fondement du Libéralisme. Et ceci est un péché.
7. Mensonge et homicide
« Le père dont vous êtes issus, disait le Messie aux juifs, c’est le diable […] il a été homicide dès le commencement et n’est point demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a point de vérité en lui […] il est menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44).
Le mensonge et le meurtre sont donc deux signes qui permettent de reconnaître l’action de Satan. L’œuvre du diable tend en effet toujours vers le néant. En réalité, il ne sait que détruire… : détruire la vérité, détruire la vie…
Depuis la Révolution maçonnique de 1789, le Prince de la Fourberie et de la Fraude est parvenu à faire régner dans le monde un degré exceptionnel de confusion et de mensonge.
* Mensonge dans les institutions fondées sur la Souveraineté du Peuple.
* Mensonge dans la politique qui invoque le Bien commun et l’Intérêt général pour servir des intérêts de partis.
* Mensonge dans l’économie. L’Etat fait des lois pour ouvertement et légalement nous voler et nous spolier. (Pompidou, ancien directeur de la banque Rothschild, a fait passé une loi obligeant la France a emprunté aux banques privées pour réguler son économie. Là se trouve la source de la Dette ! Tous les présidents de la République ont été depuis les marionnettes ou les fonctionnaires de la finance apatride et cosmopolite)
* Mensonge dans la Justice, prostituée aux puissants du jour et servante docile de l’iniquité triomphante. Les coupables ne sont pas inquiétés [responsable mais pas coupable] mais l’innocent est pourchassé.
* Mensonge dans l’éducation qui n’est plus qu’une « fabrique de crétins » selon les termes d’un ancien ministre. L’école de la république est une gigantesque œuvre de propagande maçonnique. On n’y apprendra jamais que l’on est les créatures de Dieu mais on essaiera de faire croire que nous sommes des cousins du singe à qui il incombe de choisir son identité sexuelle !
* Mensonge dans les médias par omission le plus souvent et par perversion du langage, puisque qu’ils contraignent les mots pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils signifient. (solidarité pour les réfugiés au lieu d'invasion économique et idéologique … IVG pour meurtre d’un enfant … mourir dans la dignité plutôt que meurtre des plus faibles ...)
* Mensonge dans la “science”. On pourrait parler de la ridicule histoire du chaînon manquant, du médiatique réchauffement climatique… mais surtout du reniement malgré les preuves scientifiques du miraculeux Suaire de Turin qui a enveloppé le corps du Christ crucifié et ressuscité, etc etc ...
Je finirai par le Mensonge chez les partisans même de la vérité qui, soi-disant, pour éviter un mal pire, jugent devoir pactiser avec le mal, arborer des opinions fausses qui ne sont point les leurs dans l’espoir vain et ridicule de faire avancer leurs idées. Ce sont les lâches, les modérés, les libéraux… ils ont peur d’être pris pour des réactionnaires, des fascistes, des antisémites… « Le libéral est un homme qui vénère le Bon Dieu mais qui respecte le diable. Il aspire à l’ordre et il flatte l’anarchie. Il est l’homme des concessions à perpétuité. » 
Tout cela conduit à la "paix" maçonnique, c’est-à-dire au chaos, à l’union dans l’erreur.
La Révolution est une religion satanique, son credo est condensé dans la Déclaration des Droits, ses Docteurs sont les parlementaires et ses Pontifes sont les financiers apatrides et cosmopolites. 
"Je suis Charlie"
L’éducation nationale enseigne le catéchisme républicain obligatoire, composé de slogans très simples constamment répétés pour mieux saturer les cerveaux. 
Les Médias, esclave de Mammon, continuent le travail hors école pour endoctriner sans relâche les foules.
Famille mixte dans les pubs

La Révolution a son culte et ses objets sacrés, figurés par les urnes électorales et les bulletins de vote. Elle a ses fanatiques, car comme toute religion satanique, elle a régulièrement besoin du sang humain. Là où ne règne plus le sacrifice rédempteur du Christ, surgit toujours sous une forme ou une autre l’orgie des sacrifices humains.
La Révolution n’a pas fait que planter des arbres de la liberté en adorant la Raison humaine. En réalité, elle a haïe tout ce qui contredisait sa liberté vicieuse : Dieu, le Christ, l’Église et les lois naturelles. Ce délire s’est traduit par un carnage universel qui n’en finit plus. Depuis deux siècles, en ce domaine, on n’arrête pas le progrès.
A tout seigneur tout honneur, la première place revient à la Terreur républicaine de 1789 qui a inspiré la Révolution rouge de 1917 en Russie, celle de 1936 en Espagne, comme l’épuration de 1944 qui fut courte mais intense. Pour se rendre compte véritablement de l’étendue de ces homicides, il faut faire preuve de révisionnisme historique.
Massacre des prêtres pendant la Terreur
Quarante mille prêtres, c’est-à-dire environ le tiers du clergé français a été massacré par la révolution française. Les prêtres ont péri entassés dans des prisons, massacrés, guillotinés, fusillés, assommés, sabrés… Pendant toute la Terreur, le nombre des suspects incarcérés s’est élevé à un demi-million, celui des condamnés à mort à dix-sept mille environ auquel il faut ajouter plus de vingt-cinq mille victimes exécutés sans jugement. La jeune république française, laïque et indivisible, a guillotiné 35.000 personnes à Paris en deux ans, fusillé 3.500 personnes à Angers en un mois, noyé 5.000 personnes à Nantes en quelques semaines, etc. etc. etc.
Non content de tromper l’humanité, Satan et ses suppôts prennent plaisir à d’épouvantables boucheries. Après la duplicité, place à la cruauté. 
Jamais on n’a plus pompeusement célébré le droit sacré à la vie et les imprescriptibles prérogatives de la dignité humaine que depuis la Révolution, mais jamais non plus de tels torrents de sang n’ont ruisselé sur le monde ; jamais en fait l’existence des hommes n’a été plus asservie et tyrannisée par des lois arbitraires et impersonnels, plus méprisée, plus allègrement sacrifiée à des idéologies fumeuses et vaines ; jamais les immolations humaines n’avaient pris cette ampleur effroyable.
La médaille d’or revient peut-être aux alliés de la seconde guerre mondiale, aux soldats de la démocratie, de la liberté, et de la paix dans le monde… blablabla, blablabla,… 
La cruauté tranquille des escadrilles anglaises et américaines qui ont bombardé l’Allemagne et le Japon est un chef d’œuvre du diable. Arthur Harris, le Général Bomber, à l’origine du concept du « bombardement moral » a été promu Air Marshal de la Royal Air Force pour avoir été capable de faire lâcher sur des villes endormies des « fleurs » de dix mille kilos. Il a été promu pour une pareille boucherie ! 
La mort venue du ciel
Le commandant Paul Tibbets qui a fait lâcher Little Boy à 580 mètres à la verticale d’un hôpital, en plein cœur de l’agglomération d’Hiroshima où, en quelques fractions de secondes, un rayonnement thermique de 4000°C et des vents de 600 km/h ont dévasté les rues et les habitations de la ville, a causé la mort de 80.000 civils (et encore autant dans les semaines qui ont suivies). L’officier avait décidé de baptiser son Bombardier du nom de sa maman (Enola Gay)… Le plus touchant est, qu’après la performance réalisée, l’équipage fut décoré pour sa mission et une grande fête les attendait ! Ces stupides yankees ont fêté 80.000 morts innocents tués en quelques secondes. Satan peut être fier d’eux !
Les « progrès » de la technique scientifique mis au service de l’Enfer permettent de décupler, de centupler l’efficacité des moyens de destruction et de tuerie, d’anéantir les existences humaines par dizaines et centaines de milliers, comme à Hiroshima et à Nagasaki, comme à Dresde et à Hambourg. 
Bernanos avait très lucidement dénoncé l’abêtissement et la mécanisation de l’homme qui ne veut plus vivre de l’Esprit de Dieu. Il a une magnifique page dans son livre "la France contre les robots". 
Il y remarque que, contrairement aux routiers et aux soldats du passé qui ont été capables de pillage et même d’égorger des petits enfants, leur boucherie « à défaut d’attendrir leur cœur, aurait probablement révolté leur estomac. Il y a avait une limite humaine à la folie de l’homme. Ils pouvaient tuer un enfant, dix, mais pas cent, ni mille, sous peine de devenir fou ».
Mais « le premier venu, aujourd’hui, du haut des airs, peut liquider en vingt minutes des milliers de petits enfants avec le maximum de confort, et il n’éprouve de nausées qu’en cas de mauvais temps, s’il est, par malheur, sujet au mal de l'air ! Oh ! chers lecteurs, inutile de vous agiter ! Vous n’admettez pas que je compare l’homme du commun à quelque égorgeur qui viole au premier coin de rue sans même prendre la peine de s’essuyer les mains. Mais voulez-vous que je vous dise ? Ce qui me fait précisément désespérer de l’avenir, c’est que l’écartèlement de plusieurs milliers d’innocents soit une besogne dont un gentleman peut venir à bout sans salir ses mains, ni même son imagination. Le gentleman, lui, n’a rien vu, rien entendu, il n’a touché à rien – c’est la Machine qui a tout fait ; la conscience du gentleman est correcte, sa mémoire s’est seulement enrichie de quelques souvenirs sportifs. Comprenez vous que ce qui nous invite à désespérer de l’avenir c’est que de telles horreurs ne posent déjà même plus de cas de conscience individuel. Le brave type qui vient de réduire en cendres une ville endormie se sent parfaitement le droit de présider le repas de famille, entre sa femme et ses enfants, comme un ouvrier tranquille sa journée faite. « Quoi de plus naturel ! » pense l’imbécile, dans sa logique imbécile, « ce brave type est un soldat ». Je l’accorde. Mais le signe inquiétant, et peut-être fatal, c’est que précisément rien ne distingue ce tueur du premier passant venu, et ce passant lui-même, jusqu’ici doux comme un agneau, n’attend qu’une consigne pour être tueur à son tour, et, devenant tueur, il ne cessera pas d’être un agneau. Ne trouvez vous pas cela étrange ? »
Cette folie mécanique et meurtrière ne touche pas que l’armée. Elle touche tout ce qui peut apporter puissance et argent à ceux qui veulent être les maîtres du monde. On pourrait citer la tristement célèbre firme chimique Monsanto and Co qui réduisent en esclavage peu à peu, avec la complicité des politiques  les agriculteurs de la terre entière, avec un résultat qui réjouit Satan : deux suicides d'agriculteurs par jour en France, qui plus est se trouve être la profession le plus exposée au cancer grâce aux engrais chimiques. Toujours l’homicide après le mensonge ! En Inde, c’est toutes les heures que se suicident deux agriculteurs ruinés et désespérés.
Satan ne veut pas seulement tuer l’homme, il veut aussi tuer en nous l’image de Dieu. Il faut donc aussi tuer les hommes intellectuellement, moralement, religieusement, spirituellement. Ce processus de mort n’est que le terrible châtiments dus à nos péchés : les hommes ont voulu Mammon, ils ont refusé le Christ. Soit, mais ce déicide ne peut pas rester sans conséquence. Le Christ nous avait mis en garde : 
« Nul ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon [la Richesse]. Les Pharisiens, qui étaient amis de l’argent, écoutaient tout cela, et ils se moquaient de lui. » (Luc 16, 13-14)
On n’a plus voulu de Dieu, on a eu Mammon ! 
On est châtié par là où on a péché. Les hommes ont cru pouvoir se construire, grâce à leur science, un paradis terrestre sans Dieu : ils seront donc châtiés en vivant un enfer technologique…
Cette civilisation des machines qui transforme l’être humain en robot et le place au rang des pistons, fait de nous des esclaves. La Civilisation des machines porte la sinistre griffe du Prince du Mensonge et de l’Homicide, plein d’ironie cruelle envers les hommes qui sont persuadés de vivre dans le progrès, alors qu’ils sont en train de se déshumaniser. L’ère de l’high-tech prépare le règne de l’antéchrist bien mieux que ne l’avait fait le matérialisme du « communisme athée » qualifié pourtant expressément par Pie XI de « fléau satanique ».
8. Des fils légitimes et des bâtards
Les fils légitimes de Satan sont ceux qui revendiquent ouvertement leur origine.
Leur position est nette. Entre la doctrine de 1789 et celle de l’Eglise, ils ont délibérément opté sans réticences pour les valeurs de la république !!! 
Ils sont les cadres de la Contre-Eglise.
Gambetta (le cléricalisme. Voilà l’ennemi) Valls, Caroline Forest, Najat Belkacem (la femme qui voudrait qu’un cochon qui copule avec une chèvre donne naissance à des lapins…), DSK, BHL, Sarkozy… 
F. Hollande, un valet scrupuleux de la F.M.
Sans doute, la plupart trouvent dans la république une satisfaction à leurs ambitions (c’est le cas évidemment de M. Hollande, un homme sans envergure, un simple fonctionnaire du Système qui pleure quand on lui dit de pleurer, qui signe ce que les banquiers cosmopolites lui disent de signer) mais pour d’autres, l’égoïsme et l’ambition ne sont pas la raison déterminante. Il y a des convaincus sincèrement fanatisés. Pour eux la dogmatique révolutionnaire est comme une parole divine : 
Jules Ferry au Congrès maçonnique de 1891 : « Le Catholicisme et la République française sont philosophiquement irréductibles l’un à l’autre ». 
M. Peillon : « 1789 est l’année de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches prérépublicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen… » (La Révolution Française n’est pas terminé - Seuil 2008)
La première République a déchristianisé la France et massacré prêtres et fidèles catholiques.
La IIe République a été éphémère, mais Lamartine a reconnu que, comme la première, elle a trouvé à son berceau le patronage maçonnique.
La IIIe s’est empressée de séparer l’Eglise de l’Etat. Elle a proscrit et spolié les Congrégations religieuses, institué une neutralité mensongère de l’enseignement et poursuivi de ses incessantes tracasseries et de sa haine les institutions catholiques.
La IVe a continué l’œuvre en accélérant son asservissement aux forces apatrides et cosmopolites.
La Ve a fini le travail !
Deux cent ans après la proclamation des droits de l’homme qui se voulait le droit pour tous, on en aujourd’hui à la connerie pour tous.
On en est au mariage pour tous et bientôt à la sodomie pour tous. On en est à l’esclavage pour tous grâce à la loi socialiste de Macron qui « libère » le travail du dimanche et celui de nuit. 
La devise révolutionnaire liberté-égalité-fraternité ou la mort s’est transformée peu à peu en sodomie-esclavage ou la mort. Il n’y a plus de place pour la devise de l’Etat français de 1939 à 1944 qui était plus simplement Travail-famille-Patrie.
Et pourquoi s’étonner du triomphe de la sodomie-esclavage puisque c’est la révolution qui a libéré de prison le dégénéré marquis de Sade ; puisque c’est la révolution qui a inspiré la statue de la liberté : symbole maçonnique qui manifeste l’emprise de Satan sur le nouveau monde.
Ce cadeau offert par la France est en effet d’inspiration maçonnique en référence à un épisode de la révolution : A Notre Dame de Paris, une artiste de l’opéra Mlle Maillard, vêtue d’une robe blanche, d’un manteau bleu et coiffée d’un bonnet rouge a chanté dans la nef un hymne à la liberté sur l’autel de Notre Dame qui sera désormais le « Temple de la Raison ». Elle reçut un flambeau symbole de la lumière de la connaissance que Lucifer (porteur de lumière) a donné à nos premiers parents la connaissance du bien et du mal. Satan règne en maitre dans la cité par mille symboles que nous ne savons plus voir. 
Le drapeau bleu, blanc, rouge, par exemple, n’est pas le drapeau de la France, il est le drapeau de la Franc-maçonnerie qui a conquis la France. Nuance ! C’est pourquoi il est aux couleurs anglo-saxonnes et américaines, telles que les a voulu le Franc-maçon Lafayette. Ce drapeau ne mérite donc que le feu … Tant que les français n’auront pas compris cela, il n’y a pas d’espoir de réaction contre-révolutionnaire.
On nous l’a dit : Le changement c’est maintenant : Une bande de politiciens francs-maçons, criminels ou pédophiles se sont donné le droit de persécuter et de mépriser l’humain en général et le français, le blanc, le patriote et le catholique en particulier.
La gauche de Satan comme la droite de Satan pleurnichent tous après les valeurs républicaines. Quelles sont-elles ?
La priorité pour le bonheur des jeunes ...
Les valeurs républicaines c’est la débauche pour tous contre le pur don de soi dans le mariage ; c’est la mort pour tous grâce aux bienfaits du droit à l’avortement, c’est la sodomie pour tous grâce aux délires d’une minorité généreuse qui veut nous faire partager sa perversion, c’est le désordre pour tous qui obligera l’enfant adopté d’appeler maman son papa gay ; c’est le cancer pour tous grâce à l’agriculture assassinée par les dollars de l’agrochimie ; c’est la propagande pour tous, du cours Charlie à l’école jusqu’au journal de 20 h à la maison ; c’est l’esclavage pour tous, car si la franc-maçonnerie a toujours à la bouche le mot de liberté c’est pour mieux te croquer mon enfant. Avec Google, ton Smartphone, ta carte bancaire, ta carte vitale, Big Brother sait tout et il a tous les droits contre toi si tu ne partages pas les valeurs républicaines. Dans un avenir proche, Moloch pourra, avec un simple clic, te rayer de la vie sociale et il se justifiera en te traitant de terroriste…
Bref, les vraies valeurs républicaines, c’est la damnation pour tous et l’enfer maintenant. Logique, car comme le rappelait le Cardinal Pie :
« Qu’on parle tant qu’on voudra des droits de l’homme : il en est deux qu’il ne faudrait point oublier. L’homme apporte en naissant le droit à la mort et le droit à l’enfer. Ce n’est que par Jésus-Christ qu’il peut revendiquer le droit à la résurrection et à la vie bienheureuse. » (Cardinal Pie, Troisième Instruction synodale sur les erreurs du temps présent, Juillet 1862 et août 1863)
La question n’est donc pas tant de savoir comment sauver ou purifier l’Etat républicain mais comment le détruire. Car ce régime est construit sur un mythe qui propage une contre-civilisation inhumaine et totalitaire. Satan aime la dissimulation. Il veille à infiltrer et corrompre l’adversaire pour faire chuter le camp ennemi par des tractations, des dissidences et des défections. Il veille à ruiner son moral et à l’orienter peu à peu vers la capitulation. Pour ce travail essentiel les bâtards de Satan sont indispensables.
Les plus faciles à discerner sont les esprits qui se flattent de réconcilier Satan avec Dieu. L’initié Weishaupt parlait de « Notre Grand Maître Jésus de Nazareth ». Camille Desmoulins appelait le Christ : « le premier sans-culotte », pour le sanguinaire Marat qui était issu d’une famille juive espagnole : « La Révolution est tout entière dans l’Evangile » ; pour le misérable Lamennais : « La Révolution donna au Catholicisme une seconde naissance. » Et le ridicule Marc Sangnier, un précurseur de Vatican II, a rêvé cette absurdité sacrilège d’une union entre « la Démocratie moderne » et « le Christianisme ». Voilà un beau bâtard comme Satan les aime. C’est avec des têtes pourries par de telles aberrations, que Vatican II a pu voir le jour. Jean XXIII qui a convoqué ce Concile était un disciple de Marc Sangnier.
Pie IX, devant une délégation française pour le 25e anniversaire de son pontificat disait : « il y a en France un mal plus redoutable que la Révolution, que tous les misérables de la Commune, sorte de démons échappés de l’enfer, c’est le Libéralisme catholique. Je l’ai dit plus de quarante fois, je le répète à cause de l’amour que je vous porte. »
Les faux frères sont en effet plus dangereux au combat que les ennemis déclarés. Les libéraux ont fait plus de mal au catholicisme que les révolutionnaires. Leurs discours faux ont fait le jeu de Satan en désarmant la chrétienté. Au lieu de combattre l’ennemi, on a voulu dialoguer avec lui. La proposition 80 du Syllabus de Pie IX condamnait justement la réconciliation du « Pontife romain » avec « le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne. »
Jean Paul II embrassant le Coran
L’apostasie a peu à peu gagné la masse chrétienne, surtout depuis l’imposture et la défection des pontifes conciliaires, tous aussi misérables les uns que les autres : Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoit XVI, François. Tous se sont « réconciliés et ont transigé avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne… » Tous ont donc été condamné par Pie IX. Tous ces pontifes conciliaires ont été des bâtards de Satan, car tous ont été apôtres des droits de l’homme, tous des complices de l’infiltration ennemie, tous au service objectif de la maçonnerie comme l’avait remarquait en son temps Mgr Lefebvre qui déclarait en 1986 au sujet des rassemblements interreligieux d’Assise fait au nom des principes de Vatican II : 
« C’est diabolique. C’est diabolique. Alors, quel est ce pape ?… Moi, je ne sais plus quoi vous dire, vraiment… je ne sais pas… Mais en tout cas [Jean-Paul II] est inspiré par le diable quand il fait ça… Il n’est pas inspiré par l’Esprit Saint, ce n’est pas possible… Il est inspiré par le diable, et au service de la Maçonnerie, c’est évident. La Maçonnerie a toujours rêvé de ça : la réunion de toutes les religions. » (Ecône, 28-01-1986)
Rencontre multiconfessionnelle d'Assise : toutes les religions sur le même plan !
Et au soir de sa vie, en 1990, il dénonça ces bâtards mitrés en constatant : « L’instauration de cette “Église conciliaire” imbue des principes de 1789, des principes maçonniques envers la religion et les religions, envers la société civile, est une imposture inspirée par l’Enfer pour la destruction de la religion catholique, de son magistère, de son sacerdoce et du sacrifice de Notre Seigneur. »
9. Conclusion
La seule malice naturelle des hommes ne peut pas être la source de tous ces phénomènes effrayants, subversifs et décadents que nous constatons. La malice humaine est attisée et décuplée par l’action du Malin à qui puissance a été donnée sur le monde dans la mesure où le monde refuse l’action du Christ. Car seul le Christ peut être victorieux du Diable.
Après deux cent ans d’apostasie, jamais cette domination n’a été à la fois plus réelle et plus méconnue. Si nous avions la clairvoyance surnaturelle, nous verrions des démons sortir des textes des déclarations et des Constitutions qui nous régissent et que nous croyons sottement capables de sauvegarder nos droits, nous les verrions sortir aussi des assemblées, de la Magistrature, des Conférences internationales, et des propos politiciens [Pour voir que Hollande ou Sarkozy, G.W. Bush ou Obama se moquent de nous, il n’est pas nécessaire d’avoir la foi ! "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore sur la guerre en Irak…]. Nous avons à faire à de mauvais comédiens. Mais bien peu le constate. Beaucoup pensent à changer les hommes, quelques uns pensent à changer le système, mais rares sont ceux qui réalisent que cela est insuffisant et inutile si on se laisse par ailleurs pervertir, avilir et abêtir par le diable.
Que faire ?
Mettre en prison les franc-maçon ? Ouvrir de sévères Ghetto comme le fit le pape saint Pie V dans ses états pontificaux ? Interdire l’usure et pendre hauts et courts quelques cosmopolites apatrides qui ruinent nos économies nationales ? Exécuter sur la place publique les super patrons internationaux qui réduisent en esclavage le monde et écrasent par leur gigantisme contre nature tout ce qui est petit et familial ? Détruire nos institutions absurdes et impies ?
Tout cela serait souhaitable, mais difficilement réalisable. Pour bien le faire, il faudrait changer les lois, et pour changer les lois, il faut le pouvoir. Et pour avoir le pouvoir, vu l’emprise diabolique sur le monde et les hommes, il faut soit un miracle, soit une action révolutionnaire minoritaire mais efficace, soit une prise de conscience majoritaire.
Mais dans tous les cas, il faut commencer par le commencement : avant de vouloir changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même. La première chose qui est à notre portée est notre propre conversion.
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » dit encore Bernanos.
Pour être vraiment contre révolutionnaire, pour être vraiment antisystème, il ne suffit pas d’être contre la liberté-égalité-fraternité des révolutionnaires ou contre la sodomie-esclavage de la République, il faut encore avoir une vraie vie intérieure. Il faut encore ne pas être l’esclave de Satan qui veut détruire l’œuvre divine en nous.
La trilogie maçonnique, liberté-égalité-fraternité, n’est rien d’autre que le culte de la luxure, du matérialisme et de l’égoïsme. Et c’est logique, Satan ne sait pas faire autre chose que de pousser les hommes à s’autodétruire en se laissant aller la licence et à la débauche, à l’envie du bien d’autrui et au désir d’une supériorité toute puissante.
Cette trilogie satanique, qui promet mensongèrement le bonheur individuel, est en réalité un esclavage qui entraîne la mort de toute vie, la vie intérieure, familiale, civile, et même physique. Pour en guérir, il faut s’humilier devant Dieu, changer de vie, faire pénitence, adorer Dieu et implorer son secours.
Notre époque est apocalyptique. Les chrétiens revivent l’agonie du Christ, c’est-à-dire l’heure où la puissance des ténèbres a un certain pouvoir sur le corps pour le faire souffrir. Or les chrétiens sont le corps mystique du Christ. Aujourd’hui, ceux qui s’efforcent de rester droits, fidèles au créateur et de restaurer la société sur ses bases véritables sont traités comme des anormaux, des malfaiteurs, comme des anarchistes alors qu’ils combattent les suppôts de Satan installés au gouvernement. Les bons sont dénoncés comme séditieux par les séditieux qui tiennent les pouvoirs publics ; condamnés comme menteurs par les menteurs qui font la loi, poursuivis comme perturbateurs de l’ordre par les fauteurs même du désordre. Et enfin, se dressent contre les bons l’aveugle routine et le conformisme des paresseux et des lâches. Bref, le Père du Mensonge enlève de plus en plus aux hommes le discernement et la sagesse par permission divine en raison du péché des hommes.
Plus que jamais notre salut est dans l’application des consignes apostoliques : se détacher des créatures pour s’attacher au créateur ! car « Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente mais nous cherchons celle que nous devons habiter un jour. »
Plus que jamais notre salut est dans l’application des consignes du Christ :
« Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ? »
Cette maxime incompréhensible pour une âme sensuelle, matérielle et ambitieuse, est pourtant le moteur de la vie chrétienne. Sans cet amour de la vie éternelle, plus rien n’a de sens. Même pas la contre révolution.
Un révolutionnaire ne pouvait pas comprendre pourquoi sœur sainte Sophie, Ursuline, le 7 juillet 1794, baisa le couperet de la guillotine à genoux avant de lui offrir sa tête. Ni pourquoi le lendemain, à Orange, Marguerite Bavastre, elle aussi religieuse Ursuline, sortit espièglement de sa poche une boîte de dragées à l’annonce de sa condamnation à mort. En les distribuant elle s’expliquait : « Ce sont les dragées que j’avais réservées pour le jour de mes noces. »
La vocation chrétienne est de participer à la Victoire éternelle du Christ mais seulement après avoir goûté sa défaite et mort temporelle. 
Autrement dit : « Mon honneur s’appelle fidélité » . 
Les républicains peuvent nous guillotiner, les francs-maçons nous emprisonner, des juifs nous déposséder, des musulmans nous décapiter ... Rien ne nous empêchera de suivre le Christ crucifié, et d’être glorifiés par lui et avec lui. Nos ennemis temporels ne nous priveront jamais de notre victoire qui est d’un autre ordre. Notre Victoire est de souffrir pour la vérité et de mourir pour elle ! Notre victoire n’est pas d’ici-bas.
Plus nous approchons de la fin du monde, plus le combat contre « le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable et Satan, le séducteur de toute la terre » sera une lutte douloureuse.
(d'après l'article de l'Abbé O. Rioult)

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