Un catholique, peut-il encore être républicain?
Jusque dans les années 80 du siècle dernier, chaque parti politique, bien qu’étant déjà atteint par la pensée unique, avait néanmoins son catholique « de service » dont le but était de rassurer ceux qui, tout en croyant en Dieu, voulaient être républicains.
Jean Lecanuet en famille |
C’est seulement avec la montée en puissance du politiquement-correct (et sa fixation sur la promotion de l’avortement et de l’homosexualité, pierres angulaires de la déchristianisation éthique de la France) qu’il est apparu que désormais être « citoyen et républicain », c’était aussi devoir approuver le « package sémantique global » de la bien-pensance.
Or, ce package était bien évidemment en opposition frontale avec l’éthique chrétienne de toujours dont le fondement est le respect des lois naturelles étant à la base du développement de la vie, pensée, créée et voulue par Dieu.
Paradoxalement, cette grossière et fulgurante évolution antichrétienne de la république (enfin mise au grand jour, même pour les plus naïfs) aura au moins eu le mérite d’empêcher « l’honnête homme » catholique de tourner en rond et de faire des « grands-écarts » intellectuels et spirituels pour concilier l’inconciliable. Cette incompatibilité essentielle entre le système démocratique et la foi catholique est désormais visible pour tous.
Ils veulent diriger mais qui sont ils vraiment ? |
Cependant, à toute chose, malheur est bon.
En effet, face à l’évolution satanique des idéaux républicains désormais à la soldes de la culture de mort féministo-maçonnique-LGBT planétaire, beaucoup de catholiques semblent enfin comprendre que le système démocratique contient « en soi » les racines de l’immonde et osent enfin dire qu’il faut changer de régime et revenir à la monarchie.
Cela oblige quelque peu à prendre position ferme, autant dans ses idées que dans ses actions, et à mettre en évidence la parole de Dieu dans Apocalypse 3-16 : Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.
D'après un texte de Jean-Pierre Aussant
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