Les Français découvrent enfin le génocide de la Vendée !

Aujourd'hui sort dans les salles de cinéma le film " Vaincre ou Mourir ". 
Au-delà des "aventures" (pour reprendre le terme employé par les détracteurs du film dont je reparlerai) du général vendéen François Athanase Charette de La Contrie, ce sont bien les guerres de Vendée qui sont évoquées. Entendons nous bien. Il n'est ici absolument pas question de juger ce film sur le jeu des acteurs ou sur sa réalisation. Mais sur "l'idéologie" qui l'accompagne.
Par une sorte d'excès de folie, "Libération", et pratiquement toute la "presse" collaborationniste spécialisée d'aujourd'hui a ouvert les égouts de Paris afin d'y trouver les mots pour assassiner ce film en réduisant le fonds de l'affaire aux délires de "guérilleros" de 1793 déversant des "torrents"  d'inepties rétrogrades proférées par les Pascal Praud, les Hanouna et autres animateurs d'En Quête d'Esprit qui pullulent sur les chaînes du groupe Canal +.
Les 200.000 morts minimum des guerres de Vendée, dont au moins 170.000 Vendéens hommes, femmes, enfants, nouveau-nés, vieillards, blessés, invalides .. ne peuvent cependant nous tromper. 170.000 Vendéens massacrés ce n'est pas rien tout de même, d'autant que ces massacres se sont traduits par des actes de barbarie tels que viols systématiques et transformation d'êtres humains en graisse à savon ou en cuir de peau et ont été accompagnés de la destruction totale de villages et hameaux rasés et de récoltes incendiées dans le but, non pas avoué mais "proclamé", d'exterminer la "race" vendéenne. 
Prêtres réfractaires arrêtés
Et tout cela été expressément ordonné par le sinistre Lazare Carnot, ministre de la guerre du Comité de Salut Public dans ses instructions au général Turreau connu pour ses "colonnes infernales", c'est-à-dire par les glorieux révolutionnaires de la Grande Terreur de 1793 menés par les "représentants du peuple" (les députés) de la Convention (Assemblée) Nationale de cette extraordinaire Révolution Française dont les principes théoriques forment toujours le préambule de l'actuelle Constitution de la Vème République. 
Lazare Carnot, dit "l'organisateur de la victoire", le complice de Robespierre, de Saint-Just, de Danton, de Marat, de Fouché et de tous les autres (dont la plupart devinrent ensuite les hommes de main de Napoléon Bonaparte). Oui, c'est cela le problème : la Révolution Française et ses horreurs demeurent, malgré les siècles passés, intouchables, et forcément avec elle la République. Si elle sait dire sa honte de Staline, de Mussolini et d'Hitler, elle ferme les yeux sur les Français martyrs de Vendée. 



VOICI LE COMPTE RENDU DU FILM PRESENTE PAR "LIBERATION" -
Inspiré d’un spectacle (le Dernier Panache) ayant déjà attiré, dit-on, 12 millions de spectateurs au Puy du Fou, Vaincre ou Mourir, premier film des productions Puy du Fou Films, est, à en lire le dossier de presse l’accompagnant, «comme les créations du parc, une œuvre artistique inédite et inclassable». Artistique, on ne sait pas trop, mais inclassable très sûrement, tant Vaincre ou Mourir, coréalisé par Vincent Mottez et Paul Mignot, est un étrange objet à thèse tout entier engagé dans la défense du « c’était mieux avant » (c'est-à-dire quand la France était une monarchie catholique) voulant tour à tour nous faire croire qu’il est un film et aussi qu’il est un docufiction soucieux de véracité historique. Il a pour fil directeur le combat de François Athanase Charette de la Contrie, dit Charette, officier de marine ayant pris en 1793 la tête de l’insurrection royaliste en Vendée et qui finira fusillé trois ans plus tard.
ET VOICI LA VISION DE "PREMIERE", REVUE POUR LE CINEMA -
Une fresque historique qui se voudrait épique, mais qui ne parvient qu'à faire de son propos réac le cache-misère de son cruel manque de moyens. Vaincre ou mourir choisit son camp dès le départ. Le film s'ouvre sur une étonnante séquence : un montage d'écrivains et d'historiens filmés dans le clair-obscur d'une belle bibliothèque, introduisant le sujet - les guerres de Vendée - à la façon d'un épisode de Secrets d'histoire. Parmi les intervenants, un certain Reynald Sécher, qui conclut cette intro en chuchotant sur un fondu au noir le mot qui selon lui résume le mieux cet atroce conflit : "l'honneur... l'honneur...".
La séquence montre immédiatement de quel côté se situe Vaincre ou mourir, Sécher étant l'un des partisans de la théorie du "génocide vendéen", mettant au même plan les guérilleros de 1793 et les Juifs exterminés par les nazis, le film veut ainsi être beaucoup plus qu'un simple divertissement historique à grand spectacle. Vaincre ou mourir veut être une leçon d'histoire.
Mais c'est loupé, que ce soit au niveau du grand spectacle ou de la leçon. L'idée est de raconter le destin héroïque de Charette, courageux capitaine vendéen face aux terribles révolutionnaires venus dépeupler le pays et recruter des soldats pour mener la guerre aux rois d'Europe. Refusant d'abord de combattre, Charette va devenir un flamboyant meneur d'hommes incarnant jusqu'à la mort une certaine idée de l'héroïsme - c'est l'idée forte du film, très classique puisqu'on a fait des tonnes de trucs avec le héros national, seul contre tous mais envahi par une puissance supérieure et qui tente de résister par la lutte armée. Vaincre ou mourir ne parvient pas à dissimuler son manque de moyens : tout semble tourné dans le même coin de bocage vendéen, en recourant systématiquement à la voix off pour raconter tout ce qu'on ne voit pas à l'écran faute de budget.
On se demande à quoi rime cette tentative de résurrection des héros français au cinéma. C'est assez simple puisqu'il s'agit de l'adaptation cinéma d'un spectacle du Puy du fou, imaginé - comme tous les autres - par Philippe de Villiers, co-réalisé par un auteur de Secrets d'histoire (tiens donc), distribué par le spécialiste des "films d'inspiration chrétienne" Saje Distribution, (qui s'est chargé de montrer en France le film violemment anti-avortement Unplanned), et que son producteur, Nicolas de Villiers, affirme clairement dans le dossier de presse la profession de foi de Vaincre ou mourir : 
"Nous célébrons la grandeur française et mettons en valeur des héros qui nous rendent meilleurs et nous donnent envie de les imiter car l’homme est fait pour admirer. C’est là le cœur de notre démarche : célébrer la part lumineuse de notre histoire, la mettre au service d’un cinéma grand spectacle, familial, à portée internationale, qui a du souffle et qui rassemble."
Vaincre ou mourir ne peut compter que sur sa morale -  son idéologie ? -, en essayant de passer, comme son héros, pour un film "seul contre tous" plein de panache face aux hordes barbares des envahisseurs.
Sur CNEWS, la journaliste Charlotte d'Ornella a, une fois encore, contrecarré la mauvaise foi face à Laurent Joffrin en décryptant le film "Vaincre ou mourir" 
Elle a mis en évidence "l'inculture" de certains journalistes qui parlent de ce qu'ils ne connaissent pas et se réfèrent à une idéologie qui ne voudrait voir dans l'histoire de France que les acquis révolutionnaires. 
Or, le Comité de Salut Public a bien donné l'ordre de "détruire la Vendée" opposée à la politique républicaine et anticléricale, et refusant d'envoyer ses hommes défendre un régime haï. 
Puisque ce pays républicain parle sans cesse de repentance, puisse-t-il un jour se pencher sur les martyrs de Vendée et reconnaître les crimes de la république.

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