Bernanos

Aujourd'hui, 5 juillet, anniversaire de la mort de Georges Bernanos, mon mentor, mon maître. Mon écrivain favori !
J'ai découvert ce matin l'hommage de l'un de ses admirateurs, Laurent Passer, de Fribourg, que je fais mien car il reflète totalement ma pensée :

" Il m’accompagne depuis ma jeunesse déjà disparue depuis bien longtemps. Comme un compagnon qui remet debout ce qui est abattu, droit ce qui est courbe, d’équerre ce qui est instable. Tant son œuvre romanesque que ses écrits de combat sont une boussole sûre dans des temps si difficiles de désespérance, ce désespoir surmonté, époque dont il avait pressenti en artiste et en croyant la cruauté mécanique et l’horreur économique. Notre temps est en effet celui des robots et des machines qui aliènent l’être humain asservi à ses passions délétères et à une horizontalité non transcendante. 
Une lecture quotidienne ou régulière de ses réflexions me donne ou plutôt me redonne le sens de l’honneur et me fait retrouver l’esprit d’enfance qui irrigue tous ses romans et essais travaillés d’un style puissant et si français. 
Il m’aide tout simplement à vivre - à faire face - et je m’honore humblement d’avoir connu et de connaître certains de ses descendants qui font tant pour que son œuvre continue de résonner en ce cruel XXIème siècle où tant d’écrivains ont disparu dans la géhenne de l’oubli ou de l’insignifiance. 
Georges Bernanos quittait le doux royaume de la terre il y a exactement 75 ans. Sa voix est éternelle: qu’elle continue de retentir avec cette force qu’elle me communique chaque jour. "
LP

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