La France Orange mécanique

Près de 500 bâtiments publics incendiés sans justification aucune. Il faut le dire clairement : la mort de Nahël ne justifie aucune émeute et n’excuse aucune action violente.
Que le décès d’un jeune homme de 17 ans soit malheureux et regrettable est un fait. Mais le jeune Nahël n’était pas un ange, il était bien engagé sur un parcours de délinquant avec 15 mentions au fichier des antécédents judiciaires pour des délits de droit commun notamment. 
Si le policier le tenait en joue c’est qu’avant le redémarrage, un premier refus d’obtempérer avait déjà eu lieu.
La situation mérite donc vraiment une enquête car le narratif en mode « la police assassine » et « c’est un crime raciste » est une instrumentalisation politique. Le but du jeu est de mettre le feu et d’inciter à la violence les jeunes désocialisés et déstructurés des Cités. Ceux-ci sont gavés par les islamistes et les gauchistes en mode EELV, LFI ou PS de discours leur présentant la France comme raciste, les Français comme fasciste et la police comme étant une milice au service de la violence d’Etat. Une certaine gauche, aspirant à la violence politique, soutient et cautionne des émeutes illégitimes.
Elle se cherche un martyr pour faire le procès des sociétés démocratiques et a abandonné toute exigence de vérité et toute décence. Son but est de susciter la haine et de la canaliser contre la République. Pour cela le jeune délinquant abattu est érigé en figure tutélaire de la banlieue. Il aurait été tué parce qu’il aurait eu « une gueule d’arabe » et non parce que son attitude était une prise de risque et une mise en danger. D’ailleurs la prise en main par l’equipe autour du clan Traoré de la mère « éplorée », l’imposition de codes graphiques identiques aux campagnes d’Agit prop en mode « Justice pour Adama » montre que racialistes et islamistes ont su flairer le filon et prennent en main la communication.
Or ces gens-là se foutent des personnes qui sont le carburant de leur pouvoir et la chair à canon de leurs tentatives de déstabilisation politique. La mort sert leurs objectifs et ils sont prêts à envoyer un maximum de jeunes dans le mur pour servir leurs ambitions. Et pour cela ils les chauffent à blanc en cas d’incident et cultivent leur haine et leur ressentiment par temps calme. 
Certes personne ne mérite de mourir pour un refus d’obtempérer, mais cela peut arriver. L’éducation normale d’un enfant veut qu’on lui apprenne à obéir quand la police fait signe de s’arrêter et à respecter les agents des forces de l’ordre. Ce n’est certainement pas en niant les torts du jeune homme que l’on protègera les jeunes. Encore moins en leur faisant croire que leurs mauvais comportements sont légitimes et dénués de tout risque. Éduquer, c’est protéger, apprendre à réfléchir aux conséquences potentielles de ses actes. 
Ériger Nahël en martyr n’est certainement pas un service à rendre à ceux qui pensent que refuser d’obtempérer est un signe de force et assoit leur position de caïd futur ou avéré.
Deuxième point qui rend illégitime les émeutes: la justice a joué son rôle: le policier a été inculpé pour homicide volontaire.
Cette histoire montre bien l’instrumentalisation en mode martyr palestinien d’un jeune homme à la dérive a pour première victime la quête de vérité et l’analyse des faits. Elle met en exergue une fois de plus l’absence de colonne vertébrale et d’intégrité du Président de la République, incapable de ne pas hurler avec les loups. Terrorisé par le risque d’émeute, il a choisi de légitimer le narratif de partis et d’associations qui se moquent de la Justice et n’alimentent que leur haine de la société. Il s’est ainsi déshonoré, a manqué de sang-froid et a livré à la vindicte des émeutiers un policier avant même que les conclusions de l’enquête soient connues. Et pour quel résultat ? Les émeutes se déchaînent quand même car il les a validé et que ceux qui les alimentent se moquent que le pouvoir soit ou non complaisant. Ils se moquent de l’empathie ou de la reconnaissance, leur peine est surjouée, ils ne sont pas dans le deuil, leur but est d’installer le chaos.
Alors que faire? Arrêter la complaisance inutile. Ces émeutes sont illégitimes et l’ordre doit être rétabli. A la justice d’établir les faits. Quant aux associations, partis et individus qui mettent le feu ou appellent à le faire, qu’ils soient lourdement sanctionnés, doivent participer financièrement au remboursement des préjudices, et pour des sommes lourdes, que les organisateurs de marches qui dégénèrent, les individus surpris à incendier perdent leur logement social, voient certaines aides supprimées.
Aujourd’hui les politiques publiques se concentrent sur les pires représentants des banlieues. Ce sont les petits caïds et les leaders communautarismes et religieux qui ont toute l’attention des élus. Ce sont eux qui font des banlieues, un repoussoir et la réalité de la violence qu’ils y font régner qui alimente la représentation de ces zones et les clichés qu’ils dénoncent. Là où nous devrions concentrer nos aides sur ceux qui jouent le jeu, font des efforts, sont intégrés, travaillent à l’école, et il y en a, nos pouvoirs publics ne réagissent qu’à la violence. Ils baissent la tête devant des têtes pleines d’eau, enfant-rois incendiaires et ne récompensent pas l’effort et le mérite. Or ce type de profil existe aussi en banlieue, mais moins bruyants, ils sont ignorés au profit des voyous et de leurs suiveurs.
Les Français ne sont pas dupes de ce à quoi ils assistent tant l’instrumentalisation de la mort du jeune homme de Nanterre est grossière. Le feu aux crèches, bibliothèques, commissariats, mairies… Ils sont coutumiers du fait. Ce qui les trouble le plus c’est l’incapacité de réagir de leurs élus et une certaine complaisance de leurs gouvernants
D'après un texte de Céline Pila

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