On en parle ...

Personne, je crois, n'ignore le drame qui se joue aujourd'hui sous le dénominatif "Affaire Palmade", cet affreux accident qui a fait plusieurs victimes dont une femme qui a perdu son bébé, un enfant défiguré, et un homme plusieurs fois opéré à ce jour !
Je ne dirai rien sur la situation actuelle du chauffeur, (ou chauffard) Pierre Palmade qui a causé l'accident car peut-être est-il un peu tôt pour faire son procès ... J'ai cependant remarqué le silence de ses supposés amis, plus ou moins professionnels, qui se taisent, voire se terrent, montrant un visage peu reluisant de ce qu'on appelle la gauche bobo-caviar du spectacle.
Voici donc un homme mis en examen pour homicide involontaire, ce qui me paraît un châtiment provisoire bien doux pour quelqu'un qui semble relever vraisemblablement de la grande criminalité mondaine.
Passons donc aujourd'hui sur sa probable victimisation qui correspondra très exactement à une plaidoirie d'assises en faveur de circonstances atténuantes, et donc à un cas désespéré.
En fait, si les drogués en France, qu'ils soient 700.000 ou plus, ou moins, sont incurables, la conclusion qui me paraît devoir en être tirée est qu'il est urgent de compléter la loi pour les priver quasi automatiquement de tous leurs droits civils et civiques, et leur interdire notamment toute conduite automobile. Est-ce seulement réalisable ?
Mais je voudrais surtout revenir sur un autre aspect de cette affaire, qui m'a interpelé, occasion de faire le point sur le statut juridique des fœtus dans le ventre de leur mère, car cela reste l'une des carences indélébiles de la déclaration des "droits de l'homme",  tant en France que dans tout le monde occidental dit civilisé.
Le Code Civil français, édicté au nom de Napoléon Bonaparte pour réaffirmer le droit de propriété après la Révolution Française (qui avait exproprié les "grands" propriétaires terriens qu'auraient été le clergé et la noblesse et rassurer les bourgeois acquéreurs de ce qu'il était advenu des "biens nationaux") s'est réfugié derrière l'énonciation d'un adage de latin de cuisine : " infans conceptus pro nato habetur " (l'enfant conçu doit être tenu pour né). 
Sans pour autant l'appliquer ! sauf en matière successorale.
En d'autres termes, l'enfant posthume, né postérieurement au décès du "de cujus" (textuellement : celui dont il s'agit, celui dont la succession est ouverte) doit avoir les mêmes droits d'héritage que les enfants déjà nés avant ce décès.
Cependant, sorti de ce domaine purement successoral qui connaît diverses applications, le fœtus est traité juridiquement sur le fondement d'un autre adage latin " infans pars viscerum matris ". Bref, le fœtus ne serait qu'un vulgaire boyau à l'intérieur du corps de la mère !
Mais si ce boyau vient à être extirpé de celle-ci et qu'il bouge et s'exprime, en l'occurrence "naît vivant et respirant", il se métamorphose ipso facto (par ce seul fait ! Pardon, mais j'ai "fait des lettres") en personne physique disposant de tous les "droits de l'homme et du citoyen" .
Mystère des juristes qui sont incapables d'expliquer rationnellement un autre mystère : celui de la création originelle.
En droit de l'Union Européenne , cela fait donc du fœtus une "marchandise", d'où cette formidable ineptie que l'on nomme la gestation pour autrui ou, plus banalement, la location de ventre, (spécialité lucrative et autorisée dans cette Ukraine que l'on dit martyre).
Vous avez bien compris que l'avortement, rebaptisé (si j'ose dire) interruption volontaire de grossesse, plus encore que la procréation médicalement assistée, se trouve à la marge de l'infanticide, de sorte que les "faiseuses d'anges", d'habitude ou de profession, étaient, jusqu'à il y a peu, des criminelles relevant de la cour d'assises et passibles de la peine de mort.
Non, je n'évoquerai pas les "expériences" très particulières - et impunies - du "bon" Docteur Mengele à Auschwitz ! Autre temps, autres mœurs dit-on. Aujourd'hui, il ne s'agit pas de crime contre l'humanité n'est ce pas ... Voilà qui est tout de même bien étrange ! 
Ainsi en étais je dans ma réflexion que je tenais à partager suite à cette terrible affaire ...
(d'après un article de P. Balmigère)

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